Bahaï Yang Hui : un chinois à Paris
Originaire de la province du Zhejiang en Chine, où il est profondément enraciné, Bahaï a aussi planté de solides racines en France où il a vécu. Devenu artiste de dimension internationale, il présente aujourd’hui à Paris des œuvres où le noir et blanc a une portée intemporelle. A découvrir d’urgence à l’Espace Bergger.
Parcours d’un artiste
Le calme d’une sagesse simple
La série des photographies présentée ici est au centre de l'œuvre de Bahai. Source d'inspiration pour ses portraits au pastel, c’est également une œuvre en soi, dans laquelle il exprime profondément ce qu'il est, de la prise de vue jusqu’aux ultimes retouches, de la clarté du jour à l’obscurité de la chambre noire. Travail en noir et blanc, où les hommes sont saisis dans leur activité quotidienne, dans la rue, sur le marché, au temple, au salon de thé... Sont-ils les témoins d'une certaine Chine ? Leurs rides et leurs sourires apparaissent comme des remparts contre l'agitation du monde et le tourbillon des apparences. Seul demeure le calme d'une sagesse simple qui transperce l'objectif pour se planter dans le cœur du spectateur.
BAHAI, Chinois de naissance, Français de nationalité, réinstallé à Shanghai en 2006, travaille depuis 1989 entre la France et la Chine. Il participe à plusieurs expositions individuelles ou collectives dans des galeries ou des musées (musée Kwok On à Paris, musée de l'arrondissement Changning à Shanghai, Mairie du XIIIe arrondissement à Paris, musée de la maison traditionnelle chinoise Lin An-Tai à Taipei, le FIAP à Paris, Centre Epson pour la photographie, galerie Roots à Bruxelles, musée Duolun à Shanghai…). Son travail photographique a fait l’objet de nombreux articles notamment dans Life Magazine.
Le calme d’une sagesse simple
La série des photographies présentée ici est au centre de l'œuvre de Bahai. Source d'inspiration pour ses portraits au pastel, c’est également une œuvre en soi, dans laquelle il exprime profondément ce qu'il est, de la prise de vue jusqu’aux ultimes retouches, de la clarté du jour à l’obscurité de la chambre noire. Travail en noir et blanc, où les hommes sont saisis dans leur activité quotidienne, dans la rue, sur le marché, au temple, au salon de thé... Sont-ils les témoins d'une certaine Chine ? Leurs rides et leurs sourires apparaissent comme des remparts contre l'agitation du monde et le tourbillon des apparences. Seul demeure le calme d'une sagesse simple qui transperce l'objectif pour se planter dans le cœur du spectateur.
Juin 2011