"Panthéon" de Huang Yong Ping
Dans son projet d'exposition pour le Centre International d'Art et du Paysage de l'île de Vassivière, qui sera présenté jusqu'au 24 Septembre 2006, Huang Yong Ping va à l'encontre d'un espace dédié à exposer des œuvres d'art en le transformant en un "temple". D'où le titre de l'exposition : "Panthéon".
Né en 1954 en Chine, Huang Yong Ping, devient vite la figure emblématique de l'avant-garde chinoise des années 80. En France depuis 1989, l'artiste occupe désormais une place importante parmi les artistes qui travaillent sur le thème du choc culturel et du possible dialogue qui pourrait en émerger.
L'originalité de son analyse et la vivacité de sa provocation se mélangent constamment entre tradition dadaïste et philosophie chinoise traditionnelle.
Panthéon ?
Utilisé dans l'antiquité païenne, le terme "Panthéon" indique le lieu où tous les dieux se mélangent. Autour de cette exposition, Huang Yong Ping a souhaité répondre à cette question : "dans une époque où la globalisation s'amplifie toujours plus et où les dieux se sont retirés depuis longtemps dans le monde du bien, qu'est-ce que peut encore signifier le Panthéon ?". C'est ainsi que l'artiste, frappé par la ressemblance d'un espace sacré et vide d'un temple, entre dans le vif du sujet, en proposant une transformation totale du CIAP de l'île de Vassivière, construit par Aldo Rossi.
Une dynamique de transformation
Créé comme un temple de l'art, le Centre peut facilement devenir un Panthéon, un lieu de réception de toutes les philosophies.
Huang Yong Ping a ainsi transformé le phare en abri pour un monumental moulin à prières (ehi sina sina, 2000-2006), pièce qu'il n'avait jamais pu réaliser du fait de sa complexité mais qui, grâce au Centre d'Art de Vassivière, a trouvé l'espace nécessaire. Pour information, le moulin à prières en cuivre est un dispositif mécanique, employé par les bouddhistes tibétains pour produire un son qui par incantation dissipe le mal et procure la paix.
La nef est transformée en immense temple bouddhiste où trône sa bibliothèque (Chuan Luntsang, 2006) laissant apercevoir livres et documents sacrés.
Dans le petit théâtre, la dernière salle du parcours de l'exposition, le visiteur trouve les intestins de Bouddha (Intestins de Bouddha, 2006), réalisés en soie. La salle est comme un ventre où se trouvent les viscères du Panthéon avec la sculpture en bois de Bouddha.
A travers cette exposition, l'île de Vassivière nous apparaît comme un lieu de méditation et d'exil...
L'originalité de son analyse et la vivacité de sa provocation se mélangent constamment entre tradition dadaïste et philosophie chinoise traditionnelle.
Panthéon ?
Utilisé dans l'antiquité païenne, le terme "Panthéon" indique le lieu où tous les dieux se mélangent. Autour de cette exposition, Huang Yong Ping a souhaité répondre à cette question : "dans une époque où la globalisation s'amplifie toujours plus et où les dieux se sont retirés depuis longtemps dans le monde du bien, qu'est-ce que peut encore signifier le Panthéon ?". C'est ainsi que l'artiste, frappé par la ressemblance d'un espace sacré et vide d'un temple, entre dans le vif du sujet, en proposant une transformation totale du CIAP de l'île de Vassivière, construit par Aldo Rossi.
Une dynamique de transformation
Créé comme un temple de l'art, le Centre peut facilement devenir un Panthéon, un lieu de réception de toutes les philosophies.
Huang Yong Ping a ainsi transformé le phare en abri pour un monumental moulin à prières (ehi sina sina, 2000-2006), pièce qu'il n'avait jamais pu réaliser du fait de sa complexité mais qui, grâce au Centre d'Art de Vassivière, a trouvé l'espace nécessaire. Pour information, le moulin à prières en cuivre est un dispositif mécanique, employé par les bouddhistes tibétains pour produire un son qui par incantation dissipe le mal et procure la paix.
La nef est transformée en immense temple bouddhiste où trône sa bibliothèque (Chuan Luntsang, 2006) laissant apercevoir livres et documents sacrés.
Dans le petit théâtre, la dernière salle du parcours de l'exposition, le visiteur trouve les intestins de Bouddha (Intestins de Bouddha, 2006), réalisés en soie. La salle est comme un ventre où se trouvent les viscères du Panthéon avec la sculpture en bois de Bouddha.
A travers cette exposition, l'île de Vassivière nous apparaît comme un lieu de méditation et d'exil...
Juillet 2006