Richard Orlinski : star de l’art contemporain !
Il est l'artiste français contemporain le plus vendu dans le monde. Sharon Stone, Pharrell Williams, David Guetta sont ses clients… Crocodile en résine, Panthère dentelle, Kong noir, rose ou bleu, ses sculptures animales ont fait sa fortune et sa cote ne cesse de s’envoler.
L’architecte devenu sculpteur sublime la réalité en créant des œuvres d'art belles et intemporelles.
Alors qu’il vient de créer une ligne d’objets pour Christofle et dessiné la dernière montre Hublot, Richard Orlinski appose sa griffe chez The Kooples et planche sur un gros projet d'architecture : des villas Orlinski sur une île des Caraïbes. Rencontre avec une personnalité hors norme qui a révolutionné l’art en cassant les codes,titre de son livre paru chez Michel Lafon.
« Il n’y a pas une minute de ma vie d’artiste durant laquelle je n’ai cessé de remettre en question les dogmes qu’on voulait m’imposer. Avancer, c’est bousculer, accepter d’avoir peur en ne ressemblant à personne. »
Avec ses panthères, ses loups, ses crocodiles et ses gorilles, l’artiste français a séduit la planète. Dans son atelier parisien, il nous reçoit entre deux avions. Look de rockeur et sourire charmeur. Revenu de Los Angeles et ne cessant d’exposer à travers le monde, il s’envolera demain pour Dubaï, Abu Dhabi, Miami ou Singapour Célèbre pour ses créations aux couleurs vives et aux formes animales réalisées dans des matériaux contemporains comme la résine, le marbre, l’inox ou l'aluminium, force est de constater que ses œuvres se vendent à prix fort (des millions d’euros pour certaines) et que son parcours brillant, allié à une réussite fulgurante, fait bien des envieux !
Pantalon mythique métamorphosé en esthétique sculpturale monumentale. Animé de plis, de symboles, de fantasmes, ce pantalon déboutonné s’ouvre sur le vide, sur l’absence de corps.
Un juste retour des choses pour ce travailleur acharné, né en 1966 à Paris, et sculpteur à temps plein depuis 2004 après avoir tourné le dos à l’immobilier. Ses modèles d'inspiration ? Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Keith Haring. Son concept ? Born Wild qui s'adresse à un public large (y compris les enfants) et s’expose aussi bien à au Fouquet’s à Paris que sur les pentes de Courchevel ou Megève. Et dans pléthore de galeries à travers la planète. Mais si l’artiste est cher, il sait aussi casser les codes ! « L'art ne doit pas avoir de frontière. Mon œuvre doit être autant accessible aux jeunes qui peuvent acquérir mes sculptures miniatures pour quelques centaines d'euros. »
Wild Kong en résine (2,30 mètres/150 kilo). Gueule ouverte sur crocs menaçants, le gorille s’autoproclame invincible en martelant son torse de ses poings. Réinterprétant le personnage cinématographique de King Kong, Richard Orlinski nous interroge sur les peurs archaïques qui concernent notre animalité. Où se situe la barbarie, du côté de l’animal amoureux ou de la civilisation moderne qui l’assassine au sommet de son gratte-ciel phallique ?
Panthère dentelle. Cette icône symbole de mystère et de sensualité exprime la puissance farouche, la rapidité et la férocité qui l’inscrivent dans le concept Born Wild.
Eva Longoria et son compagnon Jose Antonio Baston avec Richard Orlinski lors du Global Gift Gala au profit de l’Unicef.
Symbole d’aventures et des dangers bravés par les bikers, le Perfecto a traversé des générations. Richard Orlinski s’empare de ce blouson iconique. Il crée une matière qui reproduit la matité du cuir et sculpte chaque pli pour rendre la pièce vivante.
De par sa résilience, il y a chez Richard Orlinski beaucoup de bienveillance envers les animaux et aussi pour la nature humaine.
Mais comment cet homme d'affaires talentueux, doté d’un sens aigu de la communication, a-t- il réussi en dix ans à transformer tout ce qu’il a entrepris en succès phénoménal ? Son témoignage est une leçon de vie. Celle d’un résilient qui a su s’affranchir des obstacles, se dépasser et se réinventer sans cesse. Dans son récit en forme de success-story, il dynamite les idées reçues sur le monde de l’art, ouvre les portes de son univers pop et invite chacun d’entre nous à croire en soi. Rendre l’art accessible au plus grand nombre est une démarche qui apporte moult polémiques et détracteurs virulents. Richard Orlinski ne le sait que trop bien. Sa fortune détonne et dérange ? Qu’importe ! Faisant fi du monde de l’art trop souvent fermé et parisianiste, l’artiste protéiforme s’en moque et assume pleinement. On jalouse son succès planétaire ?
Assurément. Pour cela, il a dû briser les règles comme le martèle son livre : Pourquoi j’ai cassé les codes.
Standing wild bear, façon street art!
L’une de ses dernières collaborations ? Avec la marque de prêt-à- porter française The Kooples.
Alors qu’il vient de créer une ligne d’objets pour Christofle et dessiné la dernière montre Hublot, Richard Orlinski appose sa griffe chez The Kooples et planche sur un gros projet d'architecture : des villas Orlinski sur une île des Caraïbes. Rencontre avec une personnalité hors norme qui a révolutionné l’art en cassant les codes,titre de son livre paru chez Michel Lafon.
Son leitmotiv ? Rendre l’art accessible au plus grand nombre
« Il n’y a pas une minute de ma vie d’artiste durant laquelle je n’ai cessé de remettre en question les dogmes qu’on voulait m’imposer. Avancer, c’est bousculer, accepter d’avoir peur en ne ressemblant à personne. »
Avec ses panthères, ses loups, ses crocodiles et ses gorilles, l’artiste français a séduit la planète. Dans son atelier parisien, il nous reçoit entre deux avions. Look de rockeur et sourire charmeur. Revenu de Los Angeles et ne cessant d’exposer à travers le monde, il s’envolera demain pour Dubaï, Abu Dhabi, Miami ou Singapour Célèbre pour ses créations aux couleurs vives et aux formes animales réalisées dans des matériaux contemporains comme la résine, le marbre, l’inox ou l'aluminium, force est de constater que ses œuvres se vendent à prix fort (des millions d’euros pour certaines) et que son parcours brillant, allié à une réussite fulgurante, fait bien des envieux !
Pantalon mythique métamorphosé en esthétique sculpturale monumentale. Animé de plis, de symboles, de fantasmes, ce pantalon déboutonné s’ouvre sur le vide, sur l’absence de corps.
Un juste retour des choses pour ce travailleur acharné, né en 1966 à Paris, et sculpteur à temps plein depuis 2004 après avoir tourné le dos à l’immobilier. Ses modèles d'inspiration ? Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Keith Haring. Son concept ? Born Wild qui s'adresse à un public large (y compris les enfants) et s’expose aussi bien à au Fouquet’s à Paris que sur les pentes de Courchevel ou Megève. Et dans pléthore de galeries à travers la planète. Mais si l’artiste est cher, il sait aussi casser les codes ! « L'art ne doit pas avoir de frontière. Mon œuvre doit être autant accessible aux jeunes qui peuvent acquérir mes sculptures miniatures pour quelques centaines d'euros. »
Wild Kong en résine (2,30 mètres/150 kilo). Gueule ouverte sur crocs menaçants, le gorille s’autoproclame invincible en martelant son torse de ses poings. Réinterprétant le personnage cinématographique de King Kong, Richard Orlinski nous interroge sur les peurs archaïques qui concernent notre animalité. Où se situe la barbarie, du côté de l’animal amoureux ou de la civilisation moderne qui l’assassine au sommet de son gratte-ciel phallique ?
Transformer les pulsions vitales négatives en émotions positives
Une évidence. Du côté des stars, Meryl Streep, Sharon Stone, David Guetta, Rihanna, Andy Garcia ou encore Harrison Ford, Justin Bieber et Eva Longoria s’arrachent ses créatures. Pourquoi un tel engouement pour ses animaux anguleux ? « Parce qu’ils agissent sur nos archaïsmes, tout simplement ».Panthère dentelle. Cette icône symbole de mystère et de sensualité exprime la puissance farouche, la rapidité et la férocité qui l’inscrivent dans le concept Born Wild.
« Partager les émotions… » Des sculptures fascinantes de réalité
L’artiste reste un amoureux inconditionnel de l’art sous toutes ses formes. Parce qu’il a réussi à percer avec grande conviction et beaucoup de talent, il continue d’avancer en se réinventant dans chacune de ses créations. Roi du marketing certainement, mais surtout curieux de nature, désireux d’exprimer sa sensibilité à travers d’autres disciplines, il n’hésite pas aujourd’hui à décloisonner les formes pour créer de nouvelles pratiques en s’ouvrant à la musique, au théâtre, au cinéma ou à la mode.Eva Longoria et son compagnon Jose Antonio Baston avec Richard Orlinski lors du Global Gift Gala au profit de l’Unicef.
Symbole d’aventures et des dangers bravés par les bikers, le Perfecto a traversé des générations. Richard Orlinski s’empare de ce blouson iconique. Il crée une matière qui reproduit la matité du cuir et sculpte chaque pli pour rendre la pièce vivante.
Sculpture, musique, design, écriture…
« Les projets s’enrichissent les uns les autres. On peut faire des ponts entre toutes les formes d’art ». Rien n’arrête l’artiste plasticien quand il s’agit de créer. Après le succès de son tube HeartBeat interprété par la chanteuse néerlandaise Eva Simons et premier des charts pendant plusieurs semaines, son album est en préparation. Et n’a-t- il pas joué avec aisance les DJ au Louvre lors de la victoire d’Emmanuel Macron ? Même succès pour son autobiographie éditée par Michel Lafon. Pour la première fois, celui qui a révolutionné le monde de l’art raconte sous-forme de parcours du combattant son chemin vers le succès. Les artistes aiment cultiver le mystère et le secret de leur talent ! Lui se plaît à partager. Entre épreuves surmontées et folle ascension, il nous donne avec bienveillance et générosité les clefs d’une réussite hors du commun.De par sa résilience, il y a chez Richard Orlinski beaucoup de bienveillance envers les animaux et aussi pour la nature humaine.
Mais comment cet homme d'affaires talentueux, doté d’un sens aigu de la communication, a-t- il réussi en dix ans à transformer tout ce qu’il a entrepris en succès phénoménal ? Son témoignage est une leçon de vie. Celle d’un résilient qui a su s’affranchir des obstacles, se dépasser et se réinventer sans cesse. Dans son récit en forme de success-story, il dynamite les idées reçues sur le monde de l’art, ouvre les portes de son univers pop et invite chacun d’entre nous à croire en soi. Rendre l’art accessible au plus grand nombre est une démarche qui apporte moult polémiques et détracteurs virulents. Richard Orlinski ne le sait que trop bien. Sa fortune détonne et dérange ? Qu’importe ! Faisant fi du monde de l’art trop souvent fermé et parisianiste, l’artiste protéiforme s’en moque et assume pleinement. On jalouse son succès planétaire ?
Assurément. Pour cela, il a dû briser les règles comme le martèle son livre : Pourquoi j’ai cassé les codes.
Standing wild bear, façon street art!
L’une de ses dernières collaborations ? Avec la marque de prêt-à- porter française The Kooples.
Septembre 2017
Par Monique Delanoue