Roland Garros : Le rendez-vous de l'été
Les stars rentrent de Cannes le teint discrètement hâlé, les journées peu à peu s'allongent, un vent d'insouciance et de douce euphorie nous enveloppe... aucun doute la quinzaine de Roland Garros signe l'arrivée de l'été. A la fois rituel et rendez-vous mondain, le premier tournoi du Grand Chelem aborde sa 80e année, sans une ride. Bien plus qu'un stade, un mythe.
Une communion festive
De l'éternelle victoire de Yannick Noah en 1983 aux protestations légendaires d'un Mc Enroe impétueux, de l'inoubliable service à la cuillère du jeune Chang au match fleuve Santoro-Clément (6h33, un record), une chose est certaine : on a tous en nous quelque chose de Roland Garros. Un souvenir, une sensation. La culpabilité d'interrompre les envahissantes révisions du bac pour retrouver une vague imagerie en vert et ocre où s'agitent des pantins blancs immaculés. Un intérêt soudain sans borne pour la climatologie et son cocktail de prédictions. Le souffle retenu des tribunes, le pépiement joyeux des oiseaux. La nuit qui tombe sur le Central, précoce, repoussant au lendemain l'échéance. Car rares sont en effet les événements à susciter un tel engouement, une telle ferveur même auprès d'un public de néophytes. Et l'aura de Roland Garros, toute son influence bénéfique sur notre humeur ne cède rien au passage des années, bien au contraire.
Le royaume du "bon goût"
Sport chic, traditionnellement élitiste car de "bon goût", le tennis en se démocratisant dans les années 70 est parvenu à fidéliser un public large et enthousiaste. Des passionnés bien sûr, le regard fermement agrippé à la petite balle jaune, mais aussi des stars, des hommes politiques. Véritable défilé s'il en est, Roland Garros a, de fait, son quota d'amateurs célèbres. On y croise d'ailleurs régulièrement Pierre Perret, Jean-Paul Belmondo et Patrick Bruel. A l'occasion Estelle Hallyday ou Jennifer Aniston, toutes lunettes dehors, prêtent leurs délicats profils aux écrans de coupe, histoire d'alimenter le glamour de la compétition. A côté le Village s'anime, les ramasseurs s'affairent, les balles impriment leur empreinte dans la terre battue accompagnées de mugissements tout juste humains. Roland Garros perpétue le rêve. Rendez-vous le 27 mai...
De l'éternelle victoire de Yannick Noah en 1983 aux protestations légendaires d'un Mc Enroe impétueux, de l'inoubliable service à la cuillère du jeune Chang au match fleuve Santoro-Clément (6h33, un record), une chose est certaine : on a tous en nous quelque chose de Roland Garros. Un souvenir, une sensation. La culpabilité d'interrompre les envahissantes révisions du bac pour retrouver une vague imagerie en vert et ocre où s'agitent des pantins blancs immaculés. Un intérêt soudain sans borne pour la climatologie et son cocktail de prédictions. Le souffle retenu des tribunes, le pépiement joyeux des oiseaux. La nuit qui tombe sur le Central, précoce, repoussant au lendemain l'échéance. Car rares sont en effet les événements à susciter un tel engouement, une telle ferveur même auprès d'un public de néophytes. Et l'aura de Roland Garros, toute son influence bénéfique sur notre humeur ne cède rien au passage des années, bien au contraire.
Le royaume du "bon goût"
Sport chic, traditionnellement élitiste car de "bon goût", le tennis en se démocratisant dans les années 70 est parvenu à fidéliser un public large et enthousiaste. Des passionnés bien sûr, le regard fermement agrippé à la petite balle jaune, mais aussi des stars, des hommes politiques. Véritable défilé s'il en est, Roland Garros a, de fait, son quota d'amateurs célèbres. On y croise d'ailleurs régulièrement Pierre Perret, Jean-Paul Belmondo et Patrick Bruel. A l'occasion Estelle Hallyday ou Jennifer Aniston, toutes lunettes dehors, prêtent leurs délicats profils aux écrans de coupe, histoire d'alimenter le glamour de la compétition. A côté le Village s'anime, les ramasseurs s'affairent, les balles impriment leur empreinte dans la terre battue accompagnées de mugissements tout juste humains. Roland Garros perpétue le rêve. Rendez-vous le 27 mai...
Mai 2007
Par Estelle BURGET