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Le chocolat, un ennemi qui nous veut du bien

On le montre du doigt, on l'accuse de mille maux et pourtant, non content de titiller nos papilles le chocolat s'impose de toute évidence comme le roi des aliments. Anti-oxydant, aphrodisiaque, énergisant et euphorisant, le cacao millénaire n'en finit pas de distiller ses bienfaits. Alors, bientôt remboursées par la Sécurité Sociale les si séduisantes tablettes ?

3 000 ans de chocolat, émois, et moi, et moi ?

Acné, kilos superflus et autres caries... le cacao a été si souvent diabolisé qu'on en aurait presque oublié ses vertus thérapeutiques, pourtant ancestrales. Or, n'en déplaise à ses détracteurs, cet appétissant coulis onctueux, dont la seule évocation suffit à nous plonger dans un ravissement divin, regorge de bienfaits. D'ailleurs, les Olmèques, qui en dégustaient déjà il y a quelque 3 000 ans, ne s'y étaient pas trompés. Certes Christophe Colomb a pu commettre l'irréparable en négligeant ce mets qu'il aurait pris pour de vulgaires crottes de bique (personne n'est parfait !), mais la face du monde eut peut-être été changée si le navigateur avait eu connaissance des propriétés du cacao...


Des tablettes aux milles vertus

Energétique et stimulant en raison de sa teneur en fer, phosphore, magnésium, lipides et caféine, le chocolat neutralise les radicaux libres et renforce l'élasticité des parois de nos artères, constituant, de fait, un puissant allié pour combattre les signes de l'âge. Ajoutez à cela ses vertus d'antidépresseur, sa forte teneur en phényléthylamine (entendez aphrodisiaque) et son pouvoir anti-caries (tanins, fluors et phosphates obligent) et vous avez entre les mains l'ingrédient le plus naturel - et le plus régressif - pour favoriser votre bien-être. Résultat : désormais l'on cède sans culpabiliser, carré après carré, à l'ivresse d'une tablette ou d'un soin cosmétique au chocolat noir ou blanc. Et, comme par enchantement, la vie nous paraît plus douce, moins cruelle... Aucun doute, le bonheur c'est simple comme une tasse de chocolat !


E.B.
Février 2007
Par Estelle BURGET