Sex Toy : le plaisir chic et coquin !
Des articles suggestifs au design épuré
Outre-Manche, ce concept n'est pas nouveau et fait fureur depuis belle lurette dans les boutiques de lingerie fine ou dans celles des Sex shops branchés et designs.
Dans ces lieux coquins, on y côtoie aussi bien le cadre supérieur chic qui s'encanaille, la junkie déjantée, le couple quinquagénaire en quête de nouveautés que des étudiants en mal d'innovation.
A Londres, des boutiques comme Myla, (lingerie raffinée et sex toys), Agent Provocateur ou Coco de Mer (très chic), enfin Ann Summers (plus basique) vendent avec succès, les articles suggestifs au design épuré. Idem à Paris, chez Sonia Rykiel, Daniela in Love, Yoba ou Amours, Délices et Orgues. Eh oui, même dans ce domaine, on parle d'épure.
Matali Crasset*, créatrice designer, (ancienne collaboratrice de Denis Santachiara et de Philippe Starck) a elle-même créé un godemichet en silicone, intitulé "deuxième peau". Considéré à ses yeux comme un objet design, on le retrouve dans la boutique "Amours, Délices et Orgues" à Paris.
Libération des fantasmes grâce à "Sex and the City"
De même, Outre-Atlantique, les américaines, pourtant connues pour leur puritanisme, se sont libérées et affranchies de bien des complexes.
Grâce, d'une part, à la célèbre série télévisée "Sex and the City", elles laissent plus facilement libre cours à leurs fantasmes. En effet, Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda, les quatre célibataires de la série, présentaient sans complexe, quatre facettes de la sensibilité amoureuse féminine, avec leurs fantaisies et leur imagination.
D'autre part, le célèbre catalogue "Victoria's Secrets", leur permet en toute tranquillité de feuilleter, de comparer et de passer commande de lingeries fines et d'accessoires coquins.
Godemichet du XXIème siècle : Un accessoire de plaisir
C'est un fait aujourd'hui, que le godemichet, version XXIème siècle, devient un accessoire de plaisir reconnu, qui caresse le corps et les sens.
Il n'en est plus réduit à sa simple fonction d'origine, mais devient un support à fantasme, un plaisir que l'on partage avec son compagnon, où l'imagination musarde entre désir et plaisir.
La France, en retard sur le peloton des jouets du sexe, serait-elle en passe de jeter sa pudeur et sa timidité aux orties, pour passer à l'attaque ?
Il semblerait que oui, vu le nombre de boutiques qui se créent ou qui élargissent leur gamme à ces nouveaux accessoires : Nathalie Rykiel, Amours, Délices et Orgues, Boutique Yoba, Lovestore, Agent Provocateur au Printemps...
Le "Dildo" retrouve ses lettres de noblesse
Autrefois tabou, cet objet intime retrouve ses lettres de noblesse.
Ce mot, banalisé, vulgarisé, et bien souvent source de quolibets, tire son origine de l'injonction latine "gaude mihi".
N'oublions pas qu'il a toujours existé. Dès l'âge de pierre, les archéologues en auraient trouvés, taillés dans le silex, révélant ainsi leur existence. Au fil des civilisations, ces objets se sont parés des progrès de leur époque : en terre cuite à l'âge de feu, en métal précieux au glorieux temps des pharaons, en cuir brouillé au Moyen-âge, en arrivant au silicone au XXIème siècle.
Amours, Délices et Orgues, un univers d'objets sexys
Chez Amours, Délices et Orgues, à Paris, une jolie boutique où fourmille un univers d'objets sexys, qui titillent l'imagination, on retrouve le Sex Toy "deuxième peau" de Matalie Crasset.
Décliné comme un objet sculptural, il offre autant son esthétique que ses performances, et devient presque une invitation quotidienne.
Autre sensation, un "dildo" en pyrex, façon verre, entouré de spirales ou de picots, peut se consommer chaud ou froid (après un passage au micro-onde ou au congélateur) selon ses humeurs !
Offrant un éventail mélangeant les genres, cette boutique est un lieu qui comblera hommes et femmes. Lingerie fine, sex toys, huiles parfumées, bijoux, linge de lit, accessoires, ces supports à fantasmes sages ou délirants, permettent de se faire plaisir ou de découvrir son plaisir.
Aux Galeries Lafayette et Printemps, quelques jouets intimes
On peut également musarder aux Galeries Lafayette et au Printemps, rayon lingerie.
Là, entre porte-jarretelles et string à dentelle, quelques jouets intimes revus et corrigés par les designers, s'offrent comme objets de convoitise.
Des sites pour le plaisir
Si la promenade implique ouvertement une curiosité à l'égard de ces sex toys, surfer en toute tranquillité devant son écran Internet, permet une discrétion et un anonymat complet.
Plusieurs sites de vente se sont ouverts. En particulier celui de Christian Foch, intitulé chambre 69.com, permet d'acheter des objets vibrants, non pas de plaisir mais pour le plaisir. On y trouve un objet d'art, le Diana Gold, qui promet d'exquises sensations pour la bagatelle de 2269 €, tout de même. A consommer avec ardeur. Celui de sotfparis.com offre également de belles surprises comme le bodytalk : le téléphone sonne, le vibro se met en action... un coup de fil très intime. Ou la sphère avec sexyavenue.com.
Pour des amours de délice, il faut donc s'aimer pour accepter d'être désiré !