Quand Lalique roule des mécaniques
La Pendulette 15 jours s'offre une seconde jeunesse au gré d'une rencontre au sommet entre Parmigiani Fleurier et Lalique. Au programme, une merveille de la mécanique horlogère sous le plus fin des cristaux. Attention chef d’œuvre.
Une architecture étourdissante
Après une première mouture en 2012, la Pendulette 15 jours fait son come back. Objectif ? Sublimer cette mécanique sans faille par les plus fins experts du travail du cristal. Pour Parmigiani Fleurier, aucun doute, cette pendulette de table présente des dimensions gigantesques du point de vue de la mécanique horlogère. Habitués à la minutie des composants de montres, les horlogers de Parmigiani Fleurier ont dû forger leur regard à un nouvel ordre de grandeur et tout réapprendre en conséquence. Travailler debout plutôt qu’assis, abandonner la brucelle pour utiliser ses doigts, quitter cette loupe oculaire rassurante pour s’habituer à l’œil nu.
Du côté du maître-verrier, ce projet représente un défi dans un sens strictement opposé. Et pour cause, les surfaces des cinq panneaux de la pendulette sont beaucoup plus petites et surtout plus fines que le seuil habituellement toléré pour forger du cristal. Cet art délicat qui est le terrain d’excellence de Lalique implique des alternances subtiles de chauffe et refroidissement pour mener à un cristal pur et sans bulles d’air. Véritable exploit en la matière, la pendulette ne verra le jour qu'à l'aune d'une série ultra-limitée. Avis aux amateurs.
Après une première mouture en 2012, la Pendulette 15 jours fait son come back. Objectif ? Sublimer cette mécanique sans faille par les plus fins experts du travail du cristal. Pour Parmigiani Fleurier, aucun doute, cette pendulette de table présente des dimensions gigantesques du point de vue de la mécanique horlogère. Habitués à la minutie des composants de montres, les horlogers de Parmigiani Fleurier ont dû forger leur regard à un nouvel ordre de grandeur et tout réapprendre en conséquence. Travailler debout plutôt qu’assis, abandonner la brucelle pour utiliser ses doigts, quitter cette loupe oculaire rassurante pour s’habituer à l’œil nu.
Du côté du maître-verrier, ce projet représente un défi dans un sens strictement opposé. Et pour cause, les surfaces des cinq panneaux de la pendulette sont beaucoup plus petites et surtout plus fines que le seuil habituellement toléré pour forger du cristal. Cet art délicat qui est le terrain d’excellence de Lalique implique des alternances subtiles de chauffe et refroidissement pour mener à un cristal pur et sans bulles d’air. Véritable exploit en la matière, la pendulette ne verra le jour qu'à l'aune d'une série ultra-limitée. Avis aux amateurs.
Avril 2013
Par Natacha Pavol
