Home sweet home : Luxe et bien-être à la maison !
Si Mohamed ne vient pas à la montagne, la montagne viendra à Mohamed : impossible d'y échapper, le luxe et toute son cortège de services, s'invitent désormais à la maison. Massages, soins, gastronomie ou sport, halte au déplacement. Le bien-être et l'art de vivre sonnent à notre porte, composant un univers douillet et familier. Une autre façon de vivre le service, une quête décomplexée du mieux-être. Démonstration.
Etre bien chez soi
A l'heure où certains prônent le "rentring" - force images d'un bonheur absolu au coeur de son canapé à l'appui - et où la généralisation des nouvelles technologies autorise un monde régi de sa salle à manger, la maison révèle un nouveau profil. D'un lieu d'abri essentiellement utilitaire, l'habitat s'impose comme lieu de convivialité. Comme lieu de vie. L'esthétisation de la vie quotidienne est en marche, ainsi que le souligne d'ailleurs le sociologue Gilles Lipovetsky, preuve que le chez moi synthétise un besoin universel d'harmonie et de bien-être. Paradigme de cette consommation dite "émotionnelle", le service de luxe à domicile canalise dorénavant les désirs les plus infinis. Accessoire dont essentiel...
Chouchouter son âme et son corps
Votre salon, 11h30 : vous finissez à peine votre séance de yoga ashtanga avec votre personal trainer que l'interphone retentit... Votre esthéticienne, ponctuelle comme à son habitude, s'annonce pour une manucure-éclair suivie d'un bon massage ayurvedique. A côté, dans la cuisine, un chef vous prépare un sympathique déjeuner italien, voilà qui devrait ravir les quelques convives attendus à 13h. Ce soir, un petit concert de jazz manouche devrait animer l'anniversaire de votre fille. En bref, rares sont les secteurs à échapper à la "maisonitude". La nouveauté ? Cette aspiration à un luxe-cocooning n'a que faire des ambitions statutaires. Loin d'être un luxe pour les autres, le service à domicile est bel et bien un luxe pour soi. Un cadeau que l'on se fait pour respecter son propre rythme, ses envies du moment. De fait, loin d'être réservée à une élite, le luxe à la maison tend à séduire une clientèle large, soucieuse de s'offrir des instants pour soi, à l'abri de l'effervescence du monde. Retranchement ou au contrairement ouverture sur soi, le luxe à la maison a de belles années devant lui.
Estelle Burget
A l'heure où certains prônent le "rentring" - force images d'un bonheur absolu au coeur de son canapé à l'appui - et où la généralisation des nouvelles technologies autorise un monde régi de sa salle à manger, la maison révèle un nouveau profil. D'un lieu d'abri essentiellement utilitaire, l'habitat s'impose comme lieu de convivialité. Comme lieu de vie. L'esthétisation de la vie quotidienne est en marche, ainsi que le souligne d'ailleurs le sociologue Gilles Lipovetsky, preuve que le chez moi synthétise un besoin universel d'harmonie et de bien-être. Paradigme de cette consommation dite "émotionnelle", le service de luxe à domicile canalise dorénavant les désirs les plus infinis. Accessoire dont essentiel...
Chouchouter son âme et son corps
Votre salon, 11h30 : vous finissez à peine votre séance de yoga ashtanga avec votre personal trainer que l'interphone retentit... Votre esthéticienne, ponctuelle comme à son habitude, s'annonce pour une manucure-éclair suivie d'un bon massage ayurvedique. A côté, dans la cuisine, un chef vous prépare un sympathique déjeuner italien, voilà qui devrait ravir les quelques convives attendus à 13h. Ce soir, un petit concert de jazz manouche devrait animer l'anniversaire de votre fille. En bref, rares sont les secteurs à échapper à la "maisonitude". La nouveauté ? Cette aspiration à un luxe-cocooning n'a que faire des ambitions statutaires. Loin d'être un luxe pour les autres, le service à domicile est bel et bien un luxe pour soi. Un cadeau que l'on se fait pour respecter son propre rythme, ses envies du moment. De fait, loin d'être réservée à une élite, le luxe à la maison tend à séduire une clientèle large, soucieuse de s'offrir des instants pour soi, à l'abri de l'effervescence du monde. Retranchement ou au contrairement ouverture sur soi, le luxe à la maison a de belles années devant lui.
Estelle Burget
Juillet 2007