Pavillon des Antiquaires: 10ème édition
L'esprit
Ce salon est un hommage à la beauté et à l'esthétisme, dans tous ses états. Résolument dans l'air du temps (il a accueilli 40 000 visiteurs lors de sa précédente édition), le Pavillon est à la fois un puit créatif pour les décorateurs et une mine d'idées pour les chineurs. C'est également une manière pour les connaisseurs de découvrir des exposants inédits et l'occasion rêvée pour les novices d'exercer leur œil. Objets glanés aux cours de voyages, passions partagées d'antiquaires d'exception, le salon offre à chacun la possibilité, au gré de ses envies, de son budget, de se créer un univers sur-mesure mais aussi, de compléter une collection ou de s'offrir un cadeau précieux.
L'organisation
4 750 m2 d'exposition, 9 jours d'ouverture, 50 000 visiteurs attendus, pour sa 10 e édition, le Pavillon des Antiquaires et des Beaux Arts réunit, cette année encore, dans l'enceinte du merveilleux jardin des Tuileries, 90 exposants français, européens et étrangers. Les organisateurs n'ont rien voulu d'ostentatoire dans la mise - en - scène, la vedette appartenant aux exposants et à leurs trésors. La scénographie du Pavillon est donc classique : un sol gris, des façades de stands noires, des bouquets signés Georges François et une décoration réalisée par Francis Arsène. Cette année le Pavillon a donné carte blanche à quatre décorateurs qui proposent chacun leur version du cabinet de curiosités. Une bonne action envers l'Association loi 1901 Paris Tout P'tits qui se verra reverser cette année un euro sur les entrées payantes du Pavillon. Ainsi des bébés de 0 à 18 mois, vivant dans des familles en situation d'extrême précarité, pourront profiter de soins et de produits de première nécessité (lait, petits pots, paquets de couches...).
Les organisateurs
Ancrés dans leur époque, Stéphane Custot et Patrick Perrin sont les organisateurs du Pavillon des Antiquaires et des Beaux Arts. Français tous les deux, jeunes, ils ont voulu ouvrir le monde feutré des antiquaires, et des objets, à une clientèle qui leur ressemble. D'où la création, en 1997, du premier Pavillon : un salon à part, mix élégant et joyeux de genres, de styles, d'époques. Ayant tous deux pignon sur rue - Stéphane est associé de la galerie Hopkins-Custot, spécialisée en tableaux impressionnistes et modernes, Patrick est installé place Beauvau où il s'intéresse au XVIIIème -, ces acolytes, résolument ouverts sur le monde se sont forgés une solide réputation avant de se lancer dans l'aventure du Pavillon. Leur motivation : découvrir des talents pour ensuite les dévoiler. Leur secret : une curiosité d'enfant et un savoir de vieux sages.