Montréal : l'Intercontinental fait peau neuve
Réputé pour sa vue et pour son emplacement impeccables, L'InterContinental s'est néanmoins refait une beauté à la faveur d'un investissement flirtant avec les 14 millions de dollars. Nouveau bistro victorien et restaurant aux accents méridionaux, confort savamment amélioré et client au centre des préoccupations, l'adresse fait peau neuve et s'acoquine ce faisant avec les meilleurs standards de l'hôtellerie. Démonstration.
Sursaut de modernité
Fort de son emplacement aux portes du Vieux-Montréal et à quelques pas du centre-ville, L'InterContinental ronronnait tranquillement avec ses 4 étoiles et son accueil cosy qui lui valaiten déjà bonne presse auprès des clients d'affaires et des voyageurs soucieux de confort. Seulement, il lui manquait peut-être ce je-ne-sais-quoi qui aurait pu nous autoriser à nous enthousiasmer. Une cuisine un peu plus chatoyante, des lits encore plus douillets, une salle de fitness digne de ce nom... C'est désormais chose faite ! Après une réouverture en fanfare fin 2009, L'InterContinental Montréalupgrade ses standards d'accueil, renouvelant le style de ses chambres et suites, distillant ça-et-là quelques œuvres d'art et du mobilier de designers, favorisant l'entrée de tapis moelleux et de teintes chaudes propices à la détente après une longue excursion montréalaise. Panneaux de fourrure, d'écorce d'érable et alvéoles blanches nous rappellent, en prenant l'escalator pour arriver au lobby, que nous sommes au Canada. Le téléviseur LCD s'offre une croissance à 40 pouces, le mini-bar devient électronique, le système d'entrée sans contact. De quoi séduire les férus de technologie... Le plus ? L'arrivée d'un "Directeur de l'expérience client" pour écouter et chérir les hôtes et assurer la pérennité de ces améliorations. Un sursaut de modernité et de service bienvenu donc. Restait à séduire nos papilles...
Un rayon de soleil...
Tout d'abord, le Bar à Absinthe, baptisé Sarah B., en hommage à Sarah Bernhardt, qui avait donné une mémorable représentation dans la salle de l'historique édifice Nordheimer. Avec son plancher de noyer, ses manteaux de cheminée, ses lustres de murano et ses banquettes de velours, son décor XIXè branché distille, le soir venu, entre absinthe et tapas, une atmosphère éclectique.
Est venue s'y ajouter une gastronomie teintée de méditerranée avec Osco ! ("Bravo" en occitan). Un vrai parti pris de transformer cette immense salle en petits salons chaleureux, certains avec alcôves, pour redonner un peu d'intimité au lieu et attirer la clientèle montréalaise, qui se perd dans des établissements trop impersonnels. Huile d'olive vierge extra, lavande, miel, herbes de Provence et fin rosé de pays sont donc évidemment au rendez-vous sur une ardoise sans prétention, goûtue et accessible. Le chef, Matthieu Saunier, est bien sûr du "pays", et vient de Martigue, en Provence ! Bouillabaisse au homard, goujère d'escargots au Noilly-Prat et autre gaspacho de tomates et légumes à la mousse d'olive et tarte Tropézienne sont donc à l'honneur : pour un peu on s'y croirait... Voilà qui réchauffe vaillamment des hivers par trop ardus et chouchoute les papilles des petits français. Osco !
Fort de son emplacement aux portes du Vieux-Montréal et à quelques pas du centre-ville, L'InterContinental ronronnait tranquillement avec ses 4 étoiles et son accueil cosy qui lui valaiten déjà bonne presse auprès des clients d'affaires et des voyageurs soucieux de confort. Seulement, il lui manquait peut-être ce je-ne-sais-quoi qui aurait pu nous autoriser à nous enthousiasmer. Une cuisine un peu plus chatoyante, des lits encore plus douillets, une salle de fitness digne de ce nom... C'est désormais chose faite ! Après une réouverture en fanfare fin 2009, L'InterContinental Montréalupgrade ses standards d'accueil, renouvelant le style de ses chambres et suites, distillant ça-et-là quelques œuvres d'art et du mobilier de designers, favorisant l'entrée de tapis moelleux et de teintes chaudes propices à la détente après une longue excursion montréalaise. Panneaux de fourrure, d'écorce d'érable et alvéoles blanches nous rappellent, en prenant l'escalator pour arriver au lobby, que nous sommes au Canada. Le téléviseur LCD s'offre une croissance à 40 pouces, le mini-bar devient électronique, le système d'entrée sans contact. De quoi séduire les férus de technologie... Le plus ? L'arrivée d'un "Directeur de l'expérience client" pour écouter et chérir les hôtes et assurer la pérennité de ces améliorations. Un sursaut de modernité et de service bienvenu donc. Restait à séduire nos papilles...
Un rayon de soleil...
Tout d'abord, le Bar à Absinthe, baptisé Sarah B., en hommage à Sarah Bernhardt, qui avait donné une mémorable représentation dans la salle de l'historique édifice Nordheimer. Avec son plancher de noyer, ses manteaux de cheminée, ses lustres de murano et ses banquettes de velours, son décor XIXè branché distille, le soir venu, entre absinthe et tapas, une atmosphère éclectique.
Est venue s'y ajouter une gastronomie teintée de méditerranée avec Osco ! ("Bravo" en occitan). Un vrai parti pris de transformer cette immense salle en petits salons chaleureux, certains avec alcôves, pour redonner un peu d'intimité au lieu et attirer la clientèle montréalaise, qui se perd dans des établissements trop impersonnels. Huile d'olive vierge extra, lavande, miel, herbes de Provence et fin rosé de pays sont donc évidemment au rendez-vous sur une ardoise sans prétention, goûtue et accessible. Le chef, Matthieu Saunier, est bien sûr du "pays", et vient de Martigue, en Provence ! Bouillabaisse au homard, goujère d'escargots au Noilly-Prat et autre gaspacho de tomates et légumes à la mousse d'olive et tarte Tropézienne sont donc à l'honneur : pour un peu on s'y croirait... Voilà qui réchauffe vaillamment des hivers par trop ardus et chouchoute les papilles des petits français. Osco !
Septembre 2010
Par Katya PELLEGRINO