Culture

Les sources

Le 17e siècle nous a légué le déterminisme mécanique de la physique de Newton qui, bannissant le hasard dans la description de la nature, montrait que les phénomènes observables de l’univers sont strictement structurés de façon compréhensible pour la raison. Dans sa grande modestie et malgré l’ampleur des hommages qui lui étaient déjà rendus de son vivant, Isaac Newton mentionnait dans sa correspondance privée, s’excusant presque des progrès dont il a été à l’origine « Si j'ai vu plus loin, c'est en me tenant sur les épaules de géants ». (2) Descartes lui a naturellement prêté ses épaules en posant les bases du raisonnement déterministe : tout événement a une cause ; les causes et les effets s’enchaînent. Dans le domaine médical, la même logique fut appliquée au 19e par Claude Bernard : « chez les êtres vivants aussi bien que dans les corps bruts les conditions d'existence de tout phénomène sont déterminées d'une manière absolue ». (3) La maladie est souvent la conséquence d’un déséquilibre et d’une rupture d’harmonie qui affecte le terrain et dont la perturbation peut se manifester à tous les niveaux de l’organisme et engendrer des symptômes. Le même Claude Bernard le constatait en ces termes : « Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout. » (4)

Une médecine autrement

Le médecin doit signer les symptômes en posant un diagnostic qu’il confirmera ou infirmera par des examens complémentaires : une mesure, une image, une coupe anatomopathologique. C’est la gestion médicale de la maladie. Mais sous le trouble organique et la lésion du tissu, on peut s’intéresser à la perturbation de la cellule et de la molécule, cause invisible du trouble visible, qui pourrait être de nature énergétique et électromagnétique. La cellule est un résonateur et les mécanismes profonds de la biologie sont régis par des champs électromagnétiques. Un organisme vivant est un véritable vortex de matière et d’énergie. Nous sommes des êtres traversés par de multiples rayonnements et particules. L’homme pourrait entrer incessamment dans une ère de pollution par l’énergie, comparable en ce qui concerne la santé publique, à la pollution chimique actuelle. Polluées, affaiblies, manquant d’énergie, les cellules se déséquilibrent et se désinforment. Il faut les revitaliser, les redynamiser. On peut alors penser une médecine autrement, disruptive, écologique d’essence hippocratique. C’est ce que l’on nomme, dans les milieux les mieux informés, la Médecine P4 © (Personnalisée, Prédictive, Préventive et surtout Participative). (5)

La biologie des tout-petits

Comme tous les systèmes biologiques, la cellule prélève et libère de l’énergie grâce à des résonateurs, c’est-à-dire qu’elle se met à vibrer à la même fréquence que la fréquence par laquelle elle est sollicitée. C’est alors dans le domaine de la vie elle-même que l’électron, particule quantique, intervient d’une manière décisive en sa qualité de constructeur, de rapporteur, de messager. C’est l’électron qui permet aux êtres vivants de naître, de croître, de se nourrir, de se mouvoir, de penser, de faire usage de la mémoire, de percevoir le monde extérieur et de réagir à toutes les actions des éléments qui constituent l’univers terrestre. Une onde sonore, un rayonnement électromagnétique extérieur, des échanges électromagnétiques intracellulaires et interorganiques sont capables d’imprimer dans la matière vivante des structures hautement organisées. (6) Prendre quelques minutes pour écouter le Canon de Pachelbel assure les bonnes fréquences pour nos acides aminés essentiels. C’est loin d’être une ineptie.

Du magnétisme

Rétablir l’équilibre énergétique du patient est nécessaire en agissant à tous les niveaux de la personne. Le médecin allemand Franz- Anton Mesmer, postula l’existence d’un fluide magnétique universel dont nous pourrions faire une utilisation thérapeutique. (7) Comme toute matière, la matière vivante est le théâtre où sont créées et annihilées des particules dansant et vibrant à des rythmes effarants lesquels sont déterminés par des structures moléculaires, atomiques et nucléaires. A la croisée du minéral et de l’organique, nous sommes Energie, la Vie. (8) Pourquoi un rayonnement électromagnétique extérieur (le fluide Mesmérien ?) ne serait-il pas capable d’imprimer dans la matière vivante, afin de réduire les œdèmes et ecchymoses, accélérer la cicatrisation et la rendre plus fine et moins visible, couper le feu de l’inflammation, …soulager les douleurs. La matière est corpusculaire mais aussi ondulatoire, c’est de l’énergie, donc de l’information. Par des fréquences et ou contre fréquences nous pouvons impacter sur son état vibratoire.

Une interrogation

La médecine a depuis plusieurs siècles tiré les bienfaits du déterminisme philosophique et scientifique en intégrant Descartes et Newton. Ne serait-il pas temps d’y ajouter en tenant compte désormais des Schrödinger, Maxwell et leurs successeurs, c’est-à-dire des phénomènes invisibles à l’œil ?
Le magnétisme pourrait alors contribuer aux soins

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