Gastronomie


Un whisky sinon rien

Face au drame (trop) récurrent de l'absence d'idée de cadeaux en ces heures pré-festives, Luxe-Magazine a la solution : un whisky rarissime, tout droit sorti d'une distillerie tout aussi rare, voire fermée. Joli flacon, couleur avenante et liquide inédit : voilà le trio gagnant pour briller sous le sapin et sur la table.
Le top 4

Au programme des raretés de Single Malts, le Lagavulin  (519 €) : un single malt brut de fût de quelque  21 ans d'âge plutôt  complexe, exprimant non sans grâce ce mordant qui est la marque de fabrique de la distillerie. Après dilution, il fait preuve d’une grande subtilité et d’une appétissante fraîcheur.
Si tout cela vous semble par trop juvénile, le Brora de 35 ans d'âge originaire des Highlands devrait vous réconcilier avec l'auguste nectar. Notez que sa distillerie créée en 1819 puis fermée en 1983, propose des bouteilles assez exceptionnelles. Ce 35 ans s'avère donc diablement vigoureux pour son âge, d’une grande netteté et bien structuré, ce qui justifie les 588 € requis pour espérer le déguster.
Même âge pour le Talisker single malt au fruité et à la subtilité uniques. Cette expression, la plus âgée jamais embouteillée par la distillerie, révèle un équilibre remarquable entre le mordant des fruits frais, le caractère épicé de Talisker et sa douceur un peu plus veloutée que son prix (778 €).
Enfin, pour les amateurs de rareté devant l'Eternel, on ne saurait que trop conseiller le Port Ellen (32 ans  d'âge) issu d’une distillerie fermée depuis 30 ans ! Cet extraordinaire whisky est net et frais pour son âge, sans que ne lui manque aucune des caractéristiques d’un whisky "à l’ancienne". Comptez 894 € pur succomber à cette robe or foncé, aux reflets bronze.
Décembre 2012
Par La rédaction
A consommer avec modération, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé

Moët Hennessy Diageo
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