Le luxe selon Sidney Toledano, Président de Christian Dior Couture
Le Nouveau Dior c'est lui, l'homme choisi par Bernard Arnault pour rajeunir l'image de la prestigieuse maison de mode tout en conservant intact l'héritage de son créateur Christian Dior : l'esprit. Sachant s'entourer de créateurs aussi différents que John Galliano, Hedi Slimane ou Victoire de Castellane il sait allier l'audace à la rigueur et a fait preuve d'un flair étonnant et d'un sens aigu du luxe dans un secteur dont le marché est en pleine mouvance. A l'écouter, le luxe c'est tout simple...
Qu'est-ce-que le luxe pour vous ?
Pour moi, un de mes luxes serait de pouvoir me lever très tôt le matin et me détendre souvent dans un spa, comme au Japon ou en Corée, où ils ont le sens de l'eau.
Un autre de mes luxes serait de pouvoir rêver à la terrasse d'un café et de regarder les gens passer, incognito. Et sans téléphone, car d'être connecté en permanence casse le rêve.
Quel est le comble du luxe ?
Je n'aime pas le terme "comble du luxe". A mon sens, le luxe ne doit pas se consommer en permanence. Il doit rester un moment dans une journée. C'est un parfum le matin, un contact avec un vêtement, qui doit être éphémère.
On peut être simple et avoir des moments de luxe en évitant le mauvais goût.
Il n'est pas nécessaire d'être dans le luxe en permanence.
Quel est le luxe dont vous ne pourriez-vous passer ?
Ce qui m'intéresse dans ce métier et ailleurs, c'est de découvrir et de voyager.
J'aime par exemple découvrir des endroits vierges, des lieux d'une beauté naturelle, qui restent beaux et sauvages et où l'empreinte humaine n'a pas pris.
Dans un objet ou un vêtement on retrouve ce moment de grâce, l'instant où le monde le découvre beau.
Pour moi, un de mes luxes serait de pouvoir me lever très tôt le matin et me détendre souvent dans un spa, comme au Japon ou en Corée, où ils ont le sens de l'eau.
Un autre de mes luxes serait de pouvoir rêver à la terrasse d'un café et de regarder les gens passer, incognito. Et sans téléphone, car d'être connecté en permanence casse le rêve.
Quel est le comble du luxe ?
Je n'aime pas le terme "comble du luxe". A mon sens, le luxe ne doit pas se consommer en permanence. Il doit rester un moment dans une journée. C'est un parfum le matin, un contact avec un vêtement, qui doit être éphémère.
On peut être simple et avoir des moments de luxe en évitant le mauvais goût.
Il n'est pas nécessaire d'être dans le luxe en permanence.
Quel est le luxe dont vous ne pourriez-vous passer ?
Ce qui m'intéresse dans ce métier et ailleurs, c'est de découvrir et de voyager.
J'aime par exemple découvrir des endroits vierges, des lieux d'une beauté naturelle, qui restent beaux et sauvages et où l'empreinte humaine n'a pas pris.
Dans un objet ou un vêtement on retrouve ce moment de grâce, l'instant où le monde le découvre beau.
Août 2004