Le Luxe selon Catherine Malandrino
Catherine Malandrino, designer française, adulée par les new yorkais et des stars comme Madonna ou Sarah Jessica Parker, mais dont le cœur est resté français, ouvre sa première boutique dans le quartier de Saint-Germain des Prés, au 10 rue de Grenelle et un espace à l'étage Créateurs des Galeries Lafayettes. Ayant vécu pendant huit ans à New York, elle revient pour nous séduire avec une collection qui privilégie l'esprit féminin et urbain, dans un corps à corps structuré, intemporel et innovant. Ses créations romantiques mêlent le brut et le raffiné, et se déclinent autour d'une élégance urbaine, en deux lignes de collection : Catherine Malandrino plus accessible en terme de prix et Malandrino, une ligne où l'on découvre le nec plus ultra de ses collections avec des pièces en série limitée ou en pièce unique. Une collection d'accessoires et de chaussures vient compléter, sa philosophie de création. Féminité et originalité ponctuent, ici un talon au galbe géométrique, là une empreinte de pied aux ongles vernis sur la semelle intérieure, avec des matériaux naturels qui se déclinent entre corde, bois, toile cuir ou peau exotique. Comme nous le précise Catherine Malandrino, "Je conçois mes chaussures comme je dessine une robe, en pensant à un décolleté, à une taille à une hauteur et à un bon équilibre entre féminité et mordant".
Quelle est votre définition du luxe ?
Pour moi, le luxe c'est l'unique, et va bien au-delà du prix.
C'est le sentiment de l'unique
Le temps est aussi un luxe que je m'octroie, pour m'occuper de mon petit garçon de 8 ans.
Quel est votre comble du luxe ?
Dans mon univers, cela consisterait à ne jamais porter la même robe deux fois.
Et le luxe dont vous ne sauriez vous passer ?
La lumière. Je ne peux pas vivre sans lumière.
A New York, par exemple, j'ai la chance d'avoir un appartement qui donne sur la rivière et qui est inondé de lumière.
Sans lumière, je m'étiole.
Pour moi, le luxe c'est l'unique, et va bien au-delà du prix.
C'est le sentiment de l'unique
Le temps est aussi un luxe que je m'octroie, pour m'occuper de mon petit garçon de 8 ans.
Quel est votre comble du luxe ?
Dans mon univers, cela consisterait à ne jamais porter la même robe deux fois.
Et le luxe dont vous ne sauriez vous passer ?
La lumière. Je ne peux pas vivre sans lumière.
A New York, par exemple, j'ai la chance d'avoir un appartement qui donne sur la rivière et qui est inondé de lumière.
Sans lumière, je m'étiole.
Mars 2006
Par Claire BUART