San Francesco al Monte : Une vie monacale de luxe
Le luxe est-il compatible avec la vie monacale? On peut dire oui après avoir séjourné dans cet hôtel, authentique monastère franciscain du XVIème siècle, et certainement la meilleure villégiature à Naples (absente des guides).
Deux ou trois apparitions de la Vierge ont été recensées dans les lieux
Les rénovateurs ont eu la main heureuse (ce n'est pas toujours le cas) en hissant très haut les critères de l'hospitalité pour ce qui n'était, jusqu'alors, qu'un lieu dédié à la prière. Il en demeure comme un suave parfum de quiétude qui vous ferait presque léviter dans les longs couloirs dallés de bistre. Un joli livret illustré d'aquarelles rappelle que deux ou trois apparitions de la Vierge ont été recensées dans les lieux et que des bienheureux dorment au sous-sol dans la crypte.
Dans ma junior suite (équivalente à quatre cellules de moine), rien n'a été oublié pour justifier un classement 4 étoiles et plus - jusqu'à la télé satellitaire (mais tout de même pas de pay per view pour les films "adultes") et le jacuzzi dans la salle de bains.
L'accès à un monde hédoniste
La visite (non guidée) de l'hôtel est recommandée, ll faut se perdre dans les méandres du bâtiment creusé à flanc de rocher : ici, un cul-de-sac en forme de four à pain, là, l'ancien réfectoire pieusement reconstitué, un peu plus loin, une crèche grandeur nature, et de rafraîchissants petits salons aux sols décorés de tapis de céramique.
La terrasse au 5ème étage réserve des surprises. Avec une vue sur la baie de Naples, c'est l'accès à un monde hédoniste : jardin d'oliviers, piscine, solarium, et surtout une excellente table - I Barbanti - cuisine locale "innovante". L'appellation "barbanti" renvoie aux barbes fournies que portaient traditionnellement les frères franciscains.
L'hôtel San Francesco Al Monte est bien l'adresse idéale pour se ressourcer entre deux transes napolitaine
Les rénovateurs ont eu la main heureuse (ce n'est pas toujours le cas) en hissant très haut les critères de l'hospitalité pour ce qui n'était, jusqu'alors, qu'un lieu dédié à la prière. Il en demeure comme un suave parfum de quiétude qui vous ferait presque léviter dans les longs couloirs dallés de bistre. Un joli livret illustré d'aquarelles rappelle que deux ou trois apparitions de la Vierge ont été recensées dans les lieux et que des bienheureux dorment au sous-sol dans la crypte.
Dans ma junior suite (équivalente à quatre cellules de moine), rien n'a été oublié pour justifier un classement 4 étoiles et plus - jusqu'à la télé satellitaire (mais tout de même pas de pay per view pour les films "adultes") et le jacuzzi dans la salle de bains.
L'accès à un monde hédoniste
La visite (non guidée) de l'hôtel est recommandée, ll faut se perdre dans les méandres du bâtiment creusé à flanc de rocher : ici, un cul-de-sac en forme de four à pain, là, l'ancien réfectoire pieusement reconstitué, un peu plus loin, une crèche grandeur nature, et de rafraîchissants petits salons aux sols décorés de tapis de céramique.
La terrasse au 5ème étage réserve des surprises. Avec une vue sur la baie de Naples, c'est l'accès à un monde hédoniste : jardin d'oliviers, piscine, solarium, et surtout une excellente table - I Barbanti - cuisine locale "innovante". L'appellation "barbanti" renvoie aux barbes fournies que portaient traditionnellement les frères franciscains.
L'hôtel San Francesco Al Monte est bien l'adresse idéale pour se ressourcer entre deux transes napolitaine
Cet article est paru dans SENSO |
Septembre 2004
Par Thierry TAITTINGER