Cavestève returns !
On les avait certes quelque peu oubliées. les Cavestève, détrônées pendant quelques années par certaines caves parisiennes devenues référentes (Legrand, Augé et autres Taillevent) reviennent désormais sur le devant de la scène. Nouvel habillage, nouveau concept et nouvelles techniques de vinification, l'approche du vin se veut décomplexée. Une audace et une ambition de modernité que l'on ne peut pas ne pas saluer. A suivre donc...
Droit au design
Souvent empêtrée dans des codes, la cave, prisonnière à certains égards des traditions, avait peut-être oublié de se repenser. Et pourtant, tant que la conservation des vins est scrupuleusement respectée, l'invention et le design ne nuisent en rien à la qualité de la cave, bien au contraire. Première étape donc, le décor : du sol au plafond, le gris pâle est de rigueur. Résultat ? Une mise en relief incontestable des bouteilles. Deuxième étape, l'éclairage : illuminés tantôt de l'intérieur, tantôt de l'extérieur, les vins sont couchés sur des alcôves, par région. Pour finir, dans les vitrines, les bouteilles se suspendent comme des mobiles et participent tout naturellement à la décoration sans que la tête nous tourne...
Une sélection à la Aymé Jacquet
Elle pourrait être contestée et pourtant la sélection prend des risques qui, au final, paient. Ainsi, aux côtés des plus belles bouteilles de bordeaux (Pétrus et Cheval Blanc en tête), de bourgogne (Drouhin, deMontille...) ou de champagne (Bollinger, Dom Pérignon, Krug...), une place de choix est réservée à l'ensemble des régions françaises. Le référencement fait donc la part belle aux jeunes générations, aux dernières techniques de vinification, aux nouveaux formats comme au nouveau bouchage. En bref, un lieu à la fois d'échange et de convivialité où le parti-pris des accords Mets et Vins ("Que boire avec ?", "Que manger avec tel vin ?") finit d'ancrer les Cavestève dans une vision décomplexée et moderne du vin. Santé !
Souvent empêtrée dans des codes, la cave, prisonnière à certains égards des traditions, avait peut-être oublié de se repenser. Et pourtant, tant que la conservation des vins est scrupuleusement respectée, l'invention et le design ne nuisent en rien à la qualité de la cave, bien au contraire. Première étape donc, le décor : du sol au plafond, le gris pâle est de rigueur. Résultat ? Une mise en relief incontestable des bouteilles. Deuxième étape, l'éclairage : illuminés tantôt de l'intérieur, tantôt de l'extérieur, les vins sont couchés sur des alcôves, par région. Pour finir, dans les vitrines, les bouteilles se suspendent comme des mobiles et participent tout naturellement à la décoration sans que la tête nous tourne...
Une sélection à la Aymé Jacquet
Elle pourrait être contestée et pourtant la sélection prend des risques qui, au final, paient. Ainsi, aux côtés des plus belles bouteilles de bordeaux (Pétrus et Cheval Blanc en tête), de bourgogne (Drouhin, deMontille...) ou de champagne (Bollinger, Dom Pérignon, Krug...), une place de choix est réservée à l'ensemble des régions françaises. Le référencement fait donc la part belle aux jeunes générations, aux dernières techniques de vinification, aux nouveaux formats comme au nouveau bouchage. En bref, un lieu à la fois d'échange et de convivialité où le parti-pris des accords Mets et Vins ("Que boire avec ?", "Que manger avec tel vin ?") finit d'ancrer les Cavestève dans une vision décomplexée et moderne du vin. Santé !
Septembre 2006