Luxe sans frontière...
Le luxe serait universel et éternel. Certes. Mais, après cela a-t-on tout dit ? Qu'est ce que recouvre le luxe dans la civilisation musulmane ? Dans les cultures amérindiennes ? Comment s'inscrit le luxe dans les pays émergents ? Nous offrant un panorama du luxe des origines à nos jours, Jean Castarède explore, force photos à l'appui, la planète luxe. Sublime et instructif.
Tour d'horizon du luxe
Après son indispensable "Que sais-je" consacré au Luxe et son Histoire du Luxe en France des origines à nos jours, l'énarque et économiste Jean Castarède repousse plus loin encore les frontières du luxe, nous offrant une histoire mondiale période par période, pays par pays. Rien que cela. Car, si de l'antiquité méditerranéenne et orientale aux prolongements contemporains du luxe contemporain, ses manifestations et son appréhension ont à coup sûr évolué, son fondement n'en demeure pas moins universel. Et pour cause, comme le rappelle Gilles Lipvetsky : "Le luxe n'est plus la part maudite, mais la part du rêve, de l'excellence et du superlatif dont l'homme a besoin".
Dépassant la notion stricte d'efficacité, le luxe inscrit son caractère anthropologique et universel, invitant l'homme dans une valse de désirs infinis qu'il serait trop simple de réduire à une aspiration frivole et vaine. Shakespeare lui-même le concédait : " Retirez à l'homme le superflu et vous lui ôtez sa part d'humanité".
Luxe et civilisations, c'est sans doute 304 pages pour nous en convaincre !
Après son indispensable "Que sais-je" consacré au Luxe et son Histoire du Luxe en France des origines à nos jours, l'énarque et économiste Jean Castarède repousse plus loin encore les frontières du luxe, nous offrant une histoire mondiale période par période, pays par pays. Rien que cela. Car, si de l'antiquité méditerranéenne et orientale aux prolongements contemporains du luxe contemporain, ses manifestations et son appréhension ont à coup sûr évolué, son fondement n'en demeure pas moins universel. Et pour cause, comme le rappelle Gilles Lipvetsky : "Le luxe n'est plus la part maudite, mais la part du rêve, de l'excellence et du superlatif dont l'homme a besoin".
Dépassant la notion stricte d'efficacité, le luxe inscrit son caractère anthropologique et universel, invitant l'homme dans une valse de désirs infinis qu'il serait trop simple de réduire à une aspiration frivole et vaine. Shakespeare lui-même le concédait : " Retirez à l'homme le superflu et vous lui ôtez sa part d'humanité".
Luxe et civilisations, c'est sans doute 304 pages pour nous en convaincre !
Mai 2009