Afghanistan, les trésors retrouvés
Cette exposition fait découvrir au public quatre sites archéologiques majeurs de l'Afghanistan: Fujol, Aï-Khanoum, Tilla-Tepe et Begram. L'exposition rend aussi hommage à l'histoire de l'Afghanistan, au centre de royaumes et d'empires qui se sont étendus de l'Asie Centrale à l'Inde du nord.
De l'Age de Bronze à l'Empire des Kouchans
Grâce à la présentation de 220 pièces, l'exposition permet de mettre en perspective l'évolution de l'histoire afghane, de l'Age du Bronze à l'empire des Kouchans. Bien que les objets présentés soient différents par leur origine géographique et historique, ils célèbrent la continuité, l'unicité et la richesse du patrimoine afghan, dans une région soumise à de multiples influences culturelles: iranienne et proche-orientale, indienne, scythe, chinoise et hellénistique.
L'Art, reflet d'une civilisation
Les vases en or de Fulol se font l'écho de la civilisation de Bactriane et du rôle essentiel de la région dans les échanges entre le Moyent-Orient et la civilisation de l'Indus.
Le site d'Aï-Kahnoum, autre lieu mondialement connu, a été découvert puis fouillé par la délégation archéologique française en Afghanistan entre 1964 et 1978. Il incarne l'avancée extrême de l'helléniste au coeur de l'Asie Centrale et l'influence durable de cette culture dans la région.
De la richesse au chaos
La nécropole de Tilla-Tepe, la "colline d'or", à la frontière nord, est la dernière grande découverte avant que l'Afghanistan ne sombre dans le chaos. Six tombes princières intactes, recelant de parures funéraires de toute beauté ont été exhumées par une équipe d'archéologues afghano-soviétiques. Le trésor de Begram marque une évolution, en mettant en lumière le déplacement du centre du pouvoir vers le sud. Les pièces trouvées par la DAFA en 1937 et 1939, célèbrent ainsi la puissance et le luxe d'une cour sous influence des mondes indiens, chinois et grecs.
L'espoir grâce à l'art
L'exposition s'accompagne de la restauration d'un grand nombre d'oeuvres, en vue de la réintégration des collections dans le musée de Kaboul. Leur présentation revêt une dimension toute particulière dans le climat oplitique actuel. En restaurant et en mettant en valeur le brillant patrimoine afghan et les influences culturelles qu'il a subies, cette exposition rappelle la fragilité et la nécessaire protection de ces trésors, véritables lieux de mémoire du peuple afghan dans un peys qui se reconstruit peu à peu.
Grâce à la présentation de 220 pièces, l'exposition permet de mettre en perspective l'évolution de l'histoire afghane, de l'Age du Bronze à l'empire des Kouchans. Bien que les objets présentés soient différents par leur origine géographique et historique, ils célèbrent la continuité, l'unicité et la richesse du patrimoine afghan, dans une région soumise à de multiples influences culturelles: iranienne et proche-orientale, indienne, scythe, chinoise et hellénistique.
L'Art, reflet d'une civilisation
Les vases en or de Fulol se font l'écho de la civilisation de Bactriane et du rôle essentiel de la région dans les échanges entre le Moyent-Orient et la civilisation de l'Indus.
Le site d'Aï-Kahnoum, autre lieu mondialement connu, a été découvert puis fouillé par la délégation archéologique française en Afghanistan entre 1964 et 1978. Il incarne l'avancée extrême de l'helléniste au coeur de l'Asie Centrale et l'influence durable de cette culture dans la région.
De la richesse au chaos
La nécropole de Tilla-Tepe, la "colline d'or", à la frontière nord, est la dernière grande découverte avant que l'Afghanistan ne sombre dans le chaos. Six tombes princières intactes, recelant de parures funéraires de toute beauté ont été exhumées par une équipe d'archéologues afghano-soviétiques. Le trésor de Begram marque une évolution, en mettant en lumière le déplacement du centre du pouvoir vers le sud. Les pièces trouvées par la DAFA en 1937 et 1939, célèbrent ainsi la puissance et le luxe d'une cour sous influence des mondes indiens, chinois et grecs.
L'espoir grâce à l'art
L'exposition s'accompagne de la restauration d'un grand nombre d'oeuvres, en vue de la réintégration des collections dans le musée de Kaboul. Leur présentation revêt une dimension toute particulière dans le climat oplitique actuel. En restaurant et en mettant en valeur le brillant patrimoine afghan et les influences culturelles qu'il a subies, cette exposition rappelle la fragilité et la nécessaire protection de ces trésors, véritables lieux de mémoire du peuple afghan dans un peys qui se reconstruit peu à peu.
Décembre 2006