Gran Son Net : une perle à Majorque
Majorque, une destination soleil à découvrir impérativement. Dans cette île très touristique, surtout connue pour ses plages, se cache encore dans l'arrière-pays, des trésors à découvrir. L'hôtel Gran Son Net (du Groupe Stein), une finca majorquine d'un autre temps, adossée aux Monts Galatzo, en fait partie.
Majorque, une ville nourrie par l'histoire
Grâce à sa situation stratégique en Méditerranée, le cœur de Majorque, façonné par l'histoire, est nourri de toutes les cultures.
La vieille ville qui reste le centre historique le mieux conservé, reflète ce mélange d'architectures et de styles. Se perdre dans son labyrinthe de ruelles conduit à d'authentiques découvertes : un élégant patio qui laisse filtrer la splendeur cachée d'une demeure seigneuriale, un café traditionnel, une jolie église et plus particulièrement la superbe cathédrale de Palma.
Celle-ci reste l'un des monuments les plus beaux et les plus majestueux de l'archipel des Baléares, abritant de grandes œuvres d'art, depuis les créations gothiques de Sagrera jusqu'à celles plus modernistes de Gaudi.
Et Baluard, le nouveau musée contemporain mérite également le détour. Construit à l'intérieur de l'ancienne muraille Renaissance de la promenade maritime, c'est un ancien fortin, plus connu sous le nom de Bastion de San Pedro.
L'île recèle de nombreux trésors
Mais l'île recèle d'autres trésors et notamment ses plages, qui s'égrènent sur 550 km de côte. Un large éventail qui oscille entre la plage, où les animations sont pléthores, comme celle de l'Arenal ou les criques secrètes de la côte nord, si chères aux poètes.
Mais le visage le plus spectaculaire de Majorque se trouve peut-être dans la Sierra de Tramuntana, (la reine des chaînes de montagnes), un joyau devenu patrimoine culturel et paysagé, grâce à l'archiduc Ludwig Salvator. Membre excentrique de la famille des Habsbourg, la villa qui lui appartenait à Valldemossa, est d'ailleurs maintenant aux mains de l'acteur bien connu, Michael Douglas.
Une finca majorquine du 17ème siècle
Au sein de ce paysage hors du commun, enfouie dans un fouillis végétal méditerranéen, Gran Son Net, une finca majorquine appartenant au groupe hôtelier Stein, laisse apparaître sa patine ancienne.
A l'extérieur, les murs fardés d'une délicate aura de rose passée, s'habillent par ci par là d'un entrelacs de bougainvillées et de lierres. Cette vielle demeure du 17ème siècle qui évoque l'enfance et les soirées au coin du feu, se devine avec le regard enivré de lumière du promeneur perdu au cœur du labyrinthe de verdure.
L'esprit d'une demeure familiale
Tapisseries fleuries ou tadelakt vert mousse, safran, réchauffent les vieux murs, on hésite entre l'esprit d'une demeure familiale ou le luxe mâtiné de rusticité. Banquettes et fauteuils drapés de tissus imprimés ou vert bouteille, s'éparpillent de pièce en pièce, se lovant dans des niches entourées de colonnes.
Celles-ci rehaussées de tableaux modernes signés Andy Warhol ou de gravures révélées par la lumière tamisée des chandeliers ou des appliques invitent à la lecture.
Un jeu subtil d'intérieur-extérieur
De salon en salon ouvrant de plain-pied sur le patio ou le jardin en un jeu subtil d'intérieur extérieur, d'ombre et de lumière, l'œil s'égare sous les arcs gothiques des plafonds. Il découvre derrière une verrière, un patio intérieur où un puit est à l'honneur, s'aventure dans l'ancien pressoir à huile devenu restaurant, se rafraîchit enfin à une fontaine où l'eau ruisselle d'une sculpture composée de cuillers superposées.
Des chambres aux noms de rois
Les chambres égrènent des noms de rois d'Espagne ou de Majorque. Les volumes s'affichent, l'Espagne s'affirme dans les étages, au détour d'un lit habité par la grâce d'un baldaquin, d'un meuble ancien ou d'alcôves gothiques. Quant aux salles de bain, insolentes par leur espace, elles trônent en marbre.
Un foisonnement végétal
Dans le jardin à espaliers, cèdres et palmiers Washington à la chevelure échevelée dominent un subtil désordre où buis taillés tutoient dattier fleuris et palmiers nains. Gardien séculaire d'un bassin aux profondeurs bleutées, un cèdre étale son ombre bienfaisante. Aux abords, des lauriers dressant leurs troncs frêles, balisent cet espace aquatique où des "cabanas", des tentes privées drapées de vert, offrent massages, détente et fraîcheur à l'abri des regards.
Séparée les unes des autres d'un paravent de verdure, quelques marches individuelles à fleur d'eau disposées devant chaque tente, donnent l'illusion d'être chez soi. On se laisserait presque tenter par une coupelle de fruits ou une serviette rafraîchissante, pendant que le soleil darde ses rayons brûlants sur le tapis végétal.
La partition finale : un massage
C'est dans cet écart des sens que naît la poésie propre à Gran Son Net.
Dans l'air alourdi de senteurs florales, sous le dais bienfaiteur, le corps oint d'huiles essentielles, se laisse aller avec délice à un massage relaxant. Les doigts jouent une symphonie, pianotant sur les jambes, caressant la nuque, effleurant la tête. Quand le corps est enivré par tant d'arômes, apaisé par la partition finale, frôlé par la bise du vent, la détente devient voyage.
Au soir couchant, dans le silence absolu des collines émeraude, lorsque même les montagnes semblent apprivoisées, on se prend à rêver qu'il suffirait de se pencher pour toucher le bout du monde.
Grâce à sa situation stratégique en Méditerranée, le cœur de Majorque, façonné par l'histoire, est nourri de toutes les cultures.
La vieille ville qui reste le centre historique le mieux conservé, reflète ce mélange d'architectures et de styles. Se perdre dans son labyrinthe de ruelles conduit à d'authentiques découvertes : un élégant patio qui laisse filtrer la splendeur cachée d'une demeure seigneuriale, un café traditionnel, une jolie église et plus particulièrement la superbe cathédrale de Palma.
Celle-ci reste l'un des monuments les plus beaux et les plus majestueux de l'archipel des Baléares, abritant de grandes œuvres d'art, depuis les créations gothiques de Sagrera jusqu'à celles plus modernistes de Gaudi.
Et Baluard, le nouveau musée contemporain mérite également le détour. Construit à l'intérieur de l'ancienne muraille Renaissance de la promenade maritime, c'est un ancien fortin, plus connu sous le nom de Bastion de San Pedro.
L'île recèle de nombreux trésors
Mais l'île recèle d'autres trésors et notamment ses plages, qui s'égrènent sur 550 km de côte. Un large éventail qui oscille entre la plage, où les animations sont pléthores, comme celle de l'Arenal ou les criques secrètes de la côte nord, si chères aux poètes.
Mais le visage le plus spectaculaire de Majorque se trouve peut-être dans la Sierra de Tramuntana, (la reine des chaînes de montagnes), un joyau devenu patrimoine culturel et paysagé, grâce à l'archiduc Ludwig Salvator. Membre excentrique de la famille des Habsbourg, la villa qui lui appartenait à Valldemossa, est d'ailleurs maintenant aux mains de l'acteur bien connu, Michael Douglas.
Une finca majorquine du 17ème siècle
Au sein de ce paysage hors du commun, enfouie dans un fouillis végétal méditerranéen, Gran Son Net, une finca majorquine appartenant au groupe hôtelier Stein, laisse apparaître sa patine ancienne.
A l'extérieur, les murs fardés d'une délicate aura de rose passée, s'habillent par ci par là d'un entrelacs de bougainvillées et de lierres. Cette vielle demeure du 17ème siècle qui évoque l'enfance et les soirées au coin du feu, se devine avec le regard enivré de lumière du promeneur perdu au cœur du labyrinthe de verdure.
L'esprit d'une demeure familiale
Tapisseries fleuries ou tadelakt vert mousse, safran, réchauffent les vieux murs, on hésite entre l'esprit d'une demeure familiale ou le luxe mâtiné de rusticité. Banquettes et fauteuils drapés de tissus imprimés ou vert bouteille, s'éparpillent de pièce en pièce, se lovant dans des niches entourées de colonnes.
Celles-ci rehaussées de tableaux modernes signés Andy Warhol ou de gravures révélées par la lumière tamisée des chandeliers ou des appliques invitent à la lecture.
Un jeu subtil d'intérieur-extérieur
De salon en salon ouvrant de plain-pied sur le patio ou le jardin en un jeu subtil d'intérieur extérieur, d'ombre et de lumière, l'œil s'égare sous les arcs gothiques des plafonds. Il découvre derrière une verrière, un patio intérieur où un puit est à l'honneur, s'aventure dans l'ancien pressoir à huile devenu restaurant, se rafraîchit enfin à une fontaine où l'eau ruisselle d'une sculpture composée de cuillers superposées.
Des chambres aux noms de rois
Les chambres égrènent des noms de rois d'Espagne ou de Majorque. Les volumes s'affichent, l'Espagne s'affirme dans les étages, au détour d'un lit habité par la grâce d'un baldaquin, d'un meuble ancien ou d'alcôves gothiques. Quant aux salles de bain, insolentes par leur espace, elles trônent en marbre.
Un foisonnement végétal
Dans le jardin à espaliers, cèdres et palmiers Washington à la chevelure échevelée dominent un subtil désordre où buis taillés tutoient dattier fleuris et palmiers nains. Gardien séculaire d'un bassin aux profondeurs bleutées, un cèdre étale son ombre bienfaisante. Aux abords, des lauriers dressant leurs troncs frêles, balisent cet espace aquatique où des "cabanas", des tentes privées drapées de vert, offrent massages, détente et fraîcheur à l'abri des regards.
Séparée les unes des autres d'un paravent de verdure, quelques marches individuelles à fleur d'eau disposées devant chaque tente, donnent l'illusion d'être chez soi. On se laisserait presque tenter par une coupelle de fruits ou une serviette rafraîchissante, pendant que le soleil darde ses rayons brûlants sur le tapis végétal.
La partition finale : un massage
C'est dans cet écart des sens que naît la poésie propre à Gran Son Net.
Dans l'air alourdi de senteurs florales, sous le dais bienfaiteur, le corps oint d'huiles essentielles, se laisse aller avec délice à un massage relaxant. Les doigts jouent une symphonie, pianotant sur les jambes, caressant la nuque, effleurant la tête. Quand le corps est enivré par tant d'arômes, apaisé par la partition finale, frôlé par la bise du vent, la détente devient voyage.
Au soir couchant, dans le silence absolu des collines émeraude, lorsque même les montagnes semblent apprivoisées, on se prend à rêver qu'il suffirait de se pencher pour toucher le bout du monde.
Novembre 2005
Par Katya PELLEGRINO