Inde : la grande mosaïque
Old Delhi entre islam et empire britannique
Dans les ruelles étriquées du vieux Delhi, l’enthousiasme se mêle au bruit des rickshaws et aux parfums des épices colorées. Une foule joyeuse se précipite dans l’artère commerçante de Chandni Chowk, le grand bazar à thèmes où s’agglutinent des centaines d’échoppes multicolores. Dans les venelles, les vendeurs interpellent les chalands à la recherche des meilleures affaires. Les étals sont recouverts de fleurs de lotus et de bois de santal. Tapis de soie, encens de rituels aux senteurs de rose, vêtements et bijoux, visages souriants, l’atmosphère est assurément à la découverte. Le marché inlassablement animé depuis les premières lumières du jour plonge dans une effervescence inhabituelle à la tombée de la nuit. La mégapole indienne se prépare aux festivités des neuf nuits. La Navaratri est la fête hindoue qui commémore la déesse Durga et la victoire du Bien sur le Mal. En hommage à la déesse mère, Delhi se pare de ses plus beaux atours et la cité est choyée comme une future épouse. En 1911, la ville est rebaptisée New Delhi pour asseoir la domination du colonisateur anglais. Mais celle qui devait être le fleuron des Indes britanniques deviendra finalement la capitale de l’Inde musulmane.
Le temps des Moghols
Les minarets de la mosquée Jama Masjid se dressent fièrement vers le ciel comme pour rappeler l’apport architectural inestimable des premiers envahisseurs musulmans. La plus grande mosquée d’Inde est entièrement revêtue de grès rouge et de marbre blanc. L’implantation des dynasties islamiques dans le nord du pays entraîne un syncrétisme stylistique entre l’architecture indienne et les spécificités artistiques des sultanats. Et c’est encore l’empereur Shah Jahan, grand bâtisseur, qui construit la célèbre forteresse du Fort rouge, emblème de la ville, avant de réaliser l’inégalable mausolée du Taj Mahal à Agra en souvenir de sa défunte épouse. Autrefois, les éléphants traversaient le fleuve Yamuna devant le sublime édifice pour rejoindre la cité rose de Jaipur dans les lointaines collines du Rajasthan.
Rajasthan, le pays des couleurs
Le Pays des Rois réinvente les couleurs. Les femmes rivalisent de beauté et d’élégance dans leurs saris de soie aux teintes innombrables. Elles travaillent dans les champs, drapées de tissus brodés de fils d’or et d’argent, le port digne et fier malgré leur vie souvent difficile. Sur la route, les arabesques florales qui ornent les murs de la ville impériale de Fatehpur Sikri évoquent le faste de la dynastie moghole. Plus à l’ouest, Udaipur est un éclat de blancheur posé sur l’eau. La Venise de l’Orient et ses anciens palais s’embrasent quand le soleil couchant inonde le miroir du lac Pichola.
Philosophie à l’indienne
Berceau de l’hindouisme, du bouddhisme et du sikhisme, toute l’Inde est une terre sacrée. La tolérance est un trait prédominant de la culture indienne. Mais cette affirmation identitaire est parfois ébranlée par le système rigide des castes qui divise la société indienne en différentes catégories sociales. Dans cette réalité controversée, le partage tient une place fondamentale. Il permet d’entrer en relation totale avec les autres. Conséquence des diversités linguistiques,
religieuses et culturelles, la plus grande démocratie du monde se réalise dans l’union et la pluralité. Gandhi disait : « Je n'aime pas le mot tolérance, mais je n'en trouve pas de meilleur.»
Les Villas de Monsieur Oberoi
Monsieur Oberoi n’a pas simplement créé un concept de villas somptueuses dans les endroits les plus magiques de l’Inde, il a réinventé le luxe. Les hôtels Oberoi ne sont pas des hôtels comme les autres. Une collection d’hôtels exceptionnels où se mêlent le raffinement, le bien-être et la discrétion. La majorité du personnel est formée dans l’EcoleOberoi à New Delhi, et c’est Monsieur Oberoi en personne qui valide l’entretien final avec chaque candidat. Rien n’est laissé au hasard dans l’univers du groupe Oberoi.
The Oberoi Udaivilas, Udaïpur
Un hôtel digne d’un palais de Maharaja, posé au bord du lac Pichola. Les coupoles et les arches qui dominent l’ensemble des bâtiments font face à la cité blanche d’Udaïpur. Les chambres subtilement décorées de marbre et de tissus nobles offrent un confort haut de gamme. Les Luxury Suites ont leur piscine privée. Le spa propose des massages ayurvédiques issus de la médecine traditionnelle de l’Inde. Des traitements fluides et enveloppants réalisés sur l’ensemble du corps. The Oberoi Udaivilas est certainement l’un des plus beaux hôtels d’Inde. Une escale romantique au cœur du Rajasthan qui mérite d’être prolongée sur quelques jours.
The Oberoi Rajvilas, Jaipur
Niché dans un jardin luxuriant, cet hôtel d’une élégance rare est l’endroit idéal pour se relaxer après des heures de voyage sur les routes animées du Rajasthan. Des paons majestueux aux couleurs flamboyantes accueillent le visiteur. Le parc silencieux abrite une piscine somptueuse. Mais le point fort du lieu est sans aucun doute le restaurant. Le chef, Udayshankar Shenoy, est un amoureux de la cuisine indienne. Ce petit-fils du grand chef des temples hindous d’Udupi aime équilibrer les plats et jouer avec les épices. Il propose une carte volontairement restreinte mais toujours composée avec les ingrédients les meilleurs. Cet enfant du Cachemire aime répéter « que pour comprendre la cuisine il faut connaître la culture ». The Oberoi Rajvilas est une adresse merveilleuse aux portes de Jaipur.
The Oberoi Amarvilas, Agra
Le joyau de la collection Oberoi.The Oberoi Amarvilas est le seul hôtel à proposer une vue imprenable sur le mausolée du Taj Mahal. Une atmosphère douce et magique inonde le lieu. Toutes les chambres sont dirigées vers le monument de l’amour. Ce magnifique palace est un voyage à lui tout seul. Les jardins, les pelouses en terrasse, la piscine et les pavillons viennent compléter l’architecture classique de l’hôtel. Les responsables du lobby organisent la visite complète du célèbre mausolée. The Oberoi Amarvilas est une adresse d’exception pour la découverte d’un site d’exceptionnel.