Toronto, mégapole culturelle aux multiples facettes !
L’Ontario qui a célébré en 2010 ses 400 ans de présence française baigne dans un environnement liquide. Territoire de grandes mers d’eau douce (plus de 250 000 lacs et 55 000 km de cours d’eau) et de plages de sable fin, cette région recèle de nombreux attraits, dont une nature exceptionnelle et des parcs provinciauxpréservés.
Toronto, capitale économique et mégapole culturelle par excellence, est une ville élégante et affairée, au brassage multi ethnique. Entre modernité et authenticité, paysages urbains et nature exubérante, ses attraits sont immenses et son charme unique. Focus, vous allez l'adorer !
Toronto, une ville horizontale
Après la 2ème guerre mondiale, Toronto a séduit des centaines de milliers d’immigrants qui ont bouleversé l’échiquier culturel, l’enrichissant de leur diversité. Celle-ci se retrouve également dans l'architecture étonnante et contemporaine, aux façades polies des gratte-ciel, aux insolites murs peints ainsi que dans la myriade de quartiers aux accents venus du monde entier. AU XVIII, les bâtisses rudimentaires construites par les colons essentiellement en bois se sont transformées au cours des siècles en style géorgien, gothique, roman…. Enfin dans la 2ème moitié du XIX apparurent les premières maisons « Bay & Gable » caractéristiques de Toronto que l’on retrouve encore aujourd’hui. Grandes baies vitrées en façade, pignon pointu de style victorien et la sacro-sainte petite pelouse devant, sont d’actualité, donnant à la ville un charme singulier. Quand aux gratte-ciel, sans démesure, ils côtoient ces quartiers typiques. Forte de ses presque 6 millions d’habitants, (la plus grande ville du Canada) dont la moitié ne sont pas originaires du Canada, cette pluralité ethnique compose aussi sa force et son dynamisme.
Le Four Seasons, un écrin contemporain et créatif
Dans cette capitale cosmopolite, l’offre hôtelière est bien entendu large. Le Four Seasons, ouvert le 5 octobre 2012, tire avec élégance et créativité son épingle du jeu. Derrière ses deux tours élancées en façade de verre à Yorkville street, (la rue la plus chic de Toronto), l’espace architecturé sur différents niveaux, que l’on doit à Yabu Pushelberg, joue sur la sensibilité artistique, la fluidité des harmonies et de la circulation, la noblesse des matières et l’innovation des équipements. L’art contemporain donne le ton indoor-outdoor, s’harmonisant sur fond urbain. Autre facette innovante : sa décoration. Oublié les recettes traditionnelles, place aux codes du design le plus actuel. De grands panneaux en noyer se frottant à d’immenses paravents ou cages en dentelle d’acier, agrémentés d’œuvres choisis par James Robertson, délimitent les différents espaces du lobby, à l’ambiance chaleureuse et intime. Quelques sphères en bois sculptées, suspendues de-ci de-là, évoquent la floraison des pissenlits.
Art et innovations techniques : leitmotiv de l’établissement
Dans les chambres et suites, la lumière pénètre à flots, grâce aux immenses baies vitrées. Celles-ci affichent une constante : le mariage réussi entre verre et acier, donnant à ces pièces un caractère contemporain et confortable. Colorées de gris pastel et de beige, elles déclinent un univers ouaté offrant grand confort et douce harmonie, high-tech sons et images pour citadins stressés. Un réel plaisir lorsque le temps se met en mode neige ou blizzard !!
Daniel Boulud, le chef 3 étoilés de New York
Four Seasons a souhaité faire appel au célèbre chef français 3 étoiles, Daniel Boulud, qui officie à New York depuis 30 ans. Un choix voulu par la chaîne, qui continue sur sa lancée de chefs étoilés, proposant ainsi à sa clientèle internationale et locale, de nouveaux concepts culinaires basés sur des expériences savoureuses, dans une ambiance décontractée et accueillante.
Au Café Boulud, une cuisine de tradition revisitée
Au café Boulud en mezzanine, surplombant le D Bar, la transparence du verre met en lumière les volumes maîtrisés et la puissance des œuvres de Brainshaw, l’artiste français controversé à LA et célébré à New York. On retrouve ici et là un Picasso, un Mickaël Jackson, une Marilyn Monroe revisités par cet homme qui rend hommage au Street art et au Post Pop. Dans ce cadre contemporain et somme toute assez dépouillé (de Rosalie Wise Designs), le crédo de Daniel Boulud, chef hors-norme, consiste à proposer une cuisine méditerranéenne, enracinée dans la tradition culinaire française et rythmée par les saisons. Choix des produits frais et locaux, l’accompagnement, presque un accessoire, la touche de créativité et le goût du détail se retrouvent partout. Un poulet au vinaigre côtoie un duo de boeuf à base de vin rouge et de poivre ou des raviolis d’herbes, un vrai régal !! Le D Bar en rez-de-chaussée, est le lieu idéal pour commencer ou finir la soirée. Doté de fenêtres immenses, il permet d’être aux premières loges, pour voir et être vu, of course ! Pour déjeuner sur le pouce, essayez le hamburger créé en hommage aux pompiers de la ville. Sa particularité : du bœuf braisé, presque brûlé en surface et épicé ! Etonnant !
Une ville aux facettes multiples
Cette métropole appartient à la catégorie de celles qui ne se donnent pas le premier jour, ni le second, voire pas le troisième. Petit Chicago par excellence, avec son lac Ontario à ses pieds et ses forêts qui investissent la ville, celle-ci respire le bonheur de vivre, la créativité, et un dynamisme contagieux . Ici on vit la ville, tout est à proximité, dans un rayon de 2 à 3 km à la ronde. Ses quartiers se suivent brassant chacun leur diversité artistique et ethnique . Au West Queen West par exemple, district « bobo » et branché par excellence, connu comme l’Art & Design District, la créativité et les galeries d’art sous toutes les formes sont au rendez-vous partout où vous posez les yeux. Des établissements comme le Gladstone ou le Drake hôtel, deux petits boutique-hôtel, vivent au rythme de ses artistes, proposant expositions éphémères et objets de décoration ou mobiliers dessinés par ces créatifs.
Des quartiers branchés et « bobo » !
De multiples petites boutiques étroites en longueur, aux noms improbables, restaurants aux cuisines du monde, bars en tout genre, galeries d’art s’échelonnent le long d’une des plus longues artères du monde, le Queen et le Yonge street. Un club de gym dans l’esprit des années 20, dont le concept repose sur les fondamentaux de la culture physique (travail uniquement avec poids ou bâton) a investi un entrepôt (Academy Of Lions Gym). Le soir, très animée, avec ses restaurants et ses bars branchés, c’est l’endroit « in » par excellence où la jeunesse se retrouve. Dès que vous empruntez une rue transversale, vous vous retrouvez dans un quartier résidentiel où vélos et jardins sont rois.
Ossington street, une ribambelle de restaurants-lounge !
Ossington street, une des rues transversales de West Queen, affiche plus de 23 restaurants « Lounge » qui se transforment en lounge bar en deuxième partie de soirée. D’autres restaurants proposent chacun leur spécialité ! Ainsi le Delux Restaurant, petit café à l’ancienne, tenu par un chef français, propose des sandwichs/panini cubains, Union Farm, tenu également par un chef français, avec son comptoir en bois et son sol dallé à l’ancienne, invite à goûter des produits bio. Ici, vous n’aurez que l’embarras du choix.
Musées, croisières et tour CN
Le lendemain, prendre le bateau sur le lac Ontario, est une croisière obligatoire. Les îles s’offrent au regard dans une débauche de couleur, surtout durant l’été indien. Les feuilles d’or des trembles virevoltent comme des breloques, tandis qu’explose çà et là le rouge écarlate des érables. La vue sur Toronto et sa célèbre Tour CN, (553, 33 mètres) est époustouflante. Elle permet de mieux mesurer l’étendue de la ville et ses architectures. La halte déjeuner se fera chez Canoe, près de Kingstreet, un restaurant situé au 54ème étage d’une tour. Dépaysement garanti, vue sublime sur Toronto et surtout plats canadiens succulents. La digestion se fera grâce aux quelques musées indispensables à voir durant son séjour. Notamment le ROM (Royal Ontario Museum), le plus grand musée d’histoire naturelle, avec son architecture étonnante, presque un vaisseau spatial, l’incontournable Art Gallery of Ontario, ouvert en 1900 et restauré par Frank Gehry en 2008. 45000 m² où vous serez face à 1000 ans d’histoire de l’art européen. Le tour se finira en montant sur la fameuse Tour CN, figure emblématique de la ville où le panorama sur la métropole et le lac Ontario est unique.
L'Opéra, des spectacles exceptionnels !
Pour terminer la soiréesur une note musicale, vous assisterez à un opéra à la Canadian Opera Company qui produit des spectacles d’une qualité exceptionnelle. Le Four Seasons proposant à leurs clients des expériences personnalisés, vous aurez en prime, l’accès aux coulisses et rencontrerez un des artistes qui composent la troupe ! Enfin, on ne résistera pas au fameux « chien chaud » ou encore au « street meat », sorte de hot dog, qui peut contenir aussi bien de la saucisse, que du poulet, bœuf ou au « veggie » à base de légumes ! Une nourriture de rue, proposée à chaque coin de rue. Bon appétit !
Après la 2ème guerre mondiale, Toronto a séduit des centaines de milliers d’immigrants qui ont bouleversé l’échiquier culturel, l’enrichissant de leur diversité. Celle-ci se retrouve également dans l'architecture étonnante et contemporaine, aux façades polies des gratte-ciel, aux insolites murs peints ainsi que dans la myriade de quartiers aux accents venus du monde entier. AU XVIII, les bâtisses rudimentaires construites par les colons essentiellement en bois se sont transformées au cours des siècles en style géorgien, gothique, roman…. Enfin dans la 2ème moitié du XIX apparurent les premières maisons « Bay & Gable » caractéristiques de Toronto que l’on retrouve encore aujourd’hui. Grandes baies vitrées en façade, pignon pointu de style victorien et la sacro-sainte petite pelouse devant, sont d’actualité, donnant à la ville un charme singulier. Quand aux gratte-ciel, sans démesure, ils côtoient ces quartiers typiques. Forte de ses presque 6 millions d’habitants, (la plus grande ville du Canada) dont la moitié ne sont pas originaires du Canada, cette pluralité ethnique compose aussi sa force et son dynamisme.
Le Four Seasons, un écrin contemporain et créatif
Dans cette capitale cosmopolite, l’offre hôtelière est bien entendu large. Le Four Seasons, ouvert le 5 octobre 2012, tire avec élégance et créativité son épingle du jeu. Derrière ses deux tours élancées en façade de verre à Yorkville street, (la rue la plus chic de Toronto), l’espace architecturé sur différents niveaux, que l’on doit à Yabu Pushelberg, joue sur la sensibilité artistique, la fluidité des harmonies et de la circulation, la noblesse des matières et l’innovation des équipements. L’art contemporain donne le ton indoor-outdoor, s’harmonisant sur fond urbain. Autre facette innovante : sa décoration. Oublié les recettes traditionnelles, place aux codes du design le plus actuel. De grands panneaux en noyer se frottant à d’immenses paravents ou cages en dentelle d’acier, agrémentés d’œuvres choisis par James Robertson, délimitent les différents espaces du lobby, à l’ambiance chaleureuse et intime. Quelques sphères en bois sculptées, suspendues de-ci de-là, évoquent la floraison des pissenlits.
Art et innovations techniques : leitmotiv de l’établissement
Dans les chambres et suites, la lumière pénètre à flots, grâce aux immenses baies vitrées. Celles-ci affichent une constante : le mariage réussi entre verre et acier, donnant à ces pièces un caractère contemporain et confortable. Colorées de gris pastel et de beige, elles déclinent un univers ouaté offrant grand confort et douce harmonie, high-tech sons et images pour citadins stressés. Un réel plaisir lorsque le temps se met en mode neige ou blizzard !!
Daniel Boulud, le chef 3 étoilés de New York
Four Seasons a souhaité faire appel au célèbre chef français 3 étoiles, Daniel Boulud, qui officie à New York depuis 30 ans. Un choix voulu par la chaîne, qui continue sur sa lancée de chefs étoilés, proposant ainsi à sa clientèle internationale et locale, de nouveaux concepts culinaires basés sur des expériences savoureuses, dans une ambiance décontractée et accueillante.
Au Café Boulud, une cuisine de tradition revisitée
Au café Boulud en mezzanine, surplombant le D Bar, la transparence du verre met en lumière les volumes maîtrisés et la puissance des œuvres de Brainshaw, l’artiste français controversé à LA et célébré à New York. On retrouve ici et là un Picasso, un Mickaël Jackson, une Marilyn Monroe revisités par cet homme qui rend hommage au Street art et au Post Pop. Dans ce cadre contemporain et somme toute assez dépouillé (de Rosalie Wise Designs), le crédo de Daniel Boulud, chef hors-norme, consiste à proposer une cuisine méditerranéenne, enracinée dans la tradition culinaire française et rythmée par les saisons. Choix des produits frais et locaux, l’accompagnement, presque un accessoire, la touche de créativité et le goût du détail se retrouvent partout. Un poulet au vinaigre côtoie un duo de boeuf à base de vin rouge et de poivre ou des raviolis d’herbes, un vrai régal !! Le D Bar en rez-de-chaussée, est le lieu idéal pour commencer ou finir la soirée. Doté de fenêtres immenses, il permet d’être aux premières loges, pour voir et être vu, of course ! Pour déjeuner sur le pouce, essayez le hamburger créé en hommage aux pompiers de la ville. Sa particularité : du bœuf braisé, presque brûlé en surface et épicé ! Etonnant !
Une ville aux facettes multiples
Cette métropole appartient à la catégorie de celles qui ne se donnent pas le premier jour, ni le second, voire pas le troisième. Petit Chicago par excellence, avec son lac Ontario à ses pieds et ses forêts qui investissent la ville, celle-ci respire le bonheur de vivre, la créativité, et un dynamisme contagieux . Ici on vit la ville, tout est à proximité, dans un rayon de 2 à 3 km à la ronde. Ses quartiers se suivent brassant chacun leur diversité artistique et ethnique . Au West Queen West par exemple, district « bobo » et branché par excellence, connu comme l’Art & Design District, la créativité et les galeries d’art sous toutes les formes sont au rendez-vous partout où vous posez les yeux. Des établissements comme le Gladstone ou le Drake hôtel, deux petits boutique-hôtel, vivent au rythme de ses artistes, proposant expositions éphémères et objets de décoration ou mobiliers dessinés par ces créatifs.
Des quartiers branchés et « bobo » !
De multiples petites boutiques étroites en longueur, aux noms improbables, restaurants aux cuisines du monde, bars en tout genre, galeries d’art s’échelonnent le long d’une des plus longues artères du monde, le Queen et le Yonge street. Un club de gym dans l’esprit des années 20, dont le concept repose sur les fondamentaux de la culture physique (travail uniquement avec poids ou bâton) a investi un entrepôt (Academy Of Lions Gym). Le soir, très animée, avec ses restaurants et ses bars branchés, c’est l’endroit « in » par excellence où la jeunesse se retrouve. Dès que vous empruntez une rue transversale, vous vous retrouvez dans un quartier résidentiel où vélos et jardins sont rois.
Ossington street, une ribambelle de restaurants-lounge !
Ossington street, une des rues transversales de West Queen, affiche plus de 23 restaurants « Lounge » qui se transforment en lounge bar en deuxième partie de soirée. D’autres restaurants proposent chacun leur spécialité ! Ainsi le Delux Restaurant, petit café à l’ancienne, tenu par un chef français, propose des sandwichs/panini cubains, Union Farm, tenu également par un chef français, avec son comptoir en bois et son sol dallé à l’ancienne, invite à goûter des produits bio. Ici, vous n’aurez que l’embarras du choix.
Musées, croisières et tour CN
Le lendemain, prendre le bateau sur le lac Ontario, est une croisière obligatoire. Les îles s’offrent au regard dans une débauche de couleur, surtout durant l’été indien. Les feuilles d’or des trembles virevoltent comme des breloques, tandis qu’explose çà et là le rouge écarlate des érables. La vue sur Toronto et sa célèbre Tour CN, (553, 33 mètres) est époustouflante. Elle permet de mieux mesurer l’étendue de la ville et ses architectures. La halte déjeuner se fera chez Canoe, près de Kingstreet, un restaurant situé au 54ème étage d’une tour. Dépaysement garanti, vue sublime sur Toronto et surtout plats canadiens succulents. La digestion se fera grâce aux quelques musées indispensables à voir durant son séjour. Notamment le ROM (Royal Ontario Museum), le plus grand musée d’histoire naturelle, avec son architecture étonnante, presque un vaisseau spatial, l’incontournable Art Gallery of Ontario, ouvert en 1900 et restauré par Frank Gehry en 2008. 45000 m² où vous serez face à 1000 ans d’histoire de l’art européen. Le tour se finira en montant sur la fameuse Tour CN, figure emblématique de la ville où le panorama sur la métropole et le lac Ontario est unique.
L'Opéra, des spectacles exceptionnels !
Pour terminer la soiréesur une note musicale, vous assisterez à un opéra à la Canadian Opera Company qui produit des spectacles d’une qualité exceptionnelle. Le Four Seasons proposant à leurs clients des expériences personnalisés, vous aurez en prime, l’accès aux coulisses et rencontrerez un des artistes qui composent la troupe ! Enfin, on ne résistera pas au fameux « chien chaud » ou encore au « street meat », sorte de hot dog, qui peut contenir aussi bien de la saucisse, que du poulet, bœuf ou au « veggie » à base de légumes ! Une nourriture de rue, proposée à chaque coin de rue. Bon appétit !
Janvier 2013
Par Katya PELLEGRINO