Parfum d'Empire : L'Histoire a une odeur
Vous rêvez d'une fragrance qui évoque à la fois l'idéalisme grec et le prestige d'Alexandre ou d'un sillage qui suggérerait tant la magie érotique du harem que les légendes de l'EmpireOttoman ? Vous croyez ce rêve d'historien sensoriel un peu fou ? Pas le moins du monde. Replonger dans les essences olfactives d'autrefois, se laisser bercer par les notes florales et épicées qui ont dessiné notre civilisation est chose possible ! Après Eau de Gloire, Eau Suave et AmbreRusse, Parfum d'Empire nous livre les empreintes olfactives de deux empires fondateurs. Bon voyage !
Iskander : Les arômes d'Alexandre
Trajectoire brisée en plein vol, Alexandre a répandu, au gré de ses conquêtes, toute une série de parfums dans le bassin méditérannéen. Ouvrant la route des parfums et des épices de l'Arabie et de l'Inde, il rapporta de ses expéditions, à mesure que son empire prenait forme, autant d'or que d'aromates et d'espèces botaniques. Iskander (traduction perse de son prénom) est donc logiquement un chypre frais et lumineux qui exprime toute la fougue et la beauté athlétique grecque. Si le cédrat, la mandarine et le pamplemousse portent l'empreinte hespéridée typiquement méditérannéenne, c'est du côté du contraste entre la fleur d'oranger et la coriandre que s'incarnent les conquêtes helléniques. Le musc et l'ambre conférant au sillage une dimension d'éternité. Un rêve d'Alexandre en quelque sorte...!
Cuir Ottoman, interdit au moins de 16 ans...
Dernier des Grands Empires du Vieux Monde, digne successeur des empires romain, byzantin et arabe, l'EmpireOttoman continue à nourrir les rêves d'un Orient lointain, bercé de charmes et de mystères, marquant les esprits par son iconographie luxuriante. Schéhérazade, scènes de harem exaltant l'érotisme des bains turcs au hammam, des odalisques et des almées, scènes de chasse et de combat qui participent au mythe orientaliste... Cuir Ottoman puise évidemment dans l'exotisme d'un Orient rêvé et fantasmé : jasmin d'Egypte, une note cuir synthétisée par le styrax brûlé, le baume de tolu et la résine de benjoin, ciste et vanille pour célébrer les chants du harem tandis que les larmes d'encens évoquent les fumées enivrantes des narguilés. Au final, une lutte acharnée entre érotisme alangui et odeur cuirassée de cavalier à ne pas laisser entre toutes les mains...