L’Heure Bleue Palais à Essaouira : le carrefour des civilisations
Essaouira, la belle cité des vents au Maroc, est une remarquable ville portuaire fortifiée. L’ancienne « Mogador », baptisée ainsi au XVIème par les Portugais, cache à l’abri de ses remparts ocre rosé crénelés, l’Heure BleuePalais un hôtel qui a su conserver intact un charme suranné et romantique. Ancienne maison patricienne bâtie sur un vieux fondouk à la fin du XIXème siècle, elle fut habitée par le caïd M’Bark Saïdi. Délaissée, abandonnée, après avoir été transformée en orphelinat, elle fut rachetée, il y a quelques années, par la famille Azoulay. Aujourd'hui ce Riad déploie un charme colonial où tout respire un lieu de vie préservé, un autre chez soi. Découverte !
Un jeu subtil d’intérieur extérieur
De salon anglais en salon oriental, ouvrant de plain-pied sur le patio en un jeu subtil d’intérieur extérieur, d’ombre et de lumière, l’œil s’égare sous les plafonds et les caissons en bois sculptés par des artisans souir, découvre la galerie intérieure du patio rythmée par des colonnes de pierre, admire les carreaux de ciment travaillés à l’ancienne et s’aventure dans le fouillis végétal du jardin intérieur, se rafraîchissant à une fontaine où l’eau ruisselle.
Dans le lobby, l’espace est fluide, cadencé par les portes fenêtres en verre biseauté qui s’articulent tout autour du patio, apportant beaucoup de respiration et de clarté à l’ensemble.
Une ville océane
Depuis la terrasse, s’étire une très belle piscine, et une vue imprenable s’offre aux regards des hôtes. On ne se lasse pas de regarder la vieille ville et le port s’animer au départ et à l’arrivée de la flottille colorée des chalutiers, la horde incessante de goélands insolents volant en piqué pour dérober en rase motte quelques poissons égarés et les marchands ambulants proposant grillades et légumes.
Il fait bon flâner dans les ruelles fraiches de la ville, et découvrir au hasard de la promenade, un élégant patio noyé sous les hibiscus jaunes et rouges, des échoppes où s’élèvent des pyramides d’épices et les souks où s’étalent tissus chatoyants, boîtes en marqueterie de citronnier, bijoux, et toutes sortes de vanneries, poteries et tapis.
Une empreinte coloniale pour les chambres et suites
Suites et chambres, articulées autour du ravissant patio, arborent un esprit colonial, sur fond de bois sombre, moucharabieh sur les portes de dressing, marbre moucheté pour les cheminées et grandes baies vitrées à carreaux biseautés pour fenêtres et porte fenêtres sur le patio. Meubles, tapis, coussins, tentures, confèrent au lieu une atmosphère mi-africaine mi-orientale, mais toujours avec beaucoup de goût et sans fausse note.
Le luxe s’invite à chaque recoin et les équipements, empreints de modernité, peignent un tableau quasi parfait, le romantisme en plus.
Des instants privilégiés
Prendre un verre en fin d’après-midi au salon anglais avec son plafond en bois travaillé en caisson, dîner dans le salon oriental, restent des instants privilégiés.
Une carte savoureuse, un chef inventif et créatif, permettent aux hôtes d’apprécier chaque soir une cuisine différente, où des compositions marocaines se mêlent à des créations plus contemporaines. Les poissons cuits au sel ou à la plancha, les crustacés, font honneur à l’Océan Atlantique, tandis que tagines et pastillas honorent les saveurs marocaines.
Au crépuscule, la magie des couleurs ensorcelle. Il faut alors dîner aux chandelles autour d’une table dressée pour en ressentir tout le sortilège !
Et au petit matin, le nouveau Golf de Mogador attirera dès l'aube, les inconditionnels de la petite balle !
Un week-en enchanteur en fait !
De salon anglais en salon oriental, ouvrant de plain-pied sur le patio en un jeu subtil d’intérieur extérieur, d’ombre et de lumière, l’œil s’égare sous les plafonds et les caissons en bois sculptés par des artisans souir, découvre la galerie intérieure du patio rythmée par des colonnes de pierre, admire les carreaux de ciment travaillés à l’ancienne et s’aventure dans le fouillis végétal du jardin intérieur, se rafraîchissant à une fontaine où l’eau ruisselle.
Dans le lobby, l’espace est fluide, cadencé par les portes fenêtres en verre biseauté qui s’articulent tout autour du patio, apportant beaucoup de respiration et de clarté à l’ensemble.
Une ville océane
Depuis la terrasse, s’étire une très belle piscine, et une vue imprenable s’offre aux regards des hôtes. On ne se lasse pas de regarder la vieille ville et le port s’animer au départ et à l’arrivée de la flottille colorée des chalutiers, la horde incessante de goélands insolents volant en piqué pour dérober en rase motte quelques poissons égarés et les marchands ambulants proposant grillades et légumes.
Il fait bon flâner dans les ruelles fraiches de la ville, et découvrir au hasard de la promenade, un élégant patio noyé sous les hibiscus jaunes et rouges, des échoppes où s’élèvent des pyramides d’épices et les souks où s’étalent tissus chatoyants, boîtes en marqueterie de citronnier, bijoux, et toutes sortes de vanneries, poteries et tapis.
Une empreinte coloniale pour les chambres et suites
Suites et chambres, articulées autour du ravissant patio, arborent un esprit colonial, sur fond de bois sombre, moucharabieh sur les portes de dressing, marbre moucheté pour les cheminées et grandes baies vitrées à carreaux biseautés pour fenêtres et porte fenêtres sur le patio. Meubles, tapis, coussins, tentures, confèrent au lieu une atmosphère mi-africaine mi-orientale, mais toujours avec beaucoup de goût et sans fausse note.
Le luxe s’invite à chaque recoin et les équipements, empreints de modernité, peignent un tableau quasi parfait, le romantisme en plus.
Des instants privilégiés
Prendre un verre en fin d’après-midi au salon anglais avec son plafond en bois travaillé en caisson, dîner dans le salon oriental, restent des instants privilégiés.
Une carte savoureuse, un chef inventif et créatif, permettent aux hôtes d’apprécier chaque soir une cuisine différente, où des compositions marocaines se mêlent à des créations plus contemporaines. Les poissons cuits au sel ou à la plancha, les crustacés, font honneur à l’Océan Atlantique, tandis que tagines et pastillas honorent les saveurs marocaines.
Au crépuscule, la magie des couleurs ensorcelle. Il faut alors dîner aux chandelles autour d’une table dressée pour en ressentir tout le sortilège !
Et au petit matin, le nouveau Golf de Mogador attirera dès l'aube, les inconditionnels de la petite balle !
Un week-en enchanteur en fait !
Janvier 2015
Par Katya PELLEGRINO