Le Manali, à Courchevel 1650 : un esprit famille
Entre racines montagnardes et invitation aux voyages lointains, l'hôtelManali à Courchevel 1650, joue sur les contrastes. Il écrit une partition mêlant les passions des propriétaires pour l'Inde et la montagne. Avec délice et malice, l'architecte a chahuté et associé les influences indiennes en référence à la vallée indienne de Kullu, aux portes de l'Himalaya et le bois savoyard, clin d'œil à la Haute-Savoie et au ski. Premier Hôtel 4 étoiles Luxe à Courchevel 1650, sa situation privilégiée au pied des pistes, son orientation famille, son service personnalisé en font un véritable cocon, à l'abri des paillettes et du strass de sa consœur 1850 !
Une véritable touche indienne
L'arrivée au desk concierge de l'hôtel peut surprendre. Fresques murales indiennes, panneaux de bois peints, luminaires de cristal en forme de cône, et musique lancinante, une ambiance, qui à priori, est loin de l'esprit montagnard. On devine que L'Inde joue sa partition. Puis au 3ème, la véritable réception ouvre sur une immense terrasse plein sud et un joli espace intérieur articulé en trois thèmes. Bar et salon ouvert jouxtent la salle de restaurant, dont le chef Christian Salin orchestre "la mise en bouche". Une impressionnante cheminée traversante les sépare et dispense sa chaleur, appréciable en hiver.
Ici le lobby reprend le leitmotiv indien. On retrouve plafonds bas, paravents sculptées, multitude de jetés de tapis, fresques et surtout des éléphants déclinés sous toutes les tailles qui donnent le "la". Teintes safranées, orangées sur fond chocolat prédominent. Pas de doute, l'Inde, par touches, est omniprésente. Au Kulli Mountain Bar, par contre, une atmosphère plus ludique et masculine, dans des tonalités chocolat, gouverne. Il est plaisant d'y prendre un verre en fin de journée ou de soirée, en jouant une partie de billard. Un bar à vins offre également de déguster des crus. Un choix de plus de 2500 bouteilles et de 300 références.
Le Manali, une âme familiale
Ce chalet, d'architecture traditionnelle, est né de la passion commune d'un montagnard (Mr Vidoni) et d'un homme d'affaires (A.Ojjeh) pour les destinations d'altitude et plus particulièrement pour l'Himalaya. A son tour, son directeur, monsieur François Arrighi (ex directeur général du Grand Hôtel à Paris), nous fait partager son enthousiasme pour cet endroit atypique.
Son objectif au quotidien, confirme t'il, "donner une âme familiale à l'hôtel Manali dans le respect de la nature et de son environnement, sans paillettes ou clinquant".
Ici, on se veut comme chez soi, avec un personnel attentif et aux petits soins pour grands et petits. Tant mieux, c'est ce que nous recherchions.
Des ambiances suisses, canadiennes ou indiennes dans les chambres
Les chambres et suites, au nombre de 36 déploient, trois ambiances différentes. Un esprit canadien dans la suite 531/532, avec ses lamelles de rondin sur les placards, ses plaids en fourrure et son bois cendré, idéale pour une famille avec sa petite chambre séparée pour enfants. Bon point les nombreux rangements présents, aussi bien dans les chambres classiques que dans les suites. Pour une fois, monsieur a sa penderie et ses étagères, tout comme madame, qui trouvera même dans la salle de bain, fait suffisamment rare pour être souligné, une penderie avec un astucieux système de chauffage.
Un vestibule, agrémenté d'une petite banquette coffre et d'une armoire chauffante, fait office de sas pour se débarrasser de son encombrante tenue de ski. Partout quelques pièces uniques chinées au fil des voyages par les propriétaires, personnalisent les lieux. Ici un bouddha indien, là une commode du Vietnam, chuchotent une histoire.
Un spa signé Anne Sémonin et Sultane de Saba
Situé au sous-sol, on aime la jolie piscine ancrée dans un cocon noir et rouge. Quelques transats et fauteuils en cannage ivoire, habillés de rouge, sont une belle alternative au plongeon.
Au niveau inférieur, l'Asie est présente. Au centre de l'espace humide, des passerelles de bois enjambant un bassin d'eau amènent aux cabines de soin. Deux belles sculptures de bois, venues de Bretagne et deux imposantes têtes en pierre de bouddha, vous accueillent pour une échappée de qualité. Cler, ma thérapeute brésilienne, avec sa voix gracieuse, va pendant 1h30, m'offrir un massage Abhyanga. Lissages, pressions, ce soin travaille en profondeur la musculation avec des effets énergétiques, lymphatiques et respiratoires Vous en ressortez fatigué, mais après une bonne nuit de sommeil, les bienfaits se font sentir.
Le choix des menus est vaste : ateliers de soinAnne Sémonin ou voyages de laSultana de Saba pour les femmes. Les hommes, quant à eux ont droit aux soins Vitaman. Chacun offrant un parcours à la recherche de la détente, de l'énergie vitale et de la véritable sérénité.
A essayer impérativement, la bougie de cire pour les oreilles. Une bougie enflammée, introduite à la surface de l'oreille, aspire les bouchons grâce à la chaleur diffusée. Soin court et sans aucun risque. Le résultat probant !
Points forts : au pied des pistes, bel accueil famille (garderie et école de ski enfants) très bon rapport qualité/prix, placards chauffants dans les suites et certaines chambres, une marque de soins spécifiques pour les hommes, une belle terrasse pour les déjeuners sur les pistes.
Points faibles : situé à Courchevel 1650 pour ceux qui aiment être au cœur de la vie nocturne
Point original : les armoires chauffantes dans les chambres
L'arrivée au desk concierge de l'hôtel peut surprendre. Fresques murales indiennes, panneaux de bois peints, luminaires de cristal en forme de cône, et musique lancinante, une ambiance, qui à priori, est loin de l'esprit montagnard. On devine que L'Inde joue sa partition. Puis au 3ème, la véritable réception ouvre sur une immense terrasse plein sud et un joli espace intérieur articulé en trois thèmes. Bar et salon ouvert jouxtent la salle de restaurant, dont le chef Christian Salin orchestre "la mise en bouche". Une impressionnante cheminée traversante les sépare et dispense sa chaleur, appréciable en hiver.
Ici le lobby reprend le leitmotiv indien. On retrouve plafonds bas, paravents sculptées, multitude de jetés de tapis, fresques et surtout des éléphants déclinés sous toutes les tailles qui donnent le "la". Teintes safranées, orangées sur fond chocolat prédominent. Pas de doute, l'Inde, par touches, est omniprésente. Au Kulli Mountain Bar, par contre, une atmosphère plus ludique et masculine, dans des tonalités chocolat, gouverne. Il est plaisant d'y prendre un verre en fin de journée ou de soirée, en jouant une partie de billard. Un bar à vins offre également de déguster des crus. Un choix de plus de 2500 bouteilles et de 300 références.
Le Manali, une âme familiale
Ce chalet, d'architecture traditionnelle, est né de la passion commune d'un montagnard (Mr Vidoni) et d'un homme d'affaires (A.Ojjeh) pour les destinations d'altitude et plus particulièrement pour l'Himalaya. A son tour, son directeur, monsieur François Arrighi (ex directeur général du Grand Hôtel à Paris), nous fait partager son enthousiasme pour cet endroit atypique.
Son objectif au quotidien, confirme t'il, "donner une âme familiale à l'hôtel Manali dans le respect de la nature et de son environnement, sans paillettes ou clinquant".
Ici, on se veut comme chez soi, avec un personnel attentif et aux petits soins pour grands et petits. Tant mieux, c'est ce que nous recherchions.
Des ambiances suisses, canadiennes ou indiennes dans les chambres
Les chambres et suites, au nombre de 36 déploient, trois ambiances différentes. Un esprit canadien dans la suite 531/532, avec ses lamelles de rondin sur les placards, ses plaids en fourrure et son bois cendré, idéale pour une famille avec sa petite chambre séparée pour enfants. Bon point les nombreux rangements présents, aussi bien dans les chambres classiques que dans les suites. Pour une fois, monsieur a sa penderie et ses étagères, tout comme madame, qui trouvera même dans la salle de bain, fait suffisamment rare pour être souligné, une penderie avec un astucieux système de chauffage.
Un vestibule, agrémenté d'une petite banquette coffre et d'une armoire chauffante, fait office de sas pour se débarrasser de son encombrante tenue de ski. Partout quelques pièces uniques chinées au fil des voyages par les propriétaires, personnalisent les lieux. Ici un bouddha indien, là une commode du Vietnam, chuchotent une histoire.
Un spa signé Anne Sémonin et Sultane de Saba
Situé au sous-sol, on aime la jolie piscine ancrée dans un cocon noir et rouge. Quelques transats et fauteuils en cannage ivoire, habillés de rouge, sont une belle alternative au plongeon.
Au niveau inférieur, l'Asie est présente. Au centre de l'espace humide, des passerelles de bois enjambant un bassin d'eau amènent aux cabines de soin. Deux belles sculptures de bois, venues de Bretagne et deux imposantes têtes en pierre de bouddha, vous accueillent pour une échappée de qualité. Cler, ma thérapeute brésilienne, avec sa voix gracieuse, va pendant 1h30, m'offrir un massage Abhyanga. Lissages, pressions, ce soin travaille en profondeur la musculation avec des effets énergétiques, lymphatiques et respiratoires Vous en ressortez fatigué, mais après une bonne nuit de sommeil, les bienfaits se font sentir.
Le choix des menus est vaste : ateliers de soinAnne Sémonin ou voyages de laSultana de Saba pour les femmes. Les hommes, quant à eux ont droit aux soins Vitaman. Chacun offrant un parcours à la recherche de la détente, de l'énergie vitale et de la véritable sérénité.
A essayer impérativement, la bougie de cire pour les oreilles. Une bougie enflammée, introduite à la surface de l'oreille, aspire les bouchons grâce à la chaleur diffusée. Soin court et sans aucun risque. Le résultat probant !
Points forts : au pied des pistes, bel accueil famille (garderie et école de ski enfants) très bon rapport qualité/prix, placards chauffants dans les suites et certaines chambres, une marque de soins spécifiques pour les hommes, une belle terrasse pour les déjeuners sur les pistes.
Points faibles : situé à Courchevel 1650 pour ceux qui aiment être au cœur de la vie nocturne
Point original : les armoires chauffantes dans les chambres
Février 2008
Par Katya PELLEGRINO
