Gastronomie

L'Alsace à la fête !

Foies gras poêlés, fondants au chocolat amer et autres gratins de fruits exotiques ont trouvé leur compagnon de table pour les fêtes de fin d'année. Direction l'Alsace, autour du village d’Eguisheim, au Sud-Ouest de Colmar. C'est là, sur les hauts terrains marno-calcaires, que Philippe Zinck récolte les baies de pourriture noble du Grand Cru Pfersigberg, juste avant les premières gelées hivernales. Le résultat en est un vin suave aux tons jaune paille qui déploie des arômes épanouis de fruits exotiques, des notes de miel d’acacia et révèle la fine minéralité du terroir du Pfersigberg. Une valeur sûre.

Prix : 27 €




Château Roubine : Une cuvée inspirée...

Un cirque naturel bordé de pins et de chênes et le soleil précieux de la Provence, c'est tout cela et bien plus que respire la nouvelle tête de cuvée de Château Roubine : "Inspire", AOC Côtes de Provence Cru Classé. Mention spéciale pour le blanc dont la robe jaune pâle, d’une belle brillance, aux reflets verts, aux jambes fines et nombreuses, révèle un nez très intense, avec une belle palette aromatique. On aime les notes d’agrumes confits, d’épices douces et de torréfaction, l’attaque franche et ronde et la  finale sur les fruits et les épices. Particulièrement inspiré sur un Loup Rôti au citron confit et huile d’olive au Basilic...

Prix : 22,50 €





Red Latitudes : On dirait le sud...

Offrons-nous un saut dans l'autre hémisphère et courons découvrir les vins rouges d’exception du nouveau monde ! Au menu : le Terrazas Reserva Malbec directement issu d'Argentine, qui vous envoûtera avec ses arômes de cerises, de pruneaux et de raisins secs. Parfait avec un bœuf, un gibier ou un plat légèrement épicé. Plus loin encore, en Nouvelle Zélande, on succombe au palais riche et soyeux aux arômes de fruits rougesdu Cloudy Bay Pinot Noir dont la robe rubis dense révèle des arômes de cerise mûre juteuse et de cake aux fruits. Cap ensuite sur l'Australie avec le Cape Mentelle Cabernet Merlot et sonexplosion de fruits rouges bien mûrs qui cède la place à quelques notes de chocolat noir, de réglisse et de cèdre. Un voyage gustatif au pays des saveurs. Mémorable.

Prix : 69 €




Ortus : Le meilleur de Bergerac
 
Subtil assemblage de Cabernet Sauvignon, de Malbec et de Merlot, l'Ortus de Château Belingard, né au sud de Bergerac, nous séduit au premier coup d'œil par sa robe profonde aux reflets violines. En bouche, le plaisir est au rendez-vous avec son florilège de tanins puissants mais ronds et sa finale très longue avec un superbe retour de fruit. En bref, un vin "racé" qui  escortera dignement viandes rôties, pièces de bœuf, confits de canard ou d’oie, gibiers et fromages de terroir. Une belle réussite.

Prix : 17,50 €




Château L’Arrosée : Un grand Saint-Emilion

Est-ce sa situation sur le front sud des coteaux de Saint-Emilion ? Est-ce son assemblage 60% merlot, 20% cabernet sauvignon et 20% cabernet franc ? Ou est-ce l’âge de ses vignes (30 ans en moyenne, 45 ans pour les plus anciennes) qui confèrent à Château L’Arrosée cette élégance exceptionnelle ? Un secret jalousement gardé que l'on se plaît à tenter de percer au détour de sa robe d'un pourpre profond. Charnu, puissant, il captive par son parfum riche et étoffé et ses arômes de cerise noire et de groseille. L'idéal ? 10 ans de vieillissement en cave pour révéler l'intégralité de son potentiel et convaincre tous les amateurs de grands Saint-Emilion.

Prix : 35 €

Les indispensables de Bernard Magrez

L'homme qui collectionne les châteaux (26 en Bordelais, 5 en Languedoc et 7 dans le reste du monde, rien que cela...!) a évidemment à son actif trois châteaux prestigieux, dont Château-pape-clément ; celui-là même qui s'est vu décerner la note maximale par l'éminent Robert Parker, grand gourou du Mondovino, un exceptionnel 98-100 sur 100 pour son millésime 2005 (soit autant qu’un château-Latour ou un château-Margaux). Autres crus incontournables à son quota également : Le Château La Tour Carnet, plus ancien Château du Médoc et Château Fombrauge, dont les origines du vignoble remontent au XVIe siècle. Des vins haut de gamme qui font le bonheur des néophytes comme des amateurs. Un investissement sans faute pour toute cave qui se respecte.

Vouvray : Le choix de Guy Martin

Si, tout comme Guy Martin, vous êtes "un vrai fou-furieux des moelleux!", la toque en moins, foncez chez votre caviste déguster le Vouvray sous toutes ses facettes : sec pour les fruits de mer, moelleux pour accompagner le foie gras, ou "fines bulles" en guise d'apéritif ou pour rehausser la bûche de Noël. On comprend donc pourquoi œnologues et sommeliers le classent parmi les plus grands vins du monde, tandis que Guy Martin lui adjoint des recettes et des conseils d’harmonies mets/vins à faire frémir les papilles les plus résistantes. Cette année, c'est décidé, on boit la vie en Vouvray !

Mouton Cadet 2007 sur son 31

Comme il n'est jamais trop tôt pour préparer son menu de fête, on s'oriente lentement mais sûrement vers une canette aux pêches ou une caille farcie suivies d'un mi-cuit au chocolat et son coulis de framboise ou d'une soupe de fruits rouges aux éclats de macarons. Pour relever subtilement l'ensemble, place à un Mouton Cadet 2007, rond et généreux dans sa robe grenat et sa parure collector. Une séduisante alchimie entre la profondeur des fruits noirs et la finesse des épices relevées d’une pointe de grillé avec une dominante de fruits frais. Une bonne idée cadeau, cela va sans dire...

Prix  : 25 €