Rare découverte de la faune africaine
Le luxe est multiple. En terme de voyage l'une de ses formes est de retrouver la nature telle qu'on la vue dans un film ou en rêve... sauvage et intacte. C'est encore possible avec Escursia par exemple qui propose une découverte de la faune africaine en compagnie d'un chercheur sur les hippopotames à l'Université de Lyon I : Christian Noirard (UMR CNRS).
Visite d'un parc d'un million d'hectares à l'écosystème unique en Afrique de l'Ouest, et partagé entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin. L'immersion dans un environnement sauvage, avec seulement 2.000 visiteurs par an !
Visite d'un parc d'un million d'hectares à l'écosystème unique en Afrique de l'Ouest, et partagé entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin. L'immersion dans un environnement sauvage, avec seulement 2.000 visiteurs par an !
Au cœur d'une nature totalement préservée
Immergé au cœur d'une nature totalement préservée, le voyageur a le privilège d'observer les comportements fascinants de la faune sauvage africaine.
Grâce aux conseils et aux informations de Christian Noirard, très expérimenté sur le Parc du W et sa faune sauvage, c'est aussi une découverte de la vie du chercheur dans ses travaux sur le terrain, ses études et leurs buts qui sont accessibles. C'est une rare occasion de partager la passion du chercheur en bénéficiant de sa connaissance du milieu, et d'approcher ainsi la nature de cette campagne africaine avec sa flore et ses animaux comme peu ont véritablement pu le faire.
Au coucher du soleil, au bord d'une mare ou lors de l'une des randonnées, on apprend, par exemple, à reconnaître empreintes de mammifères et chants d'oiseaux. Accompagné des guides et pisteurs les plus expérimentés, le visiteur parcourt en 4x4, en pirogue et à pied le Parc National du W. et découvre les berges luxuriantes du fleuve Niger, ses multitudes d'oiseaux tropicaux... et ses hippopotames bien sûr !
Le Parc National du W
Enclavée entre le Sahara, le fleuve Niger et le lac Tchad, la République du Niger est située au cœur de l'Afrique occidentale. C'est à 150 kilomètres au sud-ouest de la capitale - Niamey - que se situe le Parc National du W. Le site de protection est identifié dès 1926, le Parc est ensuite créé en 1937, puis classé en forêt domaniale et réserve de faune en 1953 ; le décret instituant le Parc National de W du Niger est pris en 1954.
Constitué en réserve totale de biosphère et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1995, il bénéficie d'un cadre exceptionnel pour la préservation de la faune sauvage.
Un réservoir exceptionnel de biodiversité
Le Parc National du W constitue ainsi un réservoir exceptionnel de biodiversité, propice aux études du chercheur Christian Noirard.
Là, quelques 312 espèces d'oiseaux, 114 de poissons, et plus de 70 de grands mammifères tels que les lions, éléphants, lamantins, buffles et autres antilopes se partagent un territoire vaste de plus de 220 000 hectares.
Le Parc se trouve à la frontière de trois pays : le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Si ce dernier comporte la plus petite partie du Parc (220.000 sur le million d'hectares au total), elle n'en est pas moins la plus riche et la plus fréquentée par les mammifères, grâce notamment à ses nombreux points d'eau.
Bordé au nord par le fleuve Niger, le puissant cours d'eau définit une frontière naturelle pour le Parc, et interdit ainsi l'accès aux populations environnantes qui pourraient nuire au fragile écosystème. Ces derniers habitants ne peuvent alors pénétrer ni pour chasser, ni pour la cueillette.
Grâce au travail des gardes forestiers, cette zone préservée constitue un havre de paix pour les espèces qui vivent en toute intégrité le long du fleuve.
Immergé au cœur d'une nature totalement préservée, le voyageur a le privilège d'observer les comportements fascinants de la faune sauvage africaine.
Grâce aux conseils et aux informations de Christian Noirard, très expérimenté sur le Parc du W et sa faune sauvage, c'est aussi une découverte de la vie du chercheur dans ses travaux sur le terrain, ses études et leurs buts qui sont accessibles. C'est une rare occasion de partager la passion du chercheur en bénéficiant de sa connaissance du milieu, et d'approcher ainsi la nature de cette campagne africaine avec sa flore et ses animaux comme peu ont véritablement pu le faire.
Au coucher du soleil, au bord d'une mare ou lors de l'une des randonnées, on apprend, par exemple, à reconnaître empreintes de mammifères et chants d'oiseaux. Accompagné des guides et pisteurs les plus expérimentés, le visiteur parcourt en 4x4, en pirogue et à pied le Parc National du W. et découvre les berges luxuriantes du fleuve Niger, ses multitudes d'oiseaux tropicaux... et ses hippopotames bien sûr !
Le Parc National du W
Enclavée entre le Sahara, le fleuve Niger et le lac Tchad, la République du Niger est située au cœur de l'Afrique occidentale. C'est à 150 kilomètres au sud-ouest de la capitale - Niamey - que se situe le Parc National du W. Le site de protection est identifié dès 1926, le Parc est ensuite créé en 1937, puis classé en forêt domaniale et réserve de faune en 1953 ; le décret instituant le Parc National de W du Niger est pris en 1954.
Constitué en réserve totale de biosphère et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1995, il bénéficie d'un cadre exceptionnel pour la préservation de la faune sauvage.
Un réservoir exceptionnel de biodiversité
Le Parc National du W constitue ainsi un réservoir exceptionnel de biodiversité, propice aux études du chercheur Christian Noirard.
Là, quelques 312 espèces d'oiseaux, 114 de poissons, et plus de 70 de grands mammifères tels que les lions, éléphants, lamantins, buffles et autres antilopes se partagent un territoire vaste de plus de 220 000 hectares.
Le Parc se trouve à la frontière de trois pays : le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Si ce dernier comporte la plus petite partie du Parc (220.000 sur le million d'hectares au total), elle n'en est pas moins la plus riche et la plus fréquentée par les mammifères, grâce notamment à ses nombreux points d'eau.
Bordé au nord par le fleuve Niger, le puissant cours d'eau définit une frontière naturelle pour le Parc, et interdit ainsi l'accès aux populations environnantes qui pourraient nuire au fragile écosystème. Ces derniers habitants ne peuvent alors pénétrer ni pour chasser, ni pour la cueillette.
Grâce au travail des gardes forestiers, cette zone préservée constitue un havre de paix pour les espèces qui vivent en toute intégrité le long du fleuve.
Février 2005
Par Yves CALMEJANE