Odiot : Le Louvre à la maison !
Plus de trois siècles de savoir-faire
Dèjà reconnu sous le règne de Louis XV comme meilleur orfèvre de son temps, Odiot n'a jamais, en plus de trois siècles, failli à sa réputation. De Louis-Philippe et la famille d'Orléans à la Cour de Sa Majesté Impériale le Tsar, toute une frange de l'aristocratie mondiale s'est sustentée au rythme des couverts et pièces réalisées par les ateliers Odiot. Comble de la reconnaissance, deux coffrets ainsi qu'un service en vermeil livré à Nicolas Demidoff en 1817 (pot à oille, paire de coupes rondes, paire de salières, théière, pot à crème et petite cafetière) ont récemment rejoint le Musée du Louvre consacrant quelque 300 ans de virtuosité et écrivant, ce faisant, une page de l'Histoire...
La seconde vie du Service Demidoff
Un pot à oille de 15 kg (!) en vermeil, parfaite démonstration du savoir-faire et de l'ingénuosité des orfèvres de la Maison et une double-salière Venus, également en vermeil, ornée d'une femme à la draperie flottante dont la grâce du mouvement nous émeut encore, voici les deux pièces, toutes deux livrées au Comte Demidoff, dont les rééditions (même matière, outils et savoir-faire qu'à l'époque) sont désormais accessibles au commun des mortels qui disposent toutefois des 91 000 € nécessaires pour servir sa soupe en Demidoff !