Images et regards de guerre, esthétisme et réalité brute
"La guerre sans dentelles", exposition inscrite dans le cadre d'une remise en perspective du Musée de l'Histoire de France, est plus percutante que sa présentation ne le laisserait présager... Une re-lecture des tableaux de hauts faits de guerre… Ou la « guerre sang dentelles ».
Faits de gloire et imaginaire collectif
Tout au long de notre Histoire, les conflits armés ont indéniablement renforcé la notion d'identité autour de la nation. Ces faits de gloire, mis en image par les tableaux des peintres les plus célèbres de l'époque – Saint Louis à la bataille de Taillebourg par Delacroix, ou La bataille de Fontenoy par Vernet - sont inscrits dans l'imaginaire collectif et participent à leur façon à rendre l'Histoire plus romanesque et à se l'approprier. Si ce fut le cas au temps jadis, reste à savoir si les supports modernes comme le photo-reportage relèvent des mêmes mécanismes.
Un regard croisé, une lecture différente
L'idée novatrice de l'exposition tient en effet dans la confrontation entre peintures et photographies d'images de guerres. Les clichés emblématiques du photo-journalisme sont mis en relation directe avec les 33 scènes de bataille de la galerie. Chaque peinture reçoit durant l’exposition son double photographique complémentaire ou opposé. Ce regard croisé initie une lecture inédite et dynamique sur le support, sur l’histoire, sur la mémoire.
L’événement brut et l’image médiatique
Les clichés présentés, du plus ancien – Vue de la bataille de Gettysburg par T. O. Sullivan en 1862, guerre de sécession E.U - au plus récent - pris par F. Sautereau en Centrafrique et publié dans Le Monde du 10 mars 2007 - démontrent que l'impact de l'image est irremplaçable, et ce malgré ou grâce à un changement important de son mode de diffusion : carte postale, journaux d'époque, magazines, voire bandes dessinées et, aujourd’hui, internet... La mise en regard de ces clichés avec les peintures géantes des tableaux de maîtres crée un véritable choc, ouvrant d'autre portes de la perception de notre monde… et de nous-mêmes.
Tout au long de notre Histoire, les conflits armés ont indéniablement renforcé la notion d'identité autour de la nation. Ces faits de gloire, mis en image par les tableaux des peintres les plus célèbres de l'époque – Saint Louis à la bataille de Taillebourg par Delacroix, ou La bataille de Fontenoy par Vernet - sont inscrits dans l'imaginaire collectif et participent à leur façon à rendre l'Histoire plus romanesque et à se l'approprier. Si ce fut le cas au temps jadis, reste à savoir si les supports modernes comme le photo-reportage relèvent des mêmes mécanismes.
Un regard croisé, une lecture différente
L'idée novatrice de l'exposition tient en effet dans la confrontation entre peintures et photographies d'images de guerres. Les clichés emblématiques du photo-journalisme sont mis en relation directe avec les 33 scènes de bataille de la galerie. Chaque peinture reçoit durant l’exposition son double photographique complémentaire ou opposé. Ce regard croisé initie une lecture inédite et dynamique sur le support, sur l’histoire, sur la mémoire.
L’événement brut et l’image médiatique
Les clichés présentés, du plus ancien – Vue de la bataille de Gettysburg par T. O. Sullivan en 1862, guerre de sécession E.U - au plus récent - pris par F. Sautereau en Centrafrique et publié dans Le Monde du 10 mars 2007 - démontrent que l'impact de l'image est irremplaçable, et ce malgré ou grâce à un changement important de son mode de diffusion : carte postale, journaux d'époque, magazines, voire bandes dessinées et, aujourd’hui, internet... La mise en regard de ces clichés avec les peintures géantes des tableaux de maîtres crée un véritable choc, ouvrant d'autre portes de la perception de notre monde… et de nous-mêmes.
Mai 2009