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Dom Pérignon dans un écrin.

Pour célébrer l'excellence de son vintage 1996, Dom Pérignon a décidé de "l'enfermer" dans un écrin dont la création a été confiée à l'artiste Japonaise Eriko Horiki. Réalisé en série limitée de 1996 exemplaires, l'écrin "Irodori" (jeu de couleurs) est fabriqué à la main, au Japon dans les ateliers de l'artiste, avec du Washi, papier traditionnel Japonais. Une idée originale de cadeau, mais attention, il faut vite se décider car si le produit est exceptionnel, l'objet devient rare et donc... cher.
"Eblouissant, parfaitement éblouissant !"

Tels furent les mots prononcés par les œnologues de Dom Pérignon, lorsqu'ils dégustèrent pour la première fois le vintage 1996.
Dans l'esprit du chef de cave Dom Pérignon, "éblouissant" est le plus beau compliment que l'on puisse faire à un champagne. Fidèle à son histoire, conforme à sa légende, Dom Pérignon recherche la perfection avec pour mission éternelle d'émerveiller le monde.

Dom Pérignon vintage 1996 : la lumière se fait couleur

L'idée de créer un coffret Irodori (jeu de couleurs) offrant un arc-en-ciel de couleurs est un hommage à l'éclat exceptionnel de ce vin.
Avec sa robe jaune pâle à reflets dorés, ce vintage est l'expression d'un contraste entre concentration et mouvement. L'artiste Eriko Horiki, reconnue pour la réalisation de papiers originaux, s'en est inspiré pour créer l'écrin destiné à recevoir le flacon. "Elle s'est attachée à traiter la lumière dans sa décomposition en un sublime éventail de couleurs. Elle fait entrer la matière en résonance avec la lumière, la décompose pas à pas, feuille à feuille. Exposée dans toutes ses variations comme autant de clartés qui éblouissent, elle a animé la matière, lui donnant corps et luminosité" comme aime à le préciser la notice explicative accompagnant l'écrin...


Notes de dégustation : Dom Pérignon vintage 1996

 - Couleur : Jaune pâle à reflets dorés.
 - Arômes : Pêche blanche, citron confit, vanille, pralin, poivre blanc.
 - Dégustation : Le paradoxe signe le vintage, où concentration et mouvement rivalisent. La charpente est affirmée, tendue ; l'énergie, un instant contenue, vibre et explose. La richesse se fait alors tranchante, persuasive.

La récolte 1996 : L'année est contrastée, l'été capricieux, les périodes humides ne parvenant pas à compenser un déficit hydrique précoce. Ce sont finalement les moments de fortes chaleurs dans le mois précédant la cueillette (démarrage étalé entre le 16 septembre et le 1er octobre) qui font la maturité exceptionnelle du vintage, maturité marquée par un équilibre puissance-acidité inédit.
Décembre 2004
Par Claire CAYLA
  • Prix :
    Ecrin Irodori Dom Pérignon vintage 1996 : 500 €.

  • Eriko Horiki ou l'art de parer Dom Pérignon vintage 1996 d'un habit de lumière.

    Née à Kyoto en 1962, Eriko Horiki consacre tout son talent au travail du Washi, associé à d'autres matériaux tel le verre ou le métal.
    L'artiste apprivoise la lumière dès la fabrication des papiers dans son atelier. Elle recherche une dynamique infaillible de la matière, des fibres et des couleurs, une tension ultime entre transparence et opacité. Essentiellement dédiées à la décoration intérieure, ses œuvres habillent murs et plafonds dans un jeu d'éclairage subtil, formant de véritables sculptures de lumière.

    Parmi les nombreuses créations d'Eriko Horiki on retient : les décors du concert Yo-Yo Ma à Carnegie Hall en 1999, la voiture électrique en washi baptisée "Hotaru" conçue pour l'exposition internationale de
    Hanovre en 2000, ou encore l'Hôtel Peninsula à Hong Kong. Auteur d'un ouvrage intitulé "La renaissance du papier japonais", l'artiste fonde en 2000 l'Eriko Horiki and Assiociates Co. Ltd, et propose dans sa boutique de Tokyo des objets consacrés à la décoration intérieure. Eriko Horiki participe à de nombreuses expositions à travers le monde et voit son œuvre
    récompensée par différents prix.

    Expositions :

    2001 : "Japan Design Nouvelle Génération" Paris.
    2000 : Salon del Mobile, "Rooms and secrets", Milan.
    1998: “Soft Screen”, Tokyo.
    1996: “Paper Road”, Musée National d'Art Moderne du Danemark.
    1994 : "Autonoom Licht", Musée Kunsthar, Pays Bas.
    1993 : "Japanisches Licht", Francfort (Frankfurter Messe).
    1992 : "Abitare il Tempo", Verone.

    (Pour créer "L'écrin Irodori Dom Pérignon vintage 1996", Eriko Horiki a travaillé sous la direction de Keiichi Tahara, artiste photographe spécialisé dans les lumières, partenaire de Dom Pérignon depuis plusieurs années.)



  • Le WASHI : entre tradition et modernité

    Le papier, inventé en chine en l'an 105 de notre ère, apparaît cinq siècles plus tard en Corée, importé par des moines bouddhistes. Introduit au Japon en 610, au cours de l'ère Asuka, les provinces en développèrent des variétés qui seront le support initial de la calligraphie lors de cérémonies officielles ou religieuses.

    Parmi ces différentes sortes de papier le Washi, constitué de longues fibres entremêlées, se distingue par sa légèreté, sa flexibilité et sa durabilité. Egalement utilisé pour la réalisation de cloisons des demeures traditionnelles, il est aujourd'hui très prisé pour la décoration intérieure.

    A l'instar de la lumière et de l'ombre qui varient tout au long de la journée, le Whashi est capable de refléter le temps qui passe, le changement des saisons, par de simples modifications d'intensité lumineuse.

    Les Shimus, tapisseries en Washi est fabriqué grâce à l'adresse d'artisans qui le préparent selon des méthodes ancestrales. Il faut compter environ un mois pour réaliser le papier qui passe par différentes étapes techniques afin de fixer sa couleur et ses motifs.