Les sept vies du jean
Visionnaire, Christian Lacroix avait prédit dès 1994 "un monde bleu", le jean étant voué selon lui à envahir les moindres parcelles de nos garde-robes. De fait, loisir, travail ou mode-addict, le blue-jean ne semble pas prêt à céder du terrain, bien au contraire. Décryptage d'une toile éternellement tendance pourtant longtemps condamnée à l'uniforme.
Cocorico !
C'est certes James Dean qui a inventé l'American-way-to-wear-a-jeans, mais, cocorico (!), le denim est à l'origine bien hexagonal. Rappelez-vous, lorsque Levi Strauss confectionne les tout premiers pantalons résistants pour les conquérants de l'Ouest, il fait importer sa toile de Nîmes. La déformation linguistique faisant le reste... Quelque 150 ans plus tard, la french touch des créateurs français et européens continue à révolutionner Los Angeles, la "Mecque du Jean". Car, aussi chic et cher qu'un carré Hermès, le jean est devenu un véritable signe identitaire. Indémodable. Pour preuve, il n'est pas un tabloïd qui ne se fasse l'écho chaque semaine du dernier slim de Sienna Miller ou du 7/8e de Kate Moss. Qu'ils s'appellent Notify, 7 For All Mankind, Blue Cult, Antik Demim, Diesel ou Guess, le jean s'est imposé comme pilier des garde-robes les plus pointues. Reste à savoir le porter...
Le jean dans tous ses états
Après des années de jeans longs, évasés puis droits, les diktats de la mode le confirment : en 2007, le slim est toujours LE basic indispensable des fashionitas, notamment dans ses versions colorées (osons le rouge voire le fluo...) tandis que le denim taille haute signe son grand retour. Merci Kate, la grande prêtresse de la mode vient en une saison de signer la débâcle du taille basse, réhabilitant une silhouette plus outrageusement féminine. Ensuite jeans large, ambiance baggy-chic, effets de matière, 7/8 brut ostensiblement 50's, le jean s'offre quelques libertés, prenant la relève des années stone washed. Décomplexé, il justifie sa présence en soirée jet-set et sur le lieu de travail, bouleversant les codes les plus établis, consignant un monde "cool" et créatif. Jubilatoire !
Estelle Burget
C'est certes James Dean qui a inventé l'American-way-to-wear-a-jeans, mais, cocorico (!), le denim est à l'origine bien hexagonal. Rappelez-vous, lorsque Levi Strauss confectionne les tout premiers pantalons résistants pour les conquérants de l'Ouest, il fait importer sa toile de Nîmes. La déformation linguistique faisant le reste... Quelque 150 ans plus tard, la french touch des créateurs français et européens continue à révolutionner Los Angeles, la "Mecque du Jean". Car, aussi chic et cher qu'un carré Hermès, le jean est devenu un véritable signe identitaire. Indémodable. Pour preuve, il n'est pas un tabloïd qui ne se fasse l'écho chaque semaine du dernier slim de Sienna Miller ou du 7/8e de Kate Moss. Qu'ils s'appellent Notify, 7 For All Mankind, Blue Cult, Antik Demim, Diesel ou Guess, le jean s'est imposé comme pilier des garde-robes les plus pointues. Reste à savoir le porter...
Le jean dans tous ses états
Après des années de jeans longs, évasés puis droits, les diktats de la mode le confirment : en 2007, le slim est toujours LE basic indispensable des fashionitas, notamment dans ses versions colorées (osons le rouge voire le fluo...) tandis que le denim taille haute signe son grand retour. Merci Kate, la grande prêtresse de la mode vient en une saison de signer la débâcle du taille basse, réhabilitant une silhouette plus outrageusement féminine. Ensuite jeans large, ambiance baggy-chic, effets de matière, 7/8 brut ostensiblement 50's, le jean s'offre quelques libertés, prenant la relève des années stone washed. Décomplexé, il justifie sa présence en soirée jet-set et sur le lieu de travail, bouleversant les codes les plus établis, consignant un monde "cool" et créatif. Jubilatoire !
Estelle Burget
Juillet 2007