Hédiard fête ses 150 ans
Hédiard fête ses 150 ans en célébrant les épices et en publiant Hédiard, la cuisine des épices aux Editions Hachette Pratique.
Une épopée digne d'un roman de Pierre Loti
Hédiard ? "Un métier aux cent facettes." Une épopée grandiose digne d'un roman de Pierre Loti avec comme illustration, des senteurs d'ailleurs, des produits d'excellence et des couleurs chaudes brûlées par le soleil...
À la fois épicerie fine, cave à vins, comptoir de thés et de cafés, confiserie, traiteur, la maison Hédiard, fête en rouge et noir ses cent cinquante années de création.
Ferdinand Hédiard, qui en fut le fondateur en 1854, en aventurier de l'épicerie est un peu un Thomas Lipton français. À la différence près qu'il n'est jamais sorti de son pays... ne dépassant guère le port du Havre et ses bateaux venus du monde entier, qu'il découvrit comme Compagnon du Tour de France.
Mais comme sir Thomas Lipton, Ferdinand Hédiard, solide bonhomme endurci par le travail, était en avance sur son époque, à la fois visionnaire et commerçant génial. Lui, le découvreur des épices, le rêveur d'un orient couvert de parfums, le défricheur de talents, savait projeter dans l'avenir son savoir-faire et jouer les esthètes dans un Paris en pleine mutation.
Un fournisseur audacieux de l'excellence
Il fut un personnage de panache, fournisseur audacieux de l'excellence, exigeant avec les hommes comme avec les matières. Ferdinand Hédiard s'entoura d'hommes compétents et, avant tout le monde, il sut miser sur les produits les plus rares et les plus inconnus ou méconnus que les Français allaient forcément aimer pour leur saveur et leur nouveauté.
Sa maison, installée au 21, place de la Madeleine dès 1880 prend le joli nom de "Comptoir des Epices et des Colonies" où sont mis en avant des fruits et des légumes exotiques uniques à Paris, servis par de jolies martiniquaises en tenue traditionnelle.
Un livre d'émotions et de recettes
C'est cet esprit d'Hédiard que Vincent Carayon, chef de cuisine, a voulu et su parfaitement traduire dans un beau livre qui vient de paraître à l'occasion de cet anniversaire. Hédiard, la cuisine des épices est avant tout un livre d'émotions et de recettes, joliment illustré par les photographies de la britannique Iris L.Sullivan.
Chacun peut y puiser ainsi des recettes pour chaque moment de la journée, du petit-déjeuner au brunch, du déjeuner au dîner, d'un simple repas entre amis à une fête d'exception en famille, où le salé et le sucré exhalent toutes les épices, tous les légumes et toutes les herbes cuisinés au service des poissons, des volailles ou des viandes, du chocolat ou des fruits.
Il y en a pour tous les goûts : un tagine d'agneau aux fèves, une tartelette fine aux légumes et confiture d'oignons, des nems de porc à l'orange, des lentilles confites au citron et au gingembre, une salade de bœuf grillée à la sauce pimentée, un poulet confit à la cannelle ou une purée de patates douces à la muscade.
Les menus sont simples et variés avec des degrés plus ou moins forts pour les épices utilisées.
Du grand art et de la belle maîtrise.
Hédiard ? "Un métier aux cent facettes." Une épopée grandiose digne d'un roman de Pierre Loti avec comme illustration, des senteurs d'ailleurs, des produits d'excellence et des couleurs chaudes brûlées par le soleil...
À la fois épicerie fine, cave à vins, comptoir de thés et de cafés, confiserie, traiteur, la maison Hédiard, fête en rouge et noir ses cent cinquante années de création.
Ferdinand Hédiard, qui en fut le fondateur en 1854, en aventurier de l'épicerie est un peu un Thomas Lipton français. À la différence près qu'il n'est jamais sorti de son pays... ne dépassant guère le port du Havre et ses bateaux venus du monde entier, qu'il découvrit comme Compagnon du Tour de France.
Mais comme sir Thomas Lipton, Ferdinand Hédiard, solide bonhomme endurci par le travail, était en avance sur son époque, à la fois visionnaire et commerçant génial. Lui, le découvreur des épices, le rêveur d'un orient couvert de parfums, le défricheur de talents, savait projeter dans l'avenir son savoir-faire et jouer les esthètes dans un Paris en pleine mutation.
Un fournisseur audacieux de l'excellence
Il fut un personnage de panache, fournisseur audacieux de l'excellence, exigeant avec les hommes comme avec les matières. Ferdinand Hédiard s'entoura d'hommes compétents et, avant tout le monde, il sut miser sur les produits les plus rares et les plus inconnus ou méconnus que les Français allaient forcément aimer pour leur saveur et leur nouveauté.
Sa maison, installée au 21, place de la Madeleine dès 1880 prend le joli nom de "Comptoir des Epices et des Colonies" où sont mis en avant des fruits et des légumes exotiques uniques à Paris, servis par de jolies martiniquaises en tenue traditionnelle.
Un livre d'émotions et de recettes
C'est cet esprit d'Hédiard que Vincent Carayon, chef de cuisine, a voulu et su parfaitement traduire dans un beau livre qui vient de paraître à l'occasion de cet anniversaire. Hédiard, la cuisine des épices est avant tout un livre d'émotions et de recettes, joliment illustré par les photographies de la britannique Iris L.Sullivan.
Chacun peut y puiser ainsi des recettes pour chaque moment de la journée, du petit-déjeuner au brunch, du déjeuner au dîner, d'un simple repas entre amis à une fête d'exception en famille, où le salé et le sucré exhalent toutes les épices, tous les légumes et toutes les herbes cuisinés au service des poissons, des volailles ou des viandes, du chocolat ou des fruits.
Il y en a pour tous les goûts : un tagine d'agneau aux fèves, une tartelette fine aux légumes et confiture d'oignons, des nems de porc à l'orange, des lentilles confites au citron et au gingembre, une salade de bœuf grillée à la sauce pimentée, un poulet confit à la cannelle ou une purée de patates douces à la muscade.
Les menus sont simples et variés avec des degrés plus ou moins forts pour les épices utilisées.
Du grand art et de la belle maîtrise.
Octobre 2004
Par Gilles BROCHARD