Enrico Bernardo : Un sommelier à la maturité précoce
Que peut-on réaliser, lorsqu'à l'âge de 27 ans on a déja remporté le titre le plus prestigieux de sa profession - celui de meilleur sommelier du monde et que l'on est le chef d'orchestre d'une cave aux deux mille références - celle du Four Seasons Hôtel George V à Paris, sinon écrire un livre pour faire partager sa passion et sa connaissance du vin ?
C'est chose faite et bien faite avec un ouvrage aussi utile que goûteux : "Savoir goûter le vin", qui vient de paraître aux éditions Plon.
La personnalité ouverte et affable de ce surdoué
Un livre de plus, pourrait-on penser, parmi une pléthore d'ouvrages s'essayant à codifier les règles de la dégustation et qui bien souvent n'échappent pas à l'ennui provoqué par l'énumération des différentes teintes des robes, ou des qualificatifs associés aux perceptions du palais...
Mais ici une réelle poésie se dégage de ces textes et de ces belles photos, inhérente à la personnalité ouverte et affable de ce surdoué qui a su garder la simplicité et la chaleur qui ont baigné son enfance dans sa chère Italie.
Deux dégustations exceptionnelles
De ce livre, s'échappent parfois des effluves d'origan, de pistou, se mêlant au bouquet plus subtil de la rose et la pivoine; de la terre chaude monte le parfum entêtant de la truffe et ces fragrances Enrico Bernardo les convoque, notamment, pour deux dégustations exceptionnelles, l'une dite "horizontale" des vins du Domaine de la Romanée-Conti et l'autre dite "verticale" de 7 millésimes de Pétrus !
Elitisme ? Non, juste l'envie et le plaisir de parler des meilleurs, de donner à rêver.
Eclectisme plutôt : Il suffit de lire les pages consacrées au vin du monde, (jusqu'aux méconnus vins japonais !) pour s'en convaincre.
Il n'a pas oublié qu'il fut meilleur jeune cuisinier d'Europe...
La force de ce livre, c'est le désir constant d'Enrico Bernardo, qui n'a pas oublié qu'il fut "Meilleur jeune cuisinier d'Europe", d'associer la gastronomie aux vins sélectionnés et proposer des accords mets et vins subtils et raffinés.
Je ne sais pas si après avoir lu ce livre vous saurez goûter le vin comme Bernardo, mais une chose est sûre vous n'aurez qu'une envie, celle de vous mettre aux fourneaux après avoir débouché un beau flacon... et cela n'a pas de prix !
Un livre de plus, pourrait-on penser, parmi une pléthore d'ouvrages s'essayant à codifier les règles de la dégustation et qui bien souvent n'échappent pas à l'ennui provoqué par l'énumération des différentes teintes des robes, ou des qualificatifs associés aux perceptions du palais...
Mais ici une réelle poésie se dégage de ces textes et de ces belles photos, inhérente à la personnalité ouverte et affable de ce surdoué qui a su garder la simplicité et la chaleur qui ont baigné son enfance dans sa chère Italie.
Deux dégustations exceptionnelles
De ce livre, s'échappent parfois des effluves d'origan, de pistou, se mêlant au bouquet plus subtil de la rose et la pivoine; de la terre chaude monte le parfum entêtant de la truffe et ces fragrances Enrico Bernardo les convoque, notamment, pour deux dégustations exceptionnelles, l'une dite "horizontale" des vins du Domaine de la Romanée-Conti et l'autre dite "verticale" de 7 millésimes de Pétrus !
Elitisme ? Non, juste l'envie et le plaisir de parler des meilleurs, de donner à rêver.
Eclectisme plutôt : Il suffit de lire les pages consacrées au vin du monde, (jusqu'aux méconnus vins japonais !) pour s'en convaincre.
Il n'a pas oublié qu'il fut meilleur jeune cuisinier d'Europe...
La force de ce livre, c'est le désir constant d'Enrico Bernardo, qui n'a pas oublié qu'il fut "Meilleur jeune cuisinier d'Europe", d'associer la gastronomie aux vins sélectionnés et proposer des accords mets et vins subtils et raffinés.
Je ne sais pas si après avoir lu ce livre vous saurez goûter le vin comme Bernardo, mais une chose est sûre vous n'aurez qu'une envie, celle de vous mettre aux fourneaux après avoir débouché un beau flacon... et cela n'a pas de prix !
Novembre 2005
Par Pascal FAUVEL