Indult : Des fragrances VIP ?
Indult : Une consonnance vaguement anglo-saxonne pour un mot pourtant on ne peut plus francophone désignant les privilèges accordés par le Roi de France ou le Pape en dérogation du droit commun. On aura donc bien saisi que rares seront les heureuses (?) élues à pouvoir prétendre aux sillages exotiques et aux extraits naturels des trois fragrances : Manakara, Isvaraya ou Tihota. A chaque femme son parfum.
Une certaine idée du parfum, quoique...
Il y a quelque chose d'ambitieux à éditer chaque parfum en seulement 999 exemplaires (attention à ne pas retourner le nombre...!), à lui octroyer des extraits naturels d'une richesse rarement atteinte sans l'encombrer de colorants ou d'additifs quelconques et à imaginer des fragrances si suaves et exotiques qu'elles invitent instantanément à un voyage dans un monde lointain. Seulement, au final, malgré le précieux écrin en bois de Palissandre façonné à la main, la sensation olfactive s'avère quelque peu déceptive et le déjà-senti, imperceptiblement, affleure. Aussi, si Isvaraya, poudrée et capiteuse confusion Bollywoodienne de patchouli et de fleurs de jasmin parvient malgré tout à nous convaincre, on reste plus sceptique face au très sucré Tihota, sombre résultat d'une infusion de gousses de vanille théoriquement relevée de muscs charnels ou du fruité Manakara qui séduira peut-être les inconditionnelles de roses et de litchis mais lèvera, malheureusement, les coeurs les moins endurcis. Dommage...
EB
Il y a quelque chose d'ambitieux à éditer chaque parfum en seulement 999 exemplaires (attention à ne pas retourner le nombre...!), à lui octroyer des extraits naturels d'une richesse rarement atteinte sans l'encombrer de colorants ou d'additifs quelconques et à imaginer des fragrances si suaves et exotiques qu'elles invitent instantanément à un voyage dans un monde lointain. Seulement, au final, malgré le précieux écrin en bois de Palissandre façonné à la main, la sensation olfactive s'avère quelque peu déceptive et le déjà-senti, imperceptiblement, affleure. Aussi, si Isvaraya, poudrée et capiteuse confusion Bollywoodienne de patchouli et de fleurs de jasmin parvient malgré tout à nous convaincre, on reste plus sceptique face au très sucré Tihota, sombre résultat d'une infusion de gousses de vanille théoriquement relevée de muscs charnels ou du fruité Manakara qui séduira peut-être les inconditionnelles de roses et de litchis mais lèvera, malheureusement, les coeurs les moins endurcis. Dommage...
EB
Février 2007