Le Grand Saint Emilionnais Golf Club : un très grand cru !
En juillet 2014 nous vous annoncions sa naissance à venir ; en ce début d’octobre 2015, le parcours vient d’être porté sur les fonts baptismaux. C’est en effet le 2 octobre que le « Grand Saint Emilionnais Golf Club » a été officiellement inauguré et a donc proposé aux joueurs ses superbes 18 trous. Au cœur des vignes de la région de Saint Emilion, les couleurs de l’automne aidant, nous avons eu la chance de pouvoir jouer ce magnifique parcours avec comme guide Kristel Mourgue d’Algue. Un moment et un spectacle de toute beauté.
Grand Saint Emilionnais golf club
Une histoire de famille
L'arrivée et le green du 2
Il y a très longtemps que la famille Mourgue d’Algue (Gaëtan, Cécilia, Kristel, André et Philippine, entre autres…, près d’une centaine de titres nationaux et internationaux à eux seuls !), en rêvait. Elle l’a fait.
Et c’est finalement tout près de Saint Emilion, à Gardegan et Tourtirac très exactement, à la limite de la Gironde et de la Dordogne, sur une propriété de 102 hectares, qu’elle a jeté son dévolu pour réaliser un golf très haut de gamme sur un site exceptionnel, très aéré, encadré de vignes et agrémenté de chênes centenaires.
Pour réaliser ce rêve, les Mourgue d’Algue ne se sont pas trompés et ont fait appel à Tom Doak, un des meilleurs architectes de golf du monde, sinon le meilleur, dont c’est la première création en Europe continentale. Réputé pour son style minimaliste et respectueux de la nature, Doak sait utiliser le terrain naturellement comme il se présente, sans le transformer avec de grands terrassements.
Il aura fallu plus de 4 ans de travail pour mener à bien l’affaire, avec notamment deux défis écologiques à relever.
Le trou 4 d'un parcours respectueux de la nature
En récupérant l’eau de pluie dans deux grands lacs construits sur le site, l’arrosage se fait uniquement à partir de cette eau récupérée et de celle des petits rus qui traversent la propriété, assurant une gestion de l’eau parcimonieuse et économe.
Deuxième défi, planter un gazon à base de fétuque, peu consommatrice d’eau et d’engrais. Avec l’emploi combiné de tondeuses hybrides, cela permet un développement éco responsable voulu par les Mourgue d’Algue. A terme une équipe de 12 jardiniers golfeurs menés par Cédric Le Véziel (handicap 3), le greenkeeper venu d’Omaha Beach, assurera l’entretien très exigeant d’un golf cinq étoiles.
« Actuellement nous répandons une très importante quantité de sable de green sur tous les fairways. C’est aussi un très gros investissement, mais il va permettre dans un avenir proche d’obtenir un parcours d’une qualité exceptionnelle ! » se plaît à dire Kristel Mourgue d’Algue.
Le routing du Grand Saint Emilionnais Golf Club
Un enchaînement bien rythmé
Une des qualités d’un bon parcours, et non des moindres, est de proposer aux golfeurs un agréable enchaînement de trous avec, pour chacun d’entre eux, une stratégie toujours différente à appliquer. Ici, le rythme est parfait.
Certes, le 9 ne revient pas vers le club house (voir le routing), mais à aucun moment on ne se sent perdu où loin de tout, tant l’architecte a su utiliser, sans les dénaturer, les ruisseaux et les petits vallons jalonnés de chênes séculaires. De plus, jamais on ne se sent enfermé. En dessinant ce parcours, Doak a réussi ce coup de génie de conserver un maximum d’arbres, centenaires pour la plupart d’entre eux, tout en offrant au parcours un aspect très aéré, où l’on peut toujours se situer et voir les autres fairways !
L’autre principale qualité de ce golf est d’être suffisamment compliqué pour permettre aux meilleurs golfeurs de s’amuser, « j’ai pu et dû jouer tous les clubs de mon sac ! » s’est exclamé un pro à l’issue de la découverte du parcours, tout en étant très agréable et pas trop long pour donner du plaisir à tous les autres.
Approche stratégique sur le 4
Pour cela Tom Doak a choisi trois solutions : des fairways larges, peu de bunkers mais toujours bien placés et de vastes greens bien ondulés. Résultat : ici on favorise le grand ET le petit jeu, sans pour autant être obnubilé par la longueur (par 72 de 6186 mètres des boules blanches) !
L’eau, avec les deux lacs de rétention, n’est présente que sur deux trous (au 9 et au 10) sur lesquels on peut se permettre toutes sortes d’approches en fonction de son jeu. On ne se trouve pas dans l’obligation de jouer (et de réussir !) un coup, on a toujours un choix de coups.
Sur chaque trou et pour chaque coup il y a une stratégie à adopter, le contraire du « target golf ». « On a l’impression que chaque trou offre une expérience unique ! » fait remarquer à juste titre Kristel Mourgue d’Algue. On s’en aperçoit vite, clubs en mains.
Surplombant les vignes, le practice sur herbe avec balles à volonté
Respectueux de la nature et de l’environnement
Parmi toutes les qualités de ce golf, il y en a une que les Mourgue d’Algue ont mis à l’honneur : l’éco responsabilité liée au respect et à la beauté de la nature.
En choisissant Tom Doak, la famille savait que cet architecte de renom allait lui aussi insister sur cet aspect.
En dessinant le trou N° 5 par exemple, il a fait en sorte que l’on aperçoive au loin sur les coteaux, pointant au dessus des arbres, la tour du Château de Michel Eyquem de Montaigne, dit Montaigne, où naquit en 1533 l’écrivain et philosophe, où il rédigea ses essais et où il mourut en 1592. De même sur le 16, dans le prolongement du green, avant de vous concentrer sur votre approche ou votre putt, vous pourrez remarquer l’église romane du XIIème siècle du village de Gardegan !
Autre aspect remarquable, tous les petits ponts enjambant les ruisseaux sur le parcours sont tous confectionnés avec des pierres du pays. De plus, (mais est-ce anecdotique ?) au départ du 3, vous découvrirez une poubelle enterrée, la première en France sur un golf à notre connaissance ; trois autres, au départ de chaque par 3, devraient faire leur discrète apparition dans les mois à venir.
Une poubelle enfouie au départ du 3
Enfin, et ce n’est pas la moindre des qualités de ce parcours, les liaisons entre les greens et les départs sont très courtes, elles n’excèdent pas une vingtaine de mètres.
Parallèlement à la construction du parcours, un petit hameau de 11 villas a vu le jour. Actuellement en Vente Future d’Achèvement, ces 11 maisons sont situées près du club-house avec vue sur le golf, les vignes et l’église romane classée du XIIème siècle évoquée plus haut. Parfaitement intégrées au site, leur architecture utilise également des pierres du pays. D’une superficie variant de 145 à 210 m2, elles sont commercialisées à partir de 450.000 euros. Huit appartements de standing, de 65 à 105 m2 complètent cette offre à partir de 275.000 euros. Il est à noter que l’aspect immobilier du golf pourra se développer, mais se cantonnera autour du club-house. Aucune maison ne fera son apparition sur le parcours, c’est une des volontés de la famille Mourgue d’Algue.
Le club-house surplombant le parcours
Quelques trous symboliques
Pour l’instant, il n’y a pas de trous signatures au « Grand Saint Emilionnais Golf Club » et c’est peut-être tout à l’honneur de ce parcours, tant les trous sont tous aussi beaux les uns que les autres. Il n’est pas impossible, au fur et à mesure de son évolution, que l’un d’entre eux se distingue des autres et se détache au point de faire l’unanimité et de devenir LE trou signature du parcours.
Pour Tom Doak, son préféré est le 13, par 4 en léger dogleg droit de 359 mètres des boules blanches (283 des boules rouges).
Beaucoup de spécialistes ont remarqué le 17, par 4 en léger dogleg gauche de 347 mètres des boules blanches (240 des boules rouges). Ce trou est symbolique de la remarquable utilisation du relief par l’architecte. En effet, après avoir réussi à bien placer son premier coup, une étrange impression d’optique, occasionnée par une légère butte située devant le green, vous fait penser que le green est très proche. Vérification faite, grâce au télémètre, il n’en est rien. Attention à ne pas se tromper de club !
Tout au long du parcours, on est sans cesse confronté à ce genre de situation. Un atout supplémentaire du « Grand Saint Emilionnais ».
2ème coup sur le 2
Au cours de notre découverte, c’est le 18 qui a retenu notre attention. Ce par 4 en montée de 369 mètres des boules blanches et jaunes est un joli compromis de tout le parcours. Le fairway y est très large et donne une furieuse envie d’aller très loin et de se lâcher, mais attention aux bunkers judicieusement placés en oblique à la retombée de drive. Quant au deuxième coup, toujours en montée, il est loin d’être évident. Un green plus large que long demande à être abordé avec précision en fonction du placement du drapeau, et la lecture des ondulations de ses pentes exige beaucoup d’attention. Bref, ce trou est un idéal « finishing hole » où il faut manier avec fermeté et délicatesse le grand ET le petit jeu, à l’image de tout le parcours !
On en appréciera que plus le 19ème trou dans un club house tout en longueur qui jouxte le départ du 1, surplombe l’arrivée du 18 et le practice, et où l’on peut y déguster des plats « golfeurs » aux très bons rapports qualité/prix.
Bref, si « Le golf est un sport, un jeu et un art de vivre qui se pratique de 7 à 77 ans » (et bien plus aujourd’hui), comme aime à le dire Gaëtan Mourgue d’Algue, créateur en son temps du très célèbre et regretté Trophée Lancôme, au « Grand Saint Emilionnais » on ne peut que le constater !
Départ du 18
Une histoire de famille
L'arrivée et le green du 2
Il y a très longtemps que la famille Mourgue d’Algue (Gaëtan, Cécilia, Kristel, André et Philippine, entre autres…, près d’une centaine de titres nationaux et internationaux à eux seuls !), en rêvait. Elle l’a fait.
Et c’est finalement tout près de Saint Emilion, à Gardegan et Tourtirac très exactement, à la limite de la Gironde et de la Dordogne, sur une propriété de 102 hectares, qu’elle a jeté son dévolu pour réaliser un golf très haut de gamme sur un site exceptionnel, très aéré, encadré de vignes et agrémenté de chênes centenaires.
Pour réaliser ce rêve, les Mourgue d’Algue ne se sont pas trompés et ont fait appel à Tom Doak, un des meilleurs architectes de golf du monde, sinon le meilleur, dont c’est la première création en Europe continentale. Réputé pour son style minimaliste et respectueux de la nature, Doak sait utiliser le terrain naturellement comme il se présente, sans le transformer avec de grands terrassements.
Il aura fallu plus de 4 ans de travail pour mener à bien l’affaire, avec notamment deux défis écologiques à relever.
Le trou 4 d'un parcours respectueux de la nature
En récupérant l’eau de pluie dans deux grands lacs construits sur le site, l’arrosage se fait uniquement à partir de cette eau récupérée et de celle des petits rus qui traversent la propriété, assurant une gestion de l’eau parcimonieuse et économe.
Deuxième défi, planter un gazon à base de fétuque, peu consommatrice d’eau et d’engrais. Avec l’emploi combiné de tondeuses hybrides, cela permet un développement éco responsable voulu par les Mourgue d’Algue. A terme une équipe de 12 jardiniers golfeurs menés par Cédric Le Véziel (handicap 3), le greenkeeper venu d’Omaha Beach, assurera l’entretien très exigeant d’un golf cinq étoiles.
« Actuellement nous répandons une très importante quantité de sable de green sur tous les fairways. C’est aussi un très gros investissement, mais il va permettre dans un avenir proche d’obtenir un parcours d’une qualité exceptionnelle ! » se plaît à dire Kristel Mourgue d’Algue.
Le routing du Grand Saint Emilionnais Golf Club
Un enchaînement bien rythmé
Une des qualités d’un bon parcours, et non des moindres, est de proposer aux golfeurs un agréable enchaînement de trous avec, pour chacun d’entre eux, une stratégie toujours différente à appliquer. Ici, le rythme est parfait.
Certes, le 9 ne revient pas vers le club house (voir le routing), mais à aucun moment on ne se sent perdu où loin de tout, tant l’architecte a su utiliser, sans les dénaturer, les ruisseaux et les petits vallons jalonnés de chênes séculaires. De plus, jamais on ne se sent enfermé. En dessinant ce parcours, Doak a réussi ce coup de génie de conserver un maximum d’arbres, centenaires pour la plupart d’entre eux, tout en offrant au parcours un aspect très aéré, où l’on peut toujours se situer et voir les autres fairways !
L’autre principale qualité de ce golf est d’être suffisamment compliqué pour permettre aux meilleurs golfeurs de s’amuser, « j’ai pu et dû jouer tous les clubs de mon sac ! » s’est exclamé un pro à l’issue de la découverte du parcours, tout en étant très agréable et pas trop long pour donner du plaisir à tous les autres.
Approche stratégique sur le 4
Pour cela Tom Doak a choisi trois solutions : des fairways larges, peu de bunkers mais toujours bien placés et de vastes greens bien ondulés. Résultat : ici on favorise le grand ET le petit jeu, sans pour autant être obnubilé par la longueur (par 72 de 6186 mètres des boules blanches) !
L’eau, avec les deux lacs de rétention, n’est présente que sur deux trous (au 9 et au 10) sur lesquels on peut se permettre toutes sortes d’approches en fonction de son jeu. On ne se trouve pas dans l’obligation de jouer (et de réussir !) un coup, on a toujours un choix de coups.
Sur chaque trou et pour chaque coup il y a une stratégie à adopter, le contraire du « target golf ». « On a l’impression que chaque trou offre une expérience unique ! » fait remarquer à juste titre Kristel Mourgue d’Algue. On s’en aperçoit vite, clubs en mains.
Surplombant les vignes, le practice sur herbe avec balles à volonté
Respectueux de la nature et de l’environnement
Parmi toutes les qualités de ce golf, il y en a une que les Mourgue d’Algue ont mis à l’honneur : l’éco responsabilité liée au respect et à la beauté de la nature.
En choisissant Tom Doak, la famille savait que cet architecte de renom allait lui aussi insister sur cet aspect.
En dessinant le trou N° 5 par exemple, il a fait en sorte que l’on aperçoive au loin sur les coteaux, pointant au dessus des arbres, la tour du Château de Michel Eyquem de Montaigne, dit Montaigne, où naquit en 1533 l’écrivain et philosophe, où il rédigea ses essais et où il mourut en 1592. De même sur le 16, dans le prolongement du green, avant de vous concentrer sur votre approche ou votre putt, vous pourrez remarquer l’église romane du XIIème siècle du village de Gardegan !
Autre aspect remarquable, tous les petits ponts enjambant les ruisseaux sur le parcours sont tous confectionnés avec des pierres du pays. De plus, (mais est-ce anecdotique ?) au départ du 3, vous découvrirez une poubelle enterrée, la première en France sur un golf à notre connaissance ; trois autres, au départ de chaque par 3, devraient faire leur discrète apparition dans les mois à venir.
Une poubelle enfouie au départ du 3
Enfin, et ce n’est pas la moindre des qualités de ce parcours, les liaisons entre les greens et les départs sont très courtes, elles n’excèdent pas une vingtaine de mètres.
Parallèlement à la construction du parcours, un petit hameau de 11 villas a vu le jour. Actuellement en Vente Future d’Achèvement, ces 11 maisons sont situées près du club-house avec vue sur le golf, les vignes et l’église romane classée du XIIème siècle évoquée plus haut. Parfaitement intégrées au site, leur architecture utilise également des pierres du pays. D’une superficie variant de 145 à 210 m2, elles sont commercialisées à partir de 450.000 euros. Huit appartements de standing, de 65 à 105 m2 complètent cette offre à partir de 275.000 euros. Il est à noter que l’aspect immobilier du golf pourra se développer, mais se cantonnera autour du club-house. Aucune maison ne fera son apparition sur le parcours, c’est une des volontés de la famille Mourgue d’Algue.
Le club-house surplombant le parcours
Quelques trous symboliques
Pour l’instant, il n’y a pas de trous signatures au « Grand Saint Emilionnais Golf Club » et c’est peut-être tout à l’honneur de ce parcours, tant les trous sont tous aussi beaux les uns que les autres. Il n’est pas impossible, au fur et à mesure de son évolution, que l’un d’entre eux se distingue des autres et se détache au point de faire l’unanimité et de devenir LE trou signature du parcours.
Pour Tom Doak, son préféré est le 13, par 4 en léger dogleg droit de 359 mètres des boules blanches (283 des boules rouges).
Beaucoup de spécialistes ont remarqué le 17, par 4 en léger dogleg gauche de 347 mètres des boules blanches (240 des boules rouges). Ce trou est symbolique de la remarquable utilisation du relief par l’architecte. En effet, après avoir réussi à bien placer son premier coup, une étrange impression d’optique, occasionnée par une légère butte située devant le green, vous fait penser que le green est très proche. Vérification faite, grâce au télémètre, il n’en est rien. Attention à ne pas se tromper de club !
Tout au long du parcours, on est sans cesse confronté à ce genre de situation. Un atout supplémentaire du « Grand Saint Emilionnais ».
2ème coup sur le 2
Au cours de notre découverte, c’est le 18 qui a retenu notre attention. Ce par 4 en montée de 369 mètres des boules blanches et jaunes est un joli compromis de tout le parcours. Le fairway y est très large et donne une furieuse envie d’aller très loin et de se lâcher, mais attention aux bunkers judicieusement placés en oblique à la retombée de drive. Quant au deuxième coup, toujours en montée, il est loin d’être évident. Un green plus large que long demande à être abordé avec précision en fonction du placement du drapeau, et la lecture des ondulations de ses pentes exige beaucoup d’attention. Bref, ce trou est un idéal « finishing hole » où il faut manier avec fermeté et délicatesse le grand ET le petit jeu, à l’image de tout le parcours !
On en appréciera que plus le 19ème trou dans un club house tout en longueur qui jouxte le départ du 1, surplombe l’arrivée du 18 et le practice, et où l’on peut y déguster des plats « golfeurs » aux très bons rapports qualité/prix.
Bref, si « Le golf est un sport, un jeu et un art de vivre qui se pratique de 7 à 77 ans » (et bien plus aujourd’hui), comme aime à le dire Gaëtan Mourgue d’Algue, créateur en son temps du très célèbre et regretté Trophée Lancôme, au « Grand Saint Emilionnais » on ne peut que le constater !
Départ du 18
Décembre 2015
Par Jean-Louis CALMEJANE
