Un fauteuil interdit aux moins de 16 ans...!
N'étaient ses deux poignées en points stratégiques, le fauteuil Courtisane aurait pour un peu des allures d'hôte confortable et pudibond. Mais, ne vous fiez pas aux apparences, sous ces coussins au doux velours, cette assise anatomique et ces tiroirs obscurs, se cache un siège bien coquin. A vous maintenant de laisser s'exprimer votre imagination.
La fin des tabous ?
Vibromasseurs, godemichets, anneaux vibreurs, boules de Geisha, gels chauffants... Alors que les boutiques spécialisées haut de gamme fleurissent ci-et-là, entraînant dans leur sillage les grands magasins devenus experts à grand renfort de corners thématiques, les français rattrapent peu à peu leur retard érotique par rapport aux pays plus avertis. Est-ce parce que nous étions encore trop occupés à peaufiner notre technique du french-kiss (moins cher et moins périssable à certains égards d'ailleurs) mais, hier encore, les statistiques étaient sans appel : en 2005, seuls 14% des french lovers avouaient posséder un sex toy contre 40% en Suède, 43% dans l'Amérique si puritaine ou encore 47% à Taïwan. Heureusement pour les fabricants et pour l'harmonie des couples, après un matraquage marketing en bonne et due forme et la revendication syndiquée d'une ère "sans complexe, ni pudeur", les petites françaises ont rattrapé leur retard de 10 ans par rapport à leurs voisines européennes. Pour ceux à qui cela aurait échappé, le sex toy est donc officiellement devenu tendance et avec lui toute une série d'accessoires plus ou moins fantaisistes. A commencer par ce fauteuil Courtisane...
Un fauteuil nommé Courtisane
Des formes tout en rondeur, une assise dûment anatomique pour un confort optimal, une hauteur calculée au millimètre près s’adaptant à toutes les morphologies, un dossier galbé épousant parfaitement la forme du dos, des poignées ergonomiques pour les postures plus sportives, un coussin d’appoint, un cale-reins et un tissu anti-taches doux comme une caresse : contre toute attente, il ne s'agit donc pas là du dernier né des fauteuils stars des maisons de retraites mais bel et bien d'un hommage en hêtre massif et en mousse haute résilience à nos fantasmes les plus athlétiques et rocambolesques. Là, dans une variation improbable du Kamasutra, on se prend subitement à avoir une pensée émue pour la Marquise de Pompadour ou Diane de Poitiers. Et dire qu'une auguste assise deviendrait un obscur objet du désir. On ne peut décidément plus se fier à rien !
Octobre 2008
