L'hôtel Adlon à Berlin : Renaissance d'un mythe
Comme les diamants, les palaces ne meurent jamais. La preuve avec l'hôtel Adlon qui a récemment rouvert ses portes face à la plus belle avenue de Berlin.
L'un des plus beaux hôtels du monde
Lors de son inauguration, le 24 octobre 1907, l'Adlon fut immédiatement considéré comme l'un des plus beaux hôtels du monde.
Il faut reconnaître qu'il avait fière allure ce palace de cinq étages construit en plein centre de Berlin le long de la superbe avenue Unter den Linden. A deux pas de la porte de Brandenburg, les équipes dirigées par les architectes Carl Gause et Robert Leibniz avaient travaillé pendant près de deux ans pour ériger ce modèle d'élégance et de modernisme.
Très rapidement, le palace voulu par Lorenz Adlon, un ancien charpentier enrichi dans la restauration, devait devenir le rendez-vous des visiteurs célèbres. L'aristocratie prussienne du début du siècle y côtoyait les diplomates britanniques qui en avaient fait leur salon de réception. De Thomas Mann à Albert Einstein en passant par Charlie Chaplin, Greta Garbo ou Theodore Roosevelt, les plus grands noms des arts et de la politique figurent en bonne place dans le livre d'or de ce lieu d'exception.
Renaissance d'un mythe de l'hôtellerie de luxe
Presque entièrement détruit en 1945 par un incendie, l'hôtel Adlon semblait voué à l'oubli jusqu'à ce qu'un groupe d'investisseurs décide de parier sur la renaissance de ce mythe de l'hôtellerie de luxe.
A quatre-vingt-dix années d'intervalle, le 23 août 1997, le groupe Kempinski prenait la gestion du nouvel Adlon. Un somptueux immeuble de 336 chambres et suites, membre des Leading Hotels of the World, et dont l'architecture s'inspire fortement de celle de l'original.
C'est un palace raffiné et confortable qui tourne aujourd'hui ses fenêtres sur l'un des plus célèbres panoramas de la ville : la Pariser Platz, la porte de Brandenburg, le bâtiment du Reichstag et Unter den Linden.
Comme autrefois, on retrouve, en poussant la porte de l'Adlon, un lobby majestueux ponctué de colonnes de marbre. La pierre couleur crème des murs met en valeur les plafonds à caissons décorés de motifs dorés à l'or fin. La splendide mosaïque de la coupole de verre dessine des motifs bleu et or sur le sol. Juste au-dessous de ce puits de lumière, les nostalgiques apprécieront la présence d'une fontaine qui se trouvait dans le jardin Goethe de l'ancien hôtel.
Un luxe aussi discret qu'élégant
Harmonieux cocktail d'influences classiques et de confort actuel, les chambres sont accueillantes. Quelques suites comme la Pariser Platz Suite sont une parfaite illustration d'un luxe aussi discret qu'élégant.
De l'ambiance chaleureuse de l'Adlon Stube, le restaurant où l'on peut goûter les spécialités allemandes à la belle salle du Lorenz Adlon, l'une des meilleures tables gastronomiques de Berlin, tout ici invite à passer un week-end de détente et de découverte. Une image très valorisante de la capitale allemande.
Depuis le printemps, l'Adlon vient de se doter de 69 nouvelles chambres (dont vingt suites). Une construction moderne voisine de l'ambassade britannique. Elle est l'œuvre de l'architecte viennois Gustav Peichl. Elégance, ici aussi, dans un style qui marie "classique contemporain" bien dans l'esprit de la décoratrice Anna-Maria Jagdfeld. Les boiseries chaleureuses des murs répondent à des tentures en soie signées Etro. Un sommet de raffinement cosy.
Lors de son inauguration, le 24 octobre 1907, l'Adlon fut immédiatement considéré comme l'un des plus beaux hôtels du monde.
Il faut reconnaître qu'il avait fière allure ce palace de cinq étages construit en plein centre de Berlin le long de la superbe avenue Unter den Linden. A deux pas de la porte de Brandenburg, les équipes dirigées par les architectes Carl Gause et Robert Leibniz avaient travaillé pendant près de deux ans pour ériger ce modèle d'élégance et de modernisme.
Très rapidement, le palace voulu par Lorenz Adlon, un ancien charpentier enrichi dans la restauration, devait devenir le rendez-vous des visiteurs célèbres. L'aristocratie prussienne du début du siècle y côtoyait les diplomates britanniques qui en avaient fait leur salon de réception. De Thomas Mann à Albert Einstein en passant par Charlie Chaplin, Greta Garbo ou Theodore Roosevelt, les plus grands noms des arts et de la politique figurent en bonne place dans le livre d'or de ce lieu d'exception.
Renaissance d'un mythe de l'hôtellerie de luxe
Presque entièrement détruit en 1945 par un incendie, l'hôtel Adlon semblait voué à l'oubli jusqu'à ce qu'un groupe d'investisseurs décide de parier sur la renaissance de ce mythe de l'hôtellerie de luxe.
A quatre-vingt-dix années d'intervalle, le 23 août 1997, le groupe Kempinski prenait la gestion du nouvel Adlon. Un somptueux immeuble de 336 chambres et suites, membre des Leading Hotels of the World, et dont l'architecture s'inspire fortement de celle de l'original.
C'est un palace raffiné et confortable qui tourne aujourd'hui ses fenêtres sur l'un des plus célèbres panoramas de la ville : la Pariser Platz, la porte de Brandenburg, le bâtiment du Reichstag et Unter den Linden.
Comme autrefois, on retrouve, en poussant la porte de l'Adlon, un lobby majestueux ponctué de colonnes de marbre. La pierre couleur crème des murs met en valeur les plafonds à caissons décorés de motifs dorés à l'or fin. La splendide mosaïque de la coupole de verre dessine des motifs bleu et or sur le sol. Juste au-dessous de ce puits de lumière, les nostalgiques apprécieront la présence d'une fontaine qui se trouvait dans le jardin Goethe de l'ancien hôtel.
Un luxe aussi discret qu'élégant
Harmonieux cocktail d'influences classiques et de confort actuel, les chambres sont accueillantes. Quelques suites comme la Pariser Platz Suite sont une parfaite illustration d'un luxe aussi discret qu'élégant.
De l'ambiance chaleureuse de l'Adlon Stube, le restaurant où l'on peut goûter les spécialités allemandes à la belle salle du Lorenz Adlon, l'une des meilleures tables gastronomiques de Berlin, tout ici invite à passer un week-end de détente et de découverte. Une image très valorisante de la capitale allemande.
Depuis le printemps, l'Adlon vient de se doter de 69 nouvelles chambres (dont vingt suites). Une construction moderne voisine de l'ambassade britannique. Elle est l'œuvre de l'architecte viennois Gustav Peichl. Elégance, ici aussi, dans un style qui marie "classique contemporain" bien dans l'esprit de la décoratrice Anna-Maria Jagdfeld. Les boiseries chaleureuses des murs répondent à des tentures en soie signées Etro. Un sommet de raffinement cosy.
Mars 2006
Par Christian-Luc PARISON