Guerlain : Présomption d'insouciance ?
La maison Guerlain prend le parti cet automne de célébrer le droit à l'insouciance par le truchement d'une expo organisée au sein des Parcours Privé de la Fiac. Un pied de nez habile à la crise ambiante et un florilège de valeurs salvatrices et libératrices qui gagneraient à être portées intelligemment jusqu'aux plus hautes instances de la maison...
Du droit à être léger...
"L’insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d’arguments pour se défendre" assenait la jeune Françoise Sagan de Bonjour Tristesse, revendiquant le droit l'insouciance et à la légèreté. Un dû qui ne se justifie point donc et qui, à lui seul trouve la force d'inspirer la vie. Évidemment, en ces sombres heures de triples A qui flanchent, de PIB en berne, de faillites économique et de perte de valeurs, un art qui transporte, émeuve, inspire et nourrisse l’imaginaire a de quoi séduire. Guerlain profite donc de la FIAC pour convier une quinzaine d'artistes contemporains bien décidés à rompre avec l’austérité et la morosité ambiantes pour célébrer enfin l'insoutenable légèreté de l'être...
Une exposition solide
C'est à la Caroline Messensee, celle-là même qui avait sévi sur Klimt au musée Maillol, Braque au Kunstforum de Vienne, Dubuffet au Guggenheim de Bilbao, qu'est revenu le challenge de livrer, en pleine crise, un hymne à la légèreté, au rêve, à la volupté. Et la commissaire ne démérite pas, prenant le soin d'appuyer sa sélection sur des artistes solides et vivifiants. On s’imprégnera lascivement de la manière avec laquelle les artistes se sont employés à redonner vie à un songe, à l’émotion que procure la vision furtive d’une épaule nue, au souvenir d’une promenade dans les forêts automnales, au tempo d’une époque. Au final, une salvatricen ode à l'hédonisme assumé. Voilà qui est diablement libérateur.
"L’insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d’arguments pour se défendre" assenait la jeune Françoise Sagan de Bonjour Tristesse, revendiquant le droit l'insouciance et à la légèreté. Un dû qui ne se justifie point donc et qui, à lui seul trouve la force d'inspirer la vie. Évidemment, en ces sombres heures de triples A qui flanchent, de PIB en berne, de faillites économique et de perte de valeurs, un art qui transporte, émeuve, inspire et nourrisse l’imaginaire a de quoi séduire. Guerlain profite donc de la FIAC pour convier une quinzaine d'artistes contemporains bien décidés à rompre avec l’austérité et la morosité ambiantes pour célébrer enfin l'insoutenable légèreté de l'être...
Une exposition solide
C'est à la Caroline Messensee, celle-là même qui avait sévi sur Klimt au musée Maillol, Braque au Kunstforum de Vienne, Dubuffet au Guggenheim de Bilbao, qu'est revenu le challenge de livrer, en pleine crise, un hymne à la légèreté, au rêve, à la volupté. Et la commissaire ne démérite pas, prenant le soin d'appuyer sa sélection sur des artistes solides et vivifiants. On s’imprégnera lascivement de la manière avec laquelle les artistes se sont employés à redonner vie à un songe, à l’émotion que procure la vision furtive d’une épaule nue, au souvenir d’une promenade dans les forêts automnales, au tempo d’une époque. Au final, une salvatricen ode à l'hédonisme assumé. Voilà qui est diablement libérateur.
Septembre 2012
Par Estelle BURGET