iPad : En avoir ou pas...
L'iPad est fin, l'iPad est beau, il va partout, nous savons peu ou prou déjà l'utiliser certes, alors... Faut-il craquer ?
Maintenant ou jamais ?
C'est une question à laquelle nous avons déjà été confrontés avant, pendant et après son lancement et qu'il faudra bien un jour résoudre : devons-nous ou non acheter un iPad ? Alors évidemment il y a les inconditionnels, les éternels early adopters, ceux qui ont vécu le buzz depuis la sortie inopinée un jour du mot "tablette" qui, estampillée d'une pomme, les faisait subitement déjà rêver et qui se sont massés devant les portes de l'Apple Store en mai pour faire partie des premiers détenteurs, brandissant comme un trophée cet iPhone XXL. Bien moins nombreux toutefois que leurs confrères australiens et japonais, ils vivaient le rêve "d'Internet au bout de leurs doigts" (enfin ,par intermittence pour les locataires du seul Wifi orphelins du 3G) avant les autres, revendiquant l'utilité de ce joujou sublime, intuitif, qui allait enfin redonner ses lettres de noblesse à la presse. Les autres, plus méfiants ,observaient circonspects ce manège technologique marketé à la perfection, se demandant quelle pourrait bien être l'utilité de cet ultra-portable dénué de caméra, de port USB et de capacité de stockage, trop encombrant pour remplacer le sacro-saint iPhone et trop light pour rivaliser avec un ordinateur portable. La rédaction de Luxe-magazine a sa petite idée sur la question...
Un outil magique mais autiste
C'est une évidence, conformément aux autres ressortissants de la famille Apple, l'iPad est beau ! Il affiche vaillamment son écran rétroéclairé par LED de 9,7 pouces anti-traces, lumineux à souhait, et un toucher réactif presque sensuel qui décuple l'envie de surfer sur le web. Photos, vidéo, musique, applications massives, lecture de la presse ou de livres électroniques pour les non-puristes du papier : aucun doute, sur tous ces points l'iPad remplit son contrat dans seulement 13,4 mm d'épaisseur pour tout juste 680 grammes et 10 franches heures d'autonomie. Mais passée cette aisance, certes jubilatoire, dans la navigation et le bonheur des contenus multimédias, l'iPad présente quelques petites faiblesses : pas de webcam pour une utilisation business en visio-conférence, ni de possibilité d'étendre la mémoire, manque indéniable de connectique, incompatibilité avec Flash qui rend évidemment indispensable la généralisation du HTML5, incapacité à dialoguer avec les autres supports en dehors des ondes (à quand le port USB ?). L'iPad nous délivre, avec génie certes, son contenu, mais sans capacité innée réelle à en générer. Dommage. Bilan : un parfait outil de loisir à réserver aux mordus d'Internet et du nomadisme passif, ou pour trôner sur sa table basse pour voir défiler ses photos de vacances, ou regarder le dernier James Bond, mais encore quelques améliorations pour s'imposer en mode professionnel là où l'iPhone avait réussi la prouesse de rendre quasi-moribond le Blackberry. Peut encore mieux faire donc, mais sommes certains que la version 2 sera au rendez-vous ?
C'est une question à laquelle nous avons déjà été confrontés avant, pendant et après son lancement et qu'il faudra bien un jour résoudre : devons-nous ou non acheter un iPad ? Alors évidemment il y a les inconditionnels, les éternels early adopters, ceux qui ont vécu le buzz depuis la sortie inopinée un jour du mot "tablette" qui, estampillée d'une pomme, les faisait subitement déjà rêver et qui se sont massés devant les portes de l'Apple Store en mai pour faire partie des premiers détenteurs, brandissant comme un trophée cet iPhone XXL. Bien moins nombreux toutefois que leurs confrères australiens et japonais, ils vivaient le rêve "d'Internet au bout de leurs doigts" (enfin ,par intermittence pour les locataires du seul Wifi orphelins du 3G) avant les autres, revendiquant l'utilité de ce joujou sublime, intuitif, qui allait enfin redonner ses lettres de noblesse à la presse. Les autres, plus méfiants ,observaient circonspects ce manège technologique marketé à la perfection, se demandant quelle pourrait bien être l'utilité de cet ultra-portable dénué de caméra, de port USB et de capacité de stockage, trop encombrant pour remplacer le sacro-saint iPhone et trop light pour rivaliser avec un ordinateur portable. La rédaction de Luxe-magazine a sa petite idée sur la question...
Un outil magique mais autiste
C'est une évidence, conformément aux autres ressortissants de la famille Apple, l'iPad est beau ! Il affiche vaillamment son écran rétroéclairé par LED de 9,7 pouces anti-traces, lumineux à souhait, et un toucher réactif presque sensuel qui décuple l'envie de surfer sur le web. Photos, vidéo, musique, applications massives, lecture de la presse ou de livres électroniques pour les non-puristes du papier : aucun doute, sur tous ces points l'iPad remplit son contrat dans seulement 13,4 mm d'épaisseur pour tout juste 680 grammes et 10 franches heures d'autonomie. Mais passée cette aisance, certes jubilatoire, dans la navigation et le bonheur des contenus multimédias, l'iPad présente quelques petites faiblesses : pas de webcam pour une utilisation business en visio-conférence, ni de possibilité d'étendre la mémoire, manque indéniable de connectique, incompatibilité avec Flash qui rend évidemment indispensable la généralisation du HTML5, incapacité à dialoguer avec les autres supports en dehors des ondes (à quand le port USB ?). L'iPad nous délivre, avec génie certes, son contenu, mais sans capacité innée réelle à en générer. Dommage. Bilan : un parfait outil de loisir à réserver aux mordus d'Internet et du nomadisme passif, ou pour trôner sur sa table basse pour voir défiler ses photos de vacances, ou regarder le dernier James Bond, mais encore quelques améliorations pour s'imposer en mode professionnel là où l'iPhone avait réussi la prouesse de rendre quasi-moribond le Blackberry. Peut encore mieux faire donc, mais sommes certains que la version 2 sera au rendez-vous ?
Septembre 2010
Par Estelle BURGET
