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New York, l’éternelle effervescente

Ville monde par excellence, New York incarne cette énergie rare où le tumulte devient inspiration, où chaque quartier révèle une esthétique singulière, une cadence propre. Entre les flèches Art déco de Midtown, les ruelles arty de Brooklyn, les tables étoilées de Tribeca et les rooftops vibrants de SoHo, la Grosse Pomme déroule un luxe pluriel, à la fois brut et sophistiqué. Capitale culturelle, haut lieu de la mode, carrefour gastronomique, New York se vit comme une collection d’instants précieux, à la fois électrisants et profondément incarnés. Que l’on s’y attarde pour un séjour d’affaires, une parenthèse créative ou une exploration stylée, la ville promet, à chaque coin de rue, l’éclat inattendu d’une adresse ou d’une vue à couper le souffle.

Une localisation idéale pour explorer Manhattan

Situé entre Midtown et le Flatiron District, l’AKA NoMad s’est révélé un point d’ancrage à la fois discret et parfaitement situé pour rayonner dans Manhattan. À quelques pas de l’Empire State Building, de la New York Public Library et du SUMMIT One Vanderbilt, il permet de tout faire à pied, sans avoir à composer avec les trajets incessants. L’ambiance de l’hôtel tranche avec l’agitation extérieure : lignes sobres, mobilier discret, tonalités neutres, matériaux bruts. L’atmosphère invite au repli sans froideur. Certaines chambres disposent même de balcons ou de terrasses, un privilège rare à New York et particulièrement appréciable après une journée dense.

Une réinterprétation contemporaine d’un immeuble des années 1920

Le bâtiment, construit en 1923, a conservé son élégance d’origine tout en étant entièrement repensé sous l’égide du designer Piero Lissoni. L’ensemble, réouvert au printemps 2023, assume une esthétique à la fois japonaise et scandinave : pureté des lignes, équilibre des volumes, ambiance feutrée. Rien d’ostentatoire, mais un vrai souci du détail. Seule réserve : l’éclairage des chambres et des espaces communs, volontairement tamisé, qui gêne parfois les usages les plus simples, notamment dans la salle de bain ou au petit-déjeuner.

Un luxe fonctionnel et sans fausse note

L’AKA NoMad déploie aujourd’hui 178 chambres, dont plusieurs avec espaces extérieurs. L’adresse, calme, graphique et mesurée, propose un luxe fonctionnel, à mille lieues des standards tapageurs. Tout est pensé pour un séjour fluide, efficace et sans fausse note. La localisation, elle, reste son principal atout : à proximité immédiate de musées, de parcs, de la 5e Avenue ou de la Morgan Library. Une base idéale pour qui veut explorer la ville à pied, dans un confort discret et maîtrisé.

Découverte de deux quartiers à Brooklyn

Nous en profitons lors de notre séjour pour faire une incursion dans Brooklyn accompagné d’un guide français.
À Brooklyn, deux quartiers vibrent comme les battements d’un cœur artistique : Williamsburg et Bushwick. Jadis bastions ouvriers, ils se sont mués en laboratoires de la création contemporaine, attirant la jeunesse bohème, les collectionneurs éclairés et les gastronomes en quête de sensations nouvelles.

Williamsburg

Depuis les années 2000 Williamsburg s’est métamorphosé en épicentre chic et créatif : les anciennes friches industrielles accueillent désormais des concept stores pointus – à l’image deCatbird ou de Spoons – et des adresses gourmandes au charme ravageur. Citons Levain Bakery, véritable temple du cookie à l’américaine, ou encore Devoción, café chic infusé de grains d’exception venus tout droit de Colombie. En contrebas, Domino ‘s Park, inauguré en 2018, offre une respiration urbaine avec vue imprenable sur la skyline de Manhattan, entre design paysager et mémoire industrielle subtilement préservée.

Bushwick

Bushwick, quant à lui, s’impose comme une galerie à ciel ouvert depuis le début des années 2010 ? où le street art n’est pas un ornement mais un langage viscéral. Les murs s’animent des messages vibrants de Jason Naylor, dont les fresques mêlent couleurs éclatantes et mantras positifs ; des visions surréalistes de Verga, qui marie rêve et réalité dans une esthétique éthérée ; ou encore de Konosko, qui explore l’abstraction urbaine avec une poésie visuelle saisissante, VBallentine, qui peint les gens du quartier et les célébrités . Ce musée sans murs dialogue avec des ateliers d’artistes, des micro-brasseries comme La bière Made in Brooklyn : Brooklyn Brewery and KCBC et des adresses cultes telles que Roberta’s, La chocolaterie Hipster, Fine and Rawrepaire underground devenu institution. L’évolution de ces deux enclaves new-yorkaises incarne une alchimie rare entre esprit industriel, effervescence artistique et art de vivre exigeant.