Pompeo Batoni, un artiste à redécouvrir
Inconnues, les œuvres de Pompeo Batoni sont pourtant d'une beauté et d'une précision à couper le souffle. Le 20 février prochain, la National Gallery londonienne nous offre la possibilité de lier connaissance avec le peintre le plus renommé de son époque.
Pompeo Batoni, digne fils de Raphaël et Michel-Ange
Le grand public ne le connaît même plus, seuls quelques collectionneurs privés achètent ses toiles à prix d'or. Pourtant, au XVIIIe siècle,Pompeo Batoni était l'un des peintres les plus respectés à Rome, le descendant incontesté de Raphaël et de Michel-Ange réunis. Les Grands de l'époque le suppliaient de réaliser un portrait d'eux. Le réalisme et la ressemblance des tableaux sont à peine croyable, sa technique inimitable, Batoni peignait des miroirs...
Autant qu'un livre historique, le dernier grand maître de l'art pictural italien livre un témoignage de la vie romaine trois siècles auparavant. Connu dans l'Europe entière, les riches mécènes et collectionneurs étrangers lui passaient commande de scènes religieuses ou mythologiques.
Une injustice réparée
Envieuse de faire connaître Pompeo Batoni au grand public, la National Gallery de Londres a donc décidé de produire une exposition hors du commun. Les musées des cinq continents ont participé à son élaboration, des prêts considérables de collections privées et publiques ont été autorisés, le Musée du Vatican lui-même donnant carte blanche. Prêt à sortir de l'ombre, le peintre italien nous promet monts et merveilles.
Le grand public ne le connaît même plus, seuls quelques collectionneurs privés achètent ses toiles à prix d'or. Pourtant, au XVIIIe siècle,Pompeo Batoni était l'un des peintres les plus respectés à Rome, le descendant incontesté de Raphaël et de Michel-Ange réunis. Les Grands de l'époque le suppliaient de réaliser un portrait d'eux. Le réalisme et la ressemblance des tableaux sont à peine croyable, sa technique inimitable, Batoni peignait des miroirs...
Autant qu'un livre historique, le dernier grand maître de l'art pictural italien livre un témoignage de la vie romaine trois siècles auparavant. Connu dans l'Europe entière, les riches mécènes et collectionneurs étrangers lui passaient commande de scènes religieuses ou mythologiques.
Une injustice réparée
Envieuse de faire connaître Pompeo Batoni au grand public, la National Gallery de Londres a donc décidé de produire une exposition hors du commun. Les musées des cinq continents ont participé à son élaboration, des prêts considérables de collections privées et publiques ont été autorisés, le Musée du Vatican lui-même donnant carte blanche. Prêt à sortir de l'ombre, le peintre italien nous promet monts et merveilles.
Décembre 2007