Le Savoie décroche les étoiles...
Après des travaux d'envergure menés de main de maître par Jean-Michel De Ambroggio, Le Savoie s'était, en 2011, enfin vu récompensé d'une 5e étoile, ô combien méritée. Val d'Isère a décidément plus que jamais la tête dans les étoiles...
Un hôtel 100% avalin
Tout le charme de la station avaline est peut-être là : avoir su conserver, malgré les hordes de visiteurs séduits par la qualité de l’Espace Killy, considéré comme l'un des plus beaux domaines skiables au monde, l’âme authentique d’un petit village de montagne. Là où d'aucuns n'ont pas hésité à troquer l'héritage architectural local contre quelques mètres carrés de plus de lits mezzanine, Val d'Isère cultive de nouveau depuis plus de 10 ans, la pierre et le bois et, partant, une certaine tradition montagnarde, douillette et intimiste. Repenser l'un des hôtels phares de la station passait donc nécessairement par la réinterprétation de ces codes en dosant intelligemment le luxe, l'originalité et le design. Pari réussi pour Jean-Michel De Ambroggio qui fait valser l'ardoise et le verre avec le chêne, le mélèze, la pierre, le métal et la lauze. Du matériau local donc pour le décorateur qui est parvenu à créer les espaces des chambres et des suites (90m2 tout de même pour les suites familiales avec grand salon, plusieurs salles de bains avec baignoire, douche XXL, mezzanines...) sans rompre avec l'élégante simplicité et le cocooning ambiants. Une belle prouesse et la promesse d'un séjour de qualité et cosy pour les amateurs de bonnes adresses.
Les pistes du succès
Qui dit 5 étoiles dit évidemment gastronomie et Spa dignes de ce nom. Détour pris par la table du Savoie, Le Grain de Sel, et là, excellente surprise. Le jeune chef aux commandes, Alexandre Fabris (tout juste 28 ans) nous a concocté une carte savoureuse révélant un vrai talent : celui de s'approprier les clés d'une bonne cuisine française, simple et goûtue. Une cuisine sans nulle autre malice que celle de prendre son temps. Sous la virtuosité de ce jeune chef élevé dans la plus pure tradition gastronomique bourguignonne, les recettes d’antan s'ébrouent et se dépoussièrent, révélant toute leur saveur et recouvrant leur noblesse d'antan. En phase avec son temps et avec les saisons, Alexandre Fabris travaille avec allégresse les légumes d’hiver (racines de persil, rutabaga, salsifis, pommes Vitellote) et chouchoute les recettes nécessitant un temps très long de préparation. Bœuf bourguignon, œufs en meurette servis avec un croustillant de queue de bœuf (cuisson de 8 heures 30 !), selle d’agneau au foin cuite dans un pain blanc au froment, le pot au feu de foie gras servi avec un bouillon de canard et des crosnes au jus de truffe... Inutile de le préciser : on salive au Grain de Sel !
Côté vin, une très belle idée d'avoir créé un bar à vins, le Wine Not, ouvert de 12 h à 23 h, qui propose un bel éventail de vins au verre, servis par un sommelier sympathique, ainsi que des tapas ou de succulentes pâtisseries au tea time.
Côté Spa, l'hôtel signe un partenariat avec Payot et propose, dans un décor zen de rigueur, un joli kiosque en verre où prendre un verre et se reposer, une piscine avec nage à contre-courant, deux bains bouillonnants, un bain froid, un hammam et deux saunas, le tout mâtiné d'ondes apaisantes bleutées qui potentialisent grandement le fameux modelage 42 mouvements du Docteur Payot. Une fois nourri et détendu, vous voilà donc près à vous attaquer aux mille et une activités savoyardes. Entre les balades à chiens de traîneau, la patinoire, les randonnées en raquettes ou en peaux de phoque, le shopping local ou encore le chocolat à l’ancienne, bien chaud sur la terrasse ensoleillée du Savoie, la station rend prodigieusement addict. Et hop, tous à Val d'Isère !
Tout le charme de la station avaline est peut-être là : avoir su conserver, malgré les hordes de visiteurs séduits par la qualité de l’Espace Killy, considéré comme l'un des plus beaux domaines skiables au monde, l’âme authentique d’un petit village de montagne. Là où d'aucuns n'ont pas hésité à troquer l'héritage architectural local contre quelques mètres carrés de plus de lits mezzanine, Val d'Isère cultive de nouveau depuis plus de 10 ans, la pierre et le bois et, partant, une certaine tradition montagnarde, douillette et intimiste. Repenser l'un des hôtels phares de la station passait donc nécessairement par la réinterprétation de ces codes en dosant intelligemment le luxe, l'originalité et le design. Pari réussi pour Jean-Michel De Ambroggio qui fait valser l'ardoise et le verre avec le chêne, le mélèze, la pierre, le métal et la lauze. Du matériau local donc pour le décorateur qui est parvenu à créer les espaces des chambres et des suites (90m2 tout de même pour les suites familiales avec grand salon, plusieurs salles de bains avec baignoire, douche XXL, mezzanines...) sans rompre avec l'élégante simplicité et le cocooning ambiants. Une belle prouesse et la promesse d'un séjour de qualité et cosy pour les amateurs de bonnes adresses.
Les pistes du succès
Qui dit 5 étoiles dit évidemment gastronomie et Spa dignes de ce nom. Détour pris par la table du Savoie, Le Grain de Sel, et là, excellente surprise. Le jeune chef aux commandes, Alexandre Fabris (tout juste 28 ans) nous a concocté une carte savoureuse révélant un vrai talent : celui de s'approprier les clés d'une bonne cuisine française, simple et goûtue. Une cuisine sans nulle autre malice que celle de prendre son temps. Sous la virtuosité de ce jeune chef élevé dans la plus pure tradition gastronomique bourguignonne, les recettes d’antan s'ébrouent et se dépoussièrent, révélant toute leur saveur et recouvrant leur noblesse d'antan. En phase avec son temps et avec les saisons, Alexandre Fabris travaille avec allégresse les légumes d’hiver (racines de persil, rutabaga, salsifis, pommes Vitellote) et chouchoute les recettes nécessitant un temps très long de préparation. Bœuf bourguignon, œufs en meurette servis avec un croustillant de queue de bœuf (cuisson de 8 heures 30 !), selle d’agneau au foin cuite dans un pain blanc au froment, le pot au feu de foie gras servi avec un bouillon de canard et des crosnes au jus de truffe... Inutile de le préciser : on salive au Grain de Sel !
Côté vin, une très belle idée d'avoir créé un bar à vins, le Wine Not, ouvert de 12 h à 23 h, qui propose un bel éventail de vins au verre, servis par un sommelier sympathique, ainsi que des tapas ou de succulentes pâtisseries au tea time.
Côté Spa, l'hôtel signe un partenariat avec Payot et propose, dans un décor zen de rigueur, un joli kiosque en verre où prendre un verre et se reposer, une piscine avec nage à contre-courant, deux bains bouillonnants, un bain froid, un hammam et deux saunas, le tout mâtiné d'ondes apaisantes bleutées qui potentialisent grandement le fameux modelage 42 mouvements du Docteur Payot. Une fois nourri et détendu, vous voilà donc près à vous attaquer aux mille et une activités savoyardes. Entre les balades à chiens de traîneau, la patinoire, les randonnées en raquettes ou en peaux de phoque, le shopping local ou encore le chocolat à l’ancienne, bien chaud sur la terrasse ensoleillée du Savoie, la station rend prodigieusement addict. Et hop, tous à Val d'Isère !
Janvier 2013
Par Katya PELLEGRINO