Prêts à dormir le Madison ?
Dans un emplacement à faire pâlir de jalousie les meilleurs hôtels parisiens, le Madison a rouvert cet été ses portes face à l'église Saint-Germain, et ce après un relifting en bonne et due forme. A la clé, 3 étoiles sup et beaucoup de gaieté !
Y'a d'la joie !
Tandis que l'hôtellerie mondiale semble faire vœu d'homogénéisation à grand renfort de bois exotiques et de dégradés de taupe, il est encore des hôtels qui osent les mélanges détonants et les variations architecturales hardies, histoire de créer quelque chose. Une ambiance, un style. C'est le pari de ce petit hôtel privilégié de la Rive Gauche qui, eu égard à son passé prestigieux (André Malraux, Albert Camus, Giono, Edith Piaf ou encore Jean Mermoz s'y sont pressés à la grande époque) ne pouvait raisonnablement laisser ses espaces se dégrader et priver le quartier d'une belle adresse, cosy et confortable. C'est donc une mosaïque d'influences qui préside à la construction de l'espace, du lobby jusqu'aux chambres, difficile à décrire tant chaque pièce s'offre une liberté salvatrice, où la gaieté est bel et bien là, le tout signé par l'architecte design Denis Doistau. Lumières d'ambiance, couleurs toniques ou pastel, matériel à la pointe de la technologie, tout est pensé. La commode lyonnaise d'époque côtoie sans rougir une tapisserie Verdure ou une huile sur toile "La femme assise", et quelques beaux objets de la collection privée de la famille propriétaire, les Hurand. Pour un peu on esquisserait bien quelques pas de Madison pour célébrer le retour de la créativité au cœur du bouillonnant Saint-Germain !
Un hôtel durable
Bien dans son temps, le Madison a profité de son ré-aménagement pour mettre en place quelques grands et indispensables principes écologiques : réduction des consommations d’énergie et d’eau, utilisation préférentielle d’énergies renouvelables, suppression des produits d’entretien nocifs, choix privilégié de produits, fournisseurs éco-labellisés, moquettes entièrement recyclables, etc. L'hôtel en s'engageant ouvre, du moins nous l'espérons, la voie à des réflexes citoyens dans l'économie du luxe qui, plus encore peut-être que toute autre, doit veiller aux notions de respect et de durabilité. Vous pourrez donc dormir la conscience tranquille. Le Madison danse à l'économie derrière vous !
Tandis que l'hôtellerie mondiale semble faire vœu d'homogénéisation à grand renfort de bois exotiques et de dégradés de taupe, il est encore des hôtels qui osent les mélanges détonants et les variations architecturales hardies, histoire de créer quelque chose. Une ambiance, un style. C'est le pari de ce petit hôtel privilégié de la Rive Gauche qui, eu égard à son passé prestigieux (André Malraux, Albert Camus, Giono, Edith Piaf ou encore Jean Mermoz s'y sont pressés à la grande époque) ne pouvait raisonnablement laisser ses espaces se dégrader et priver le quartier d'une belle adresse, cosy et confortable. C'est donc une mosaïque d'influences qui préside à la construction de l'espace, du lobby jusqu'aux chambres, difficile à décrire tant chaque pièce s'offre une liberté salvatrice, où la gaieté est bel et bien là, le tout signé par l'architecte design Denis Doistau. Lumières d'ambiance, couleurs toniques ou pastel, matériel à la pointe de la technologie, tout est pensé. La commode lyonnaise d'époque côtoie sans rougir une tapisserie Verdure ou une huile sur toile "La femme assise", et quelques beaux objets de la collection privée de la famille propriétaire, les Hurand. Pour un peu on esquisserait bien quelques pas de Madison pour célébrer le retour de la créativité au cœur du bouillonnant Saint-Germain !
Un hôtel durable
Bien dans son temps, le Madison a profité de son ré-aménagement pour mettre en place quelques grands et indispensables principes écologiques : réduction des consommations d’énergie et d’eau, utilisation préférentielle d’énergies renouvelables, suppression des produits d’entretien nocifs, choix privilégié de produits, fournisseurs éco-labellisés, moquettes entièrement recyclables, etc. L'hôtel en s'engageant ouvre, du moins nous l'espérons, la voie à des réflexes citoyens dans l'économie du luxe qui, plus encore peut-être que toute autre, doit veiller aux notions de respect et de durabilité. Vous pourrez donc dormir la conscience tranquille. Le Madison danse à l'économie derrière vous !
Octobre 2010
Par Katya PELLEGRINO