Evasion

Bobo, une référence au style bourgeois bohème,  petit hôtel situé à Palermo Viejo, marqué par l’originalité de ses 7 chambres, chacune se référant à un mouvement artistique du XXème. Entre la techno, la Classique, la Art Déco ou l’Argentine, suite avec son bain à remous privé et son balcon, on peut hésiter. Sinon prendre la Pop, un clin d’œil à Andy Warhol ou la Minimaliste, qui comme son nom l’indique, offre un décor épuré et immaculé.A u rez-de-chaussée, un petite salle blanche donnant sur la rue propose les petit-déjeuners, et de l’autre côté le restaurant en longueur, en noir et blanc ouvre sur un petit patio. Le chef Nicolas Tomaselli combine une cuisine mêlant influences argentines, méditerranéennes, avec des touches asiatiques. Une adresse bien placée, calme tout en étant au cœur du quartier trendy de Palermo.

Legado Mitico : comme à la maison

Il faut montrer patte blanche et sonner à la porte pour se faire ouvrir. Le Legado Mitico, vaut le détour. Situé à Palermo Viejo, dans un quartier calme, à un jet de pierre des boutiques trendy, il se veut discret.D ans un style de demeure privée, l’ambiance est à la Pampa d’Argentine. Au rez-de-chaussée, différents petits salons dans un espace ouvert prennent place autour d’une cheminée centrale, idéale pour un thé en fin d’après-midi. En face, une jolie bibliothèque court le long du mur, affichant des objets précieux. Canapés en cuir chocolat, chesterfield, chaises BKV en peau de vache, parquet en bois et un bar où grignoter un petit snack, composent l’essentiel d’un décor chaleureux. Quant aux 11 chambres, elles se déploient sur deux étages et sont dédiées aux célébrités locales : El Pinto, Eva Peron, José Luis Borges…
Toutes les chambres sont spacieuses et bien agencées, ce qui est rare pour ce type d’hôtel, chacune personnalisée avec quelques objets anciens comme par exemple malles en cuir faisant office de table de chevet, vieille horloge murale. Les sols patinés en béton gris ajoutent une note contemporaine.

Malabia House : lumineux et paisible

Sans aller jusqu’à dire que l’on pourrait y faire une retraite tranquille, le Malabia House, vibre encore de son époque. Ancien couvent transformé en hôtel, paisible et retiré, il reste encore quelques vestiges, notamment des madones cachées dans les niches des murs des petits patios intérieurs. Deux salons, très cosy, permettent de s’installer dans l’après-midi et une petite salle à manger familiale, avec son trompe-l’œil végétal au mur, invite au petit-déjeuner ou à un snack.Les 15 « cellules » dont certaines n’ont pas de salle de bain dans la chambre, ont conservé un aspect simple et lumineux, confort en plus, mais ont cette particularité d’avoir une fenêtre sur le couloir, éclairé par les différents patios intérieurs. Choisir de préférence celle à l’étage, avec son balcon et sa vue sur la petite rue animée. Ici vous serez en bed & breakfast.

Le Sofitel

Pour les inconditionnels d’une enseigne française, le Sofitel est votre adresse. Situé dans le pittoresque quartier du Retiro, sa décoration néo-classique est signée Pierre-Yves Rochon. La tour Bencich, bâtiment Art déco créé par un richissime armateur, Nicolas Mihanovich, fut l’édifice le plus haut de la ville en 1929, avec ses quatre-vingt mètres de haut. Racheté en 2000 par le groupe Accor, il est devenu en 2002 BuenosAires. Jolie verrière d’acier et de verre pour le lobby et son sol en marbre de Botticino, belle bibliothèque accompagnée de sa cheminée, éléments Arts Déco et tonalités chaudes - ocre, jaune et noir - cuir argentin, mobilier sobre et sont omni présents dans les 144 chambres et les parties communes. Quant au restaurant, le Sud, il affiche sa prédilection pour une cuisine méditerranéenne, sans chichis, dans un cadre sophistiqué mais intime.

Home Hôtel : des lignes scandinaves

Situé dans le quartier un peu bohème des créateurs, le Home hôtel trompe son monde avec sa façade extérieure sans intérêt. Créé par le producteur britannique Tom Rixton et son épouse Patricia, financé par le producteur Flood et mis en scène par les architectes locaux Rodrigo Cunill et Juana Grichener, l’ensemble est aérien, avec des lignes purement scandinaves. Etonnant, dans ce petit hôtel de 17 chambres, il y a une belle piscine avec un jardin intérieur, et une très jolie suite en mezzanine, avec piscine privée également. Et cerise sur le gâteau, il y a un bar très animé, la possibilité de dîner et même un petit spa. Adresse à recommander !