Arte refait le mur
On le croyait moribond, témoin d'un autre âge et condamné au vintage, et pourtant le papier peint revient en force depuis quelques années à la faveur d'une poignée de créateurs qui ont réaffirmé son potentiel de créativité et de folie par rapport à la peinture murale. Notre coup de cœur ? Le prolifique belge Arte.
Du papier-peint depuis 1981 !
Levons de suite un doute : non, notre chaîne franco-allemande préférée ne s'est pas lancée dans les produits dérivés pour accoucher d'une gamme de papiers-peints. C'est en fait à la Belgique que l'on doit cette marque de revêtements muraux, née du reste bien 10 années avant Arte (TV). Un rapide calcul nous indique donc que Arte n'a pas attendu le come-back du papier peint pour pousser jusqu'à son art suprême cette technique de recouvrement de nos murs capable, chez certains du moins, d'accoucher du meilleur comme du pire... Loin de flirter avec un vintage d'un goût parfois quelque peu douteux ou un trompe-l'oeil grand-quignol type "aspect bois" ou "simulacre de briques", Arte oscille donc entre le classique le plus objectivement somptueux et le dépouillement d'avant-garde. Résultat : présent dans plus de 80 pays, la marque livre une fois par an une collection pointue, fruit du travail de designers chevronnés soucieux de donner le ton et de pousser toujours plus en avant l'art du papier-peint.
Des collections 2012 tout en lumière
Une chose est certaine, cela ne chôme pas du côté des designers belge ! Pour 2012, après une année de recherche, d’expérimentation et de production dans le respect de l'environnement, Arte accouche de deux collections plutôt réjouissantes. Vous aimez cette déconcertante sensation nocturne où, après quelque minutes d'adaptation à la pénombre, les yeux finissent pas discerner à nouveau des formes ? Vous devriez succomber à Noctis et à ses variantes évocatrices (Mira, Lyra, Crux ou Pyxis). Derrière ces teintes unies, chaudes et parfois foncées, l’œil finit par enregistrer la présence d'une une poudre subtilement brillante sur les lignes ondulantes, les losanges dessinés "à la main" et les variantes plissées, astucieusement utilisables dans les deux sens.
Si vous craquez pour béton et le métal oxydé, jetez-vous sur la gamme Oxide dont les unis ont été directement inspirés par un bloc de béton. Résultat : tout cela est brut, patiné et sophistiqué jusque dans les imperfections. Mention spéciale pour la variante qui relèguee les carrés au second plan, tandis qu’un motif floral de type cachemire tient le devant de la scène, le tout dans une déclinaison d’effet métal oxydé, du rouille au vert-de-gris en passant par le cuivre. Effet saisissant garanti.
A noter pour les urbains indisciplinés, la gamme signée Hookedonwalls avec ses variantes Rock Baroque et Urban Classic pour des murs plus "rock’n’rollment" affirmés..
Levons de suite un doute : non, notre chaîne franco-allemande préférée ne s'est pas lancée dans les produits dérivés pour accoucher d'une gamme de papiers-peints. C'est en fait à la Belgique que l'on doit cette marque de revêtements muraux, née du reste bien 10 années avant Arte (TV). Un rapide calcul nous indique donc que Arte n'a pas attendu le come-back du papier peint pour pousser jusqu'à son art suprême cette technique de recouvrement de nos murs capable, chez certains du moins, d'accoucher du meilleur comme du pire... Loin de flirter avec un vintage d'un goût parfois quelque peu douteux ou un trompe-l'oeil grand-quignol type "aspect bois" ou "simulacre de briques", Arte oscille donc entre le classique le plus objectivement somptueux et le dépouillement d'avant-garde. Résultat : présent dans plus de 80 pays, la marque livre une fois par an une collection pointue, fruit du travail de designers chevronnés soucieux de donner le ton et de pousser toujours plus en avant l'art du papier-peint.
Des collections 2012 tout en lumière
Une chose est certaine, cela ne chôme pas du côté des designers belge ! Pour 2012, après une année de recherche, d’expérimentation et de production dans le respect de l'environnement, Arte accouche de deux collections plutôt réjouissantes. Vous aimez cette déconcertante sensation nocturne où, après quelque minutes d'adaptation à la pénombre, les yeux finissent pas discerner à nouveau des formes ? Vous devriez succomber à Noctis et à ses variantes évocatrices (Mira, Lyra, Crux ou Pyxis). Derrière ces teintes unies, chaudes et parfois foncées, l’œil finit par enregistrer la présence d'une une poudre subtilement brillante sur les lignes ondulantes, les losanges dessinés "à la main" et les variantes plissées, astucieusement utilisables dans les deux sens.
Si vous craquez pour béton et le métal oxydé, jetez-vous sur la gamme Oxide dont les unis ont été directement inspirés par un bloc de béton. Résultat : tout cela est brut, patiné et sophistiqué jusque dans les imperfections. Mention spéciale pour la variante qui relèguee les carrés au second plan, tandis qu’un motif floral de type cachemire tient le devant de la scène, le tout dans une déclinaison d’effet métal oxydé, du rouille au vert-de-gris en passant par le cuivre. Effet saisissant garanti.
A noter pour les urbains indisciplinés, la gamme signée Hookedonwalls avec ses variantes Rock Baroque et Urban Classic pour des murs plus "rock’n’rollment" affirmés..
Février 2012
