Le luxe selon Schopenhauer, Socrate et Horace
"Combien de jouissances totalement superflues, fâcheuses même et encombrantes pour celui qui possède en permanence la jouissance d'une individualité hors du commun !"
Schopenhauer qui s'exprime ainsi dans L'Art d'être heureux fait allusion à la réplique de Socrate face à l'exposition d'objets de luxe :
" Que d'objets dont je puis me passer ! "
...et aux vers d'Horace :
" Gemmas, marmor, ebur, Thyrrhena sigilla, tabellas
Argentum, vestes Gaetulo murice tinctas
Sunt qui non habeant, est qui non curat habere "
" Pierres précieuses, marbre, ivoire, statues tyrrhéniennes, tableaux,
Argenterie et habits teints de pourpre de Gétulie,
Beaucoup aspirent à tout cela, et il en est peu qui n'en ont aucune envie. "
Horace Lettres II,2, 180-182
Ces trois penseurs sont réunis dans une note de l'étonnant petit livre de Schopenhauer " L'Art d'être heureux ".
Un petit traité surprenant de la part du maître du pessimisme moderne, ici fort stimulant, reconstitué par Franco Volpi, éditeur des œuvres complètes de Schopenhauer en Italie.
Jamais achevé, dispersé dans l'oeuvre posthume inédite de Schopenhauer, ce petit traité tient en 50 règles simples et profondes.
" Que d'objets dont je puis me passer ! "
...et aux vers d'Horace :
" Gemmas, marmor, ebur, Thyrrhena sigilla, tabellas
Argentum, vestes Gaetulo murice tinctas
Sunt qui non habeant, est qui non curat habere "
" Pierres précieuses, marbre, ivoire, statues tyrrhéniennes, tableaux,
Argenterie et habits teints de pourpre de Gétulie,
Beaucoup aspirent à tout cela, et il en est peu qui n'en ont aucune envie. "
Horace Lettres II,2, 180-182
Ces trois penseurs sont réunis dans une note de l'étonnant petit livre de Schopenhauer " L'Art d'être heureux ".
Un petit traité surprenant de la part du maître du pessimisme moderne, ici fort stimulant, reconstitué par Franco Volpi, éditeur des œuvres complètes de Schopenhauer en Italie.
Jamais achevé, dispersé dans l'oeuvre posthume inédite de Schopenhauer, ce petit traité tient en 50 règles simples et profondes.
Juin 2004
Par Yves CALMEJANE