Les bijoux fous des années folles
Qu'ont en commun Andy Warol, Paul Signac, JoséphineBaker, GloriaSwanson et AnatoleFrance ? Une passion démesurée pour les bijoux Art Déco et Avant-Garde ! Des pièces géométriques et sculpturales que l'on retrouve enfin lors d'une exposition événement au Musée des Arts Déco. A découvrir jusqu'au 12 juillet prochain.
Une inventivité joyeuse
Des lignes les plus abstraites aux roulements à billes les plus improbables, des bijoux les plus rudes, glorifiant le progrès et la science (boulons, vilebrequins sont à la fête) aux structures les plus épurées ou les plus monumentales : aucun doute, dans l'entre-deux guerre, on célèbre le luxe et la modernité à grand renfort de graphismes en rupture, de thèmes détonants et de matériaux plus ou moins invraisemblables. L'or blanc succède au platine, les topazes et la citrine s'imposent face à leurs grandes soeurs pourtant plus précieuses, le métal nickelé, l'aluminium et l'acier inoxydable entrent sans rougir dans la danse, stimulant la création et marquant l'avénement d'une nouvelle génération de bijoutiers et de joailliers. Ce sera Jean Després bien sûr, l'acolyte de Braque, Modigliani et Picasso, mais aussi, "l'Architecte du bijou", RaymondTemplier et autres GérardSandoz, Jean Fouquet ou encore JeanneBoivin. Leur dénominateur commun ? L'envie de prolonger, dans des pièces volontairement sculpturales, les courants artistiques de l'époque (Fernand Léger, Sonia Delaunay...) tout en rebondissant joyeusement sur le Cubisme, le Fauvisme et le Constructivisme russe. Débridés, les bijoux marquent alors un tournant dans la modernité qui inspirera durablement les plus grandes Maisons. Un courant était né.
300 pièces, une première !
C'est évidemment Jean Després qui ouvre l'exposition avec quelque 180 pièces d'ofèvrerie et bijoux. L'occasion de familiariser avec les bijoux-moteur des années 30, les bijoux-glaces et les bijoux-céramiques, avant d'enchaîner avec les mémorables colliers "girafe" de Jean Dunand. S'ensuivent alors les étuis à cigarettes célébrant les rails de chemin de fer, les compteurs de voiture ou le jazz de Raymond Templier et de Gérard Sandoz avant de se confronter aux créations étonnament avant-gardistes de Boucheron, Cartier, Mauboussin et Van Cleef & Arpels qui viennent clore une sélection déjà jubilatoire. Réjouissant !
Des lignes les plus abstraites aux roulements à billes les plus improbables, des bijoux les plus rudes, glorifiant le progrès et la science (boulons, vilebrequins sont à la fête) aux structures les plus épurées ou les plus monumentales : aucun doute, dans l'entre-deux guerre, on célèbre le luxe et la modernité à grand renfort de graphismes en rupture, de thèmes détonants et de matériaux plus ou moins invraisemblables. L'or blanc succède au platine, les topazes et la citrine s'imposent face à leurs grandes soeurs pourtant plus précieuses, le métal nickelé, l'aluminium et l'acier inoxydable entrent sans rougir dans la danse, stimulant la création et marquant l'avénement d'une nouvelle génération de bijoutiers et de joailliers. Ce sera Jean Després bien sûr, l'acolyte de Braque, Modigliani et Picasso, mais aussi, "l'Architecte du bijou", RaymondTemplier et autres GérardSandoz, Jean Fouquet ou encore JeanneBoivin. Leur dénominateur commun ? L'envie de prolonger, dans des pièces volontairement sculpturales, les courants artistiques de l'époque (Fernand Léger, Sonia Delaunay...) tout en rebondissant joyeusement sur le Cubisme, le Fauvisme et le Constructivisme russe. Débridés, les bijoux marquent alors un tournant dans la modernité qui inspirera durablement les plus grandes Maisons. Un courant était né.
300 pièces, une première !
C'est évidemment Jean Després qui ouvre l'exposition avec quelque 180 pièces d'ofèvrerie et bijoux. L'occasion de familiariser avec les bijoux-moteur des années 30, les bijoux-glaces et les bijoux-céramiques, avant d'enchaîner avec les mémorables colliers "girafe" de Jean Dunand. S'ensuivent alors les étuis à cigarettes célébrant les rails de chemin de fer, les compteurs de voiture ou le jazz de Raymond Templier et de Gérard Sandoz avant de se confronter aux créations étonnament avant-gardistes de Boucheron, Cartier, Mauboussin et Van Cleef & Arpels qui viennent clore une sélection déjà jubilatoire. Réjouissant !
Avril 2009