Duc des Lombards, le retour !
Toute la communauté mélomane en avait frémi de peur... Il s'en est décidément fallu de peu que le Duc des Lombards ne ferme ses portes, remplacé par un brasserie voire une énième sandwicherie. Fort heureusement, après 7 mois de travaux, l'institution parisienne du jazz, renaît de ses cendres. Nouveau décor, nouvelle cuisine et une programmation toujours aussi exceptionnelle. Le Duc des Lombards est mort, vive le Duc des Lombards !
Gérard Brémond, ce héros !
Son salut, le Duc des Lombard le doit sans doute à un seul homme : Gérard Brémond, le PDG et fondateur de Pierre & Vacances. Pourtant, loin de piocher dans les réserves de son entreprise, c'est bel et bien de son propre portefeuille que sont venus les fonds destinés à racheter la boîte de jazz. Difficile en effet, pour ce mélomane, de voir ainsi se démembrer la rue des Lombards, devenue en moins de 30 ans au jazz, à Paris, ce que la 52e rue est au jazz à New York. A ses côtés, le Sunset/Sunside, le Diable des Lombards et le Baiser Salé finissent de camper le décor. En un mot, Paris swingue au coeur de son 1er arrondissement, et, Dieu soit loué, ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Hé gus tu connais Charlie Mingus ?
Côté programmation, ce Duc des Lombard flambant neuf et intégralement repensé (fini les éternels poteaux qui masquaient la scène), ne devrait guère faillir à sa réputation avec, à sa tête, Monsieur TSFhimself : Jean-Michel Proust. En sus d'une affiche toujours aussi ambitieuse, aux confins de ceux qui ont écrit la légende du jazz (Johnny Griffin, LeeKonitz, Phil Woods en tête) et des héros d'aujourd'hui (Herbie Hancock, Wayne Shorter, David Sanborn...), le Duc version 2008 enregistre chaque soir les concerts, les proposant à la vente sur le site dès le lendemain, avec une accoustique impeccable. Enfin, l'ère des casse-croûtes avalés sur le pouce est désormais révolue. Avec AlainAlexanian, c'est toute une cuisine saine et inventive qui fait irruption dans l'antre du jazz, le tout sur fond de décor Black, Brown & Beige, aux couleurs de la première symphonie de Duke Ellington donnée au Carnegie Hall en 1943. Sur le fond et sur la forme, le ton est donné...
Son salut, le Duc des Lombard le doit sans doute à un seul homme : Gérard Brémond, le PDG et fondateur de Pierre & Vacances. Pourtant, loin de piocher dans les réserves de son entreprise, c'est bel et bien de son propre portefeuille que sont venus les fonds destinés à racheter la boîte de jazz. Difficile en effet, pour ce mélomane, de voir ainsi se démembrer la rue des Lombards, devenue en moins de 30 ans au jazz, à Paris, ce que la 52e rue est au jazz à New York. A ses côtés, le Sunset/Sunside, le Diable des Lombards et le Baiser Salé finissent de camper le décor. En un mot, Paris swingue au coeur de son 1er arrondissement, et, Dieu soit loué, ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Hé gus tu connais Charlie Mingus ?
Côté programmation, ce Duc des Lombard flambant neuf et intégralement repensé (fini les éternels poteaux qui masquaient la scène), ne devrait guère faillir à sa réputation avec, à sa tête, Monsieur TSFhimself : Jean-Michel Proust. En sus d'une affiche toujours aussi ambitieuse, aux confins de ceux qui ont écrit la légende du jazz (Johnny Griffin, LeeKonitz, Phil Woods en tête) et des héros d'aujourd'hui (Herbie Hancock, Wayne Shorter, David Sanborn...), le Duc version 2008 enregistre chaque soir les concerts, les proposant à la vente sur le site dès le lendemain, avec une accoustique impeccable. Enfin, l'ère des casse-croûtes avalés sur le pouce est désormais révolue. Avec AlainAlexanian, c'est toute une cuisine saine et inventive qui fait irruption dans l'antre du jazz, le tout sur fond de décor Black, Brown & Beige, aux couleurs de la première symphonie de Duke Ellington donnée au Carnegie Hall en 1943. Sur le fond et sur la forme, le ton est donné...
Mai 2008
Par Estelle BURGET
