Les meilleures tables au sommet
Mégève, Val d'Isère, Vallée d'Aoste, Chamonix... : où que vous soyez cet hiver, Luxe-Magazine.com a repéré pour vous les meilleures adresses plus ou moins gastronomiques en altitude. Spécialités savoyardes, asiatiques ou italiennes, faites vos choix !
Cure de jouvence au 1920 !
Le Chalet du Mont d'Arbois
L'institution Megévanne, Le chalet du Mont d'Arbois, menée de main de maître par 3 générations de de Rothschild offre une cure de jouvence à son restaurant gastronomique, le 1920. Aux commandes désormais le jeune Julien Gatillon - 28 ans à peine et déjà passé chez Yannick Alléno au Meurice ainsi que Philippe Rochat et Benoit Violier à l’Hôtel de Ville de Crissier - séduit son monde avec une belle carte créative alternant Langoustines de casier à la truffe noire avec sa mousseline de panais truffée, son jus de veau tranché, Oeuf de poule fermier cuit mollet à la truffe blanche avec ses croûtons « crousti fondants » à la crème d’Alba et autres foie gras chaud, poêlé, servi en cocotte, découpé en salle, flanqué de coings fondants et de citrons confits. A découvrir !
La Ferme de mon père, le retour
La Ferme de mon Père
On a déjà dit ici tout le bien que l'on pensait du Chalet Zannier (à Mégève également), récemment consacré par l'obtention d'un 5 étoiles amplement mérité tant l'hôtel flirte avec les plus haut standard du luxe, et ce en toute simplicité. Il manquait une table digne de ce nom pour parfaire le tout. C'est chose faite avec La Ferme de mon Père. Au fourneaux, le Chef Julien Burlat, jeune Français étoilé à Anvers, qui a relevé le défi de faire évoluer la cuisine de ce lieu mythique en y imposant son style : sobre, pure, franc, moderne, définitivement orienté sur le produit. On salue une carte affriolante et ambitieuse où se côtoient Cuisses de grenouilles parfum de réglisse, Velouté de topinambours chantilly à la truffe noir et autre Croustillant de poitrine de cochon de lait confite. Une belle réussite.
Le TigRR : Pour rugir de plaisir
Le TigRR
A tous ceux qui fuient les fondues et tartiflettes, bonne nouvelle : le restaurant Indochine devient le TIGrr Indochine et poursuit ses investigations autour de la cuisine asiatique traditionnelle et saine, excellente alternative aux "savoyarderies" ambiantes. Ici, dans un environnement fauve et alpin dessine par Philippe Di Méo, on se laisse séduire par des spécialités thaï, asiatiques et japonaises et une brigade du tigre détonante portée par des professionnels venus de Saint-Tropez. Ludique et branché.
Le Val Thorens : L'institution
Le Val Thorens
C'est clairement l'un des hôtels historiques de la station : le Val Thorens aligne ses quatre étoiles sur la place de l’église, incarnant depuis des années une certaine idée de la tradition sportive et des vacances à la montagne. Derrière ce chalet montagnard dodu, deux restaurant accueillent l'homo-sapiens gourmet et affamé par ses aventures sur la poudreuse : Le Val Thorens (au décor savamment feutré) et La Fondue (au cadre authentique et aux assiette typiquement savoyarde). Certains murmurent que les clefs devraient être données à un chef ambitieux qui proposera un bistrot gastronomique de montagne à base de produits locaux et de saveurs nouvelles. Un choix logique dans cette station qui affiche de belles ambitions gastronomiques avec la présence de Jean Sulpice à l’Oxalys (2 macarons Michelin) et de René et Maxime Meilleur (2 macarons Michelin). A suivre donc.
Le Bistrot : La table étoilée la moins chère de France
Le Bistrot
Vous voulez tutoyer les étoiles sans faire fondre la carte Gold ? Mettez le cap sur Chamonix, direction Le Bistrot, éminent restaurant de l’hôtel Morgane et adresse privilégiée des Chamoniards. Ici, le chef Mickael Bourdillat est resté fidèle à ses convictions malgré sa consécration par le Guide Michelin (une étoile) . Bilan : le restaurant demeure un lieu accessible où "Tout est dans l’assiette, nul besoin d’en rajouter". On se délecte avec un menu déjeuner à 20 € (2 plats) qui fait de son établissement étoilé, le moins cher de France. Tout simplement.
La Maison Carrel : Le top de gastronomie made in Italy
La Maison Carrel
Vous avez un faible pour l'Italie ? Foncez sans ciller à La Maison Carrel, sur les pistes de La Rosière côté italien. Attention, le restaurant cultive tous les superlatifs : vue imprenable, service aux petits oignons, spécialités italienne et valdôtaine (pastas fraîches, polenta, cerf, pizzas...) à tomber, ambiance chic et décontractée et desserts à se damner (mention spéciale au tiramisu). Évidemment, rançon du succès, l'attente est de rigueur. Patience donc.
Lo Riondet : Pour les skieurs affamés
Lo Riondet
Toujours du côté de La Rosière, on chausse ses skis et on s'attaque à la piste 7 histoire de rallier Lo Riondet, le restaurant pour skieurs affamés et amoureux des spécialités valdôtaines. Pâtes, polenta et soupes…: la cuisine y est simple et copieuse, donc fidèle aux traditions de cette région francophone. Le top ? La polenta complète mijotée des heures dans un chaudron, accompagnée de viandes cuisinées à l’ancienne et de gibier à clôturer sur une savoureuse liqueur produite par Paola et Ivano. Bref, la pause gourmande de l’Espace San Bernardo !
Ferme auberge de Moissière : Hors du temps
La ferme auberge de Moissière
À 20 minutes du village de Rabou dans le Buëch (Hautes-Alpes) avec pour toile de fond les sommets du Dévoluy, voilà une adresse accessible uniquement à pied l’été et en raquettes l’hiver. Et pour cause nulle route ne sillonne ici entre montagne et forêt en dehors d'une vague piste forestière. Au terme de ce parcours, comme par magie, surgît cette bâtisse du XIIe siècle tenue de main de maître par James Stanzer (chef de cuisine et disciple d’Escoffier) qui distille une cuisine traditionnelle de qualité comme on les aime. Pensez à vous munir d’une lampe pour profiter d’un retour sous un ciel étoilé ou au clair de lune. Magique !
Le Paul fait peau neuve
Le Paul
On termine le tour d'horizon des stations avec une halte à Val d'Isère, à l'Aigle des Neiges, 4* local de bonne facture. A la faveur de travaux d'envergure, le restaurant gastronomique Le Paul a donc rouvert ses portes cet automne, jouant habilement sur un design tout en lumières et transparence. Dans cette ambiance plutôt ambiance intime et romantique, la cuisine s’organise autour des produits qu’affectionne le chef pour leur fraîcheur ou leurs notes acidulées. Le plus? Des vins issus de terroirs situés à moins de 250 km de Val d’Isère.
Menu star d’un soir : coupe de champagne, menu Paul, et portrait dans le studio cabine Harcourt 89 € par personne.
Le Chalet du Mont d'Arbois
L'institution Megévanne, Le chalet du Mont d'Arbois, menée de main de maître par 3 générations de de Rothschild offre une cure de jouvence à son restaurant gastronomique, le 1920. Aux commandes désormais le jeune Julien Gatillon - 28 ans à peine et déjà passé chez Yannick Alléno au Meurice ainsi que Philippe Rochat et Benoit Violier à l’Hôtel de Ville de Crissier - séduit son monde avec une belle carte créative alternant Langoustines de casier à la truffe noire avec sa mousseline de panais truffée, son jus de veau tranché, Oeuf de poule fermier cuit mollet à la truffe blanche avec ses croûtons « crousti fondants » à la crème d’Alba et autres foie gras chaud, poêlé, servi en cocotte, découpé en salle, flanqué de coings fondants et de citrons confits. A découvrir !
La Ferme de mon père, le retour
La Ferme de mon Père
On a déjà dit ici tout le bien que l'on pensait du Chalet Zannier (à Mégève également), récemment consacré par l'obtention d'un 5 étoiles amplement mérité tant l'hôtel flirte avec les plus haut standard du luxe, et ce en toute simplicité. Il manquait une table digne de ce nom pour parfaire le tout. C'est chose faite avec La Ferme de mon Père. Au fourneaux, le Chef Julien Burlat, jeune Français étoilé à Anvers, qui a relevé le défi de faire évoluer la cuisine de ce lieu mythique en y imposant son style : sobre, pure, franc, moderne, définitivement orienté sur le produit. On salue une carte affriolante et ambitieuse où se côtoient Cuisses de grenouilles parfum de réglisse, Velouté de topinambours chantilly à la truffe noir et autre Croustillant de poitrine de cochon de lait confite. Une belle réussite.
Le TigRR : Pour rugir de plaisir
Le TigRR
A tous ceux qui fuient les fondues et tartiflettes, bonne nouvelle : le restaurant Indochine devient le TIGrr Indochine et poursuit ses investigations autour de la cuisine asiatique traditionnelle et saine, excellente alternative aux "savoyarderies" ambiantes. Ici, dans un environnement fauve et alpin dessine par Philippe Di Méo, on se laisse séduire par des spécialités thaï, asiatiques et japonaises et une brigade du tigre détonante portée par des professionnels venus de Saint-Tropez. Ludique et branché.
Le Val Thorens : L'institution
Le Val Thorens
C'est clairement l'un des hôtels historiques de la station : le Val Thorens aligne ses quatre étoiles sur la place de l’église, incarnant depuis des années une certaine idée de la tradition sportive et des vacances à la montagne. Derrière ce chalet montagnard dodu, deux restaurant accueillent l'homo-sapiens gourmet et affamé par ses aventures sur la poudreuse : Le Val Thorens (au décor savamment feutré) et La Fondue (au cadre authentique et aux assiette typiquement savoyarde). Certains murmurent que les clefs devraient être données à un chef ambitieux qui proposera un bistrot gastronomique de montagne à base de produits locaux et de saveurs nouvelles. Un choix logique dans cette station qui affiche de belles ambitions gastronomiques avec la présence de Jean Sulpice à l’Oxalys (2 macarons Michelin) et de René et Maxime Meilleur (2 macarons Michelin). A suivre donc.
Le Bistrot : La table étoilée la moins chère de France
Le Bistrot
Vous voulez tutoyer les étoiles sans faire fondre la carte Gold ? Mettez le cap sur Chamonix, direction Le Bistrot, éminent restaurant de l’hôtel Morgane et adresse privilégiée des Chamoniards. Ici, le chef Mickael Bourdillat est resté fidèle à ses convictions malgré sa consécration par le Guide Michelin (une étoile) . Bilan : le restaurant demeure un lieu accessible où "Tout est dans l’assiette, nul besoin d’en rajouter". On se délecte avec un menu déjeuner à 20 € (2 plats) qui fait de son établissement étoilé, le moins cher de France. Tout simplement.
La Maison Carrel : Le top de gastronomie made in Italy
La Maison Carrel
Vous avez un faible pour l'Italie ? Foncez sans ciller à La Maison Carrel, sur les pistes de La Rosière côté italien. Attention, le restaurant cultive tous les superlatifs : vue imprenable, service aux petits oignons, spécialités italienne et valdôtaine (pastas fraîches, polenta, cerf, pizzas...) à tomber, ambiance chic et décontractée et desserts à se damner (mention spéciale au tiramisu). Évidemment, rançon du succès, l'attente est de rigueur. Patience donc.
Lo Riondet : Pour les skieurs affamés
Lo Riondet
Toujours du côté de La Rosière, on chausse ses skis et on s'attaque à la piste 7 histoire de rallier Lo Riondet, le restaurant pour skieurs affamés et amoureux des spécialités valdôtaines. Pâtes, polenta et soupes…: la cuisine y est simple et copieuse, donc fidèle aux traditions de cette région francophone. Le top ? La polenta complète mijotée des heures dans un chaudron, accompagnée de viandes cuisinées à l’ancienne et de gibier à clôturer sur une savoureuse liqueur produite par Paola et Ivano. Bref, la pause gourmande de l’Espace San Bernardo !
Ferme auberge de Moissière : Hors du temps
La ferme auberge de Moissière
À 20 minutes du village de Rabou dans le Buëch (Hautes-Alpes) avec pour toile de fond les sommets du Dévoluy, voilà une adresse accessible uniquement à pied l’été et en raquettes l’hiver. Et pour cause nulle route ne sillonne ici entre montagne et forêt en dehors d'une vague piste forestière. Au terme de ce parcours, comme par magie, surgît cette bâtisse du XIIe siècle tenue de main de maître par James Stanzer (chef de cuisine et disciple d’Escoffier) qui distille une cuisine traditionnelle de qualité comme on les aime. Pensez à vous munir d’une lampe pour profiter d’un retour sous un ciel étoilé ou au clair de lune. Magique !
Le Paul fait peau neuve
Le Paul
On termine le tour d'horizon des stations avec une halte à Val d'Isère, à l'Aigle des Neiges, 4* local de bonne facture. A la faveur de travaux d'envergure, le restaurant gastronomique Le Paul a donc rouvert ses portes cet automne, jouant habilement sur un design tout en lumières et transparence. Dans cette ambiance plutôt ambiance intime et romantique, la cuisine s’organise autour des produits qu’affectionne le chef pour leur fraîcheur ou leurs notes acidulées. Le plus? Des vins issus de terroirs situés à moins de 250 km de Val d’Isère.
Menu star d’un soir : coupe de champagne, menu Paul, et portrait dans le studio cabine Harcourt 89 € par personne.
Février 2014
Par La rédaction
