Voyageur et philosophe
Tout voyageur dans l'âme sait qu'il existe une sorte de fraternité invisible des voyageurs, un état d'esprit particulier, voire une sagesse... La collection « Petite philosophie du voyage », aux éditions Transboréal, réunit ainsi de courts textes à la fois théoriques et subjectifs, ouvrant une réflexion autour de trois domaines : naturel – l’environnement et notre planète ; personnel – l’épanouissement et le bien-être ; spirituel – une plus grande communion avec le monde. Ainsi de l'ouvrage consacré aux Bonheurs de l’aquarelle, Petite invitation à la peinture vagabonde...
Magie de la création
L'aquarelliste n'est pas un artiste comme les autres. Voyageur qui ne s'encombre que de peu de choses, il peut se poser n'importe où, au hasard de ses promenades dans la nature, et se mettre à peindre. Quelle magie alors que celle qui se déroule sous son pinceau ! Ainsi nous le décrit l'auteur, narrant la toute première fois où elle s'est essayée à cette technique : "Par le jeu de l’eau libre et des pigments, tout un paysage naissait sous mes yeux, tout un monde dont j’étais le démiurge, le dieu créateur, capable d’un trait sombre de précipiter la chute des anges ou, grâce à une gouttelette d’eau tombée de mon petit doigt, d’ajouter à l’horizon la promesse d’une éclaircie".
Regarder le monde autrement
L'aquarelle, c'est d'abord un bagage léger : quelques tubes de couleur, un carnet de croquis, crayon, pinceaux... Assis sur une pierre ou le rebord d'un muret, l'aquarelliste se fond pour ainsi dire dans le paysage qui l'entoure pour en rendre sur le papier les impressions subtiles, à mille lieux du geste consumériste consistant à appuyer sur le déclencheur d'un appareil photo numérique... "Ralentir le pas, faire naître un paysage sous son pinceau et rapporter un témoignage vivant des voyages que l’on a accomplis, c’est aussi prolonger son périple par l’imaginaire". Par ce geste, nous regardons le monde autrement et, devenus attentifs aux contrées explorées d’une façon personnelle et sensible, nous sommes alors capables en outre de revivre autrement le moment de leur découverte. Un voyage initiatique en quelque sorte.
L'aquarelliste n'est pas un artiste comme les autres. Voyageur qui ne s'encombre que de peu de choses, il peut se poser n'importe où, au hasard de ses promenades dans la nature, et se mettre à peindre. Quelle magie alors que celle qui se déroule sous son pinceau ! Ainsi nous le décrit l'auteur, narrant la toute première fois où elle s'est essayée à cette technique : "Par le jeu de l’eau libre et des pigments, tout un paysage naissait sous mes yeux, tout un monde dont j’étais le démiurge, le dieu créateur, capable d’un trait sombre de précipiter la chute des anges ou, grâce à une gouttelette d’eau tombée de mon petit doigt, d’ajouter à l’horizon la promesse d’une éclaircie".
Regarder le monde autrement
L'aquarelle, c'est d'abord un bagage léger : quelques tubes de couleur, un carnet de croquis, crayon, pinceaux... Assis sur une pierre ou le rebord d'un muret, l'aquarelliste se fond pour ainsi dire dans le paysage qui l'entoure pour en rendre sur le papier les impressions subtiles, à mille lieux du geste consumériste consistant à appuyer sur le déclencheur d'un appareil photo numérique... "Ralentir le pas, faire naître un paysage sous son pinceau et rapporter un témoignage vivant des voyages que l’on a accomplis, c’est aussi prolonger son périple par l’imaginaire". Par ce geste, nous regardons le monde autrement et, devenus attentifs aux contrées explorées d’une façon personnelle et sensible, nous sommes alors capables en outre de revivre autrement le moment de leur découverte. Un voyage initiatique en quelque sorte.
Septembre 2009
