Halary, le chemisier sur mesure
Le lieu est distingué : buis à l'entrée, auvent bleu marine. La boutique a l'élégance discrète et le décor sobre, signée d'Alain Demarchelier (l'architecte d'intérieur de l'Opéra de Monte Carlo) Piles de chemises, rouleaux de tissus (plus de 4000 références), boutons de manchettes, caleçons, le tout présenté le long d'étagères issues de la Bibliothèque de France, nous sommes chez Halary, univers de la chemise sur mesure. Ce monsieur, au nom éponyme, a choisi, par passion, il y a vingt ans, la voie du sur mesure. Situé avenue Victor-Hugo, à Paris dans le XVIème, il reste, comme il le définit lui-même, « un petit, dans la cour des grands. »
La passion de la chemise
« A l'origine créer des chemises est le fruit du hasard, bien que j'en ai toujours été amoureux, affirme t-il. »
Homme de goût, la chemise reste à ses yeux, un élément indissociable d'une certaine élégance et d'un raffinement discret. Portée, elle procure un vrai "plaisir sensuel".
Trouver des chemises à son goût, comme il le souhaite, taillées sur mesure, devient un véritable chemin de croix, les chemisiers fermant les uns après les autres.
Des chemises à l'ancienne
L'idée fait son chemin et prenant son bâton de pèlerin, il voyage pendant plus d'un an pour observer et s'imprégner des techniques et du savoir-faire des chemisiers. De retour au bercail, sa décision est prise, il veut recréer les chemises à l'ancienne.
De l'idée à la réalisation, il n'y a qu'un pas, qu'il franchit allègrement avec un artisan (un ancien de chez Hermès) qui lui fait confiance. Un nouveau tandem est né.
Un souci du détail et du raffinement
« Je souhaitais offrir à des esthètes et à des amateurs de belles chemises, des réalisations à l'ancienne où le tissage, le choix des couleurs, les boutons, la baleine seraient d'une qualité irréprochable et à la mesure de leur envie.
Je n'avais pas la prétention de concurrencer Charvet ou Lanvin, deux maisons sérieuses, réputées pour leur savoir-faire et leur science du tissage, mais j'avais l'envie de me faire un nom et une clientèle grâce à mon souci de personnalisation et d'artisan de qualité. »
Boutons en nacre, baleine en écaille de tortue, tissu d'Egypte
Si vous parlez chemise, « le maître » reste intarissable. Non seulement la passion domine dans son discours, mais l'amour du produit est omniprésent.
Que cela soit pour vous parlez de l'origine de ses boutons (nacre ou corne de cerf), de leur taille (9, 10 ou 11mm) ou des baleines en écaille de tortue, il est prodigue de détails.
« La nacre, précise t-il vient d'Australie, siglée MOP(Mother Of Pearl). » Un must, selon Halary.
Les boutons, décroutés par derrière, sont creusés à Lyon et le nombre de trous défini au préalable. Indispensable pour parer à toute demande. Ainsi, un musulman, ne portera jamais un bouton à 4 trous.
Le fil, ne l'oublions pas, joue la carte de la sophistication et s'exhibe en polyester, enrobé de double coton.
Col et aux poignets ont l'obligation d'arborer du pur coton et rien que lui !
Un luxe ne venant jamais seul, ses tissus proviennent d'Egypte, (double fil et longue fibre.) Souci du détail, travaillé à l'extrême.
Incontestablement, ce sont les boutons qui font la qualité de la chemise.
Alors messieurs, si vos chemises portent des boutons en plastique, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Qui a dit que l'habit, pardon la chemise, ne faisait pas le moine ?
Assurément pas chez Halary !
« A l'origine créer des chemises est le fruit du hasard, bien que j'en ai toujours été amoureux, affirme t-il. »
Homme de goût, la chemise reste à ses yeux, un élément indissociable d'une certaine élégance et d'un raffinement discret. Portée, elle procure un vrai "plaisir sensuel".
Trouver des chemises à son goût, comme il le souhaite, taillées sur mesure, devient un véritable chemin de croix, les chemisiers fermant les uns après les autres.
Des chemises à l'ancienne
L'idée fait son chemin et prenant son bâton de pèlerin, il voyage pendant plus d'un an pour observer et s'imprégner des techniques et du savoir-faire des chemisiers. De retour au bercail, sa décision est prise, il veut recréer les chemises à l'ancienne.
De l'idée à la réalisation, il n'y a qu'un pas, qu'il franchit allègrement avec un artisan (un ancien de chez Hermès) qui lui fait confiance. Un nouveau tandem est né.
Un souci du détail et du raffinement
« Je souhaitais offrir à des esthètes et à des amateurs de belles chemises, des réalisations à l'ancienne où le tissage, le choix des couleurs, les boutons, la baleine seraient d'une qualité irréprochable et à la mesure de leur envie.
Je n'avais pas la prétention de concurrencer Charvet ou Lanvin, deux maisons sérieuses, réputées pour leur savoir-faire et leur science du tissage, mais j'avais l'envie de me faire un nom et une clientèle grâce à mon souci de personnalisation et d'artisan de qualité. »
Boutons en nacre, baleine en écaille de tortue, tissu d'Egypte
Si vous parlez chemise, « le maître » reste intarissable. Non seulement la passion domine dans son discours, mais l'amour du produit est omniprésent.
Que cela soit pour vous parlez de l'origine de ses boutons (nacre ou corne de cerf), de leur taille (9, 10 ou 11mm) ou des baleines en écaille de tortue, il est prodigue de détails.
« La nacre, précise t-il vient d'Australie, siglée MOP(Mother Of Pearl). » Un must, selon Halary.
Les boutons, décroutés par derrière, sont creusés à Lyon et le nombre de trous défini au préalable. Indispensable pour parer à toute demande. Ainsi, un musulman, ne portera jamais un bouton à 4 trous.
Le fil, ne l'oublions pas, joue la carte de la sophistication et s'exhibe en polyester, enrobé de double coton.
Col et aux poignets ont l'obligation d'arborer du pur coton et rien que lui !
Un luxe ne venant jamais seul, ses tissus proviennent d'Egypte, (double fil et longue fibre.) Souci du détail, travaillé à l'extrême.
Incontestablement, ce sont les boutons qui font la qualité de la chemise.
Alors messieurs, si vos chemises portent des boutons en plastique, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Qui a dit que l'habit, pardon la chemise, ne faisait pas le moine ?
Assurément pas chez Halary !
Septembre 2006
Par Katya PELLEGRINO